gravure exécutée en 1925

Dimensions toute la feuille 25x16 centimètres

Document authentique et original du XXe siècle


Louis Maurice Bompard, né le 17 mai 1854 à Metz (Moselle) et mort le 7 avril 1935 à Grasse (Alpes-Maritimes), est un diplomate et homme politique français.

Petit-fils de Barthélemy Bompard, maire de Metz et député de la Moselle, fils d'un avocat et banquier de Metz, parent de Henri Bompard et gendre d'Ernest de Blignières, Louis Maurice ne quitte pas la Moselle après son rattachement à l’Empire allemand. Sa famille s’installe à Novéant, une commune du Landkreis Metz, ce qui lui permet de terminer ses études au lycée Saint-Clément de Metz. Se destinant à une carrière administrative, le jeune Bompard prépare et obtient une licence en droit.

Tout d’abord conseiller de Préfecture dans le département du Nord en 1880, Bompard intègre le cadre diplomatique. Attaché auprès de Paul Cambon, résident général de France en Tunisie en 1882, il occupe les fonctions de secrétaire général du gouvernement tunisien du 4 février 1883 au 2 novembre 1886 et devient chef du bureau d'Afrique au Ministère des Affaires étrangères en 1887.

Il est envoyé ensuite à Madagascar du 12 décembre 1889 au 11 octobre 1890 comme résident général, puis au Monténégro en 1892 en qualité de ministre plénipotentiaire.

Affecté en 1893 au ministère des Affaires étrangères comme sous-directeur (puis directeur en 1894), il devient en 1902, après la conclusion de l'Alliance franco-russe, ambassadeur de France à Saint-Pétersbourg, où il participe aux négociations qui donneront naissance à la Triple-Entente.

Envoyé ensuite comme ambassadeur à Constantinople en 1909, Bompard est rappelé lorsque la Première Guerre mondiale éclate. Mis à la retraite en 1919, il est élu aux élections sénatoriales de 1920 pour représenter la Moselle et réélu en 1924. Au cours de son mandat, il suivra notamment la réforme monétaire et la réforme de la justice en Alsace-Moselle, et se montra favorable au rétablissement des relations diplomatiques avec le Saint-Siège.

Il est délégué à la conférence de Lausanne en 1923.

Louis Maurice Bompard se retire finalement à Grasse en 1932, où il décède le 7 avril 1935.