Rare et célèbre journal ancien de la révolution française Le point du jour du 11 novembre 1789

Extraordinaire document historique , ce journal rédigé par le député Barere de Vieuzac résume pour la première fois les débats à l’assemblée nationale. Très beau texte sur l’organisation territoriale de la France et les premières actions de la nouvelle Assemblée nationale. Beau document sur la commune de Rouen. Rare article sur Mirabeau.

Exceptionnel journal d’époque sur les événements de la révolution française.

• Soissons

• Caen

• Beaumont

• Rouen

• Mirabeau

• Révolution Française

Exceptionnel document historique de 12 pages complet. Bon état pour un document qui a plus de 230 ans.

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Wikipedia

Le 19 juin 1789, Barère crée un journal modéré, le Point du Jour, ou Résultat de ce qui s’est passé la veille à l’Assemblée Nationale, pour rendre compte des discussions et décrets de l’Assemblée et donner son avis sur les réformes à mettre en place.

Après la nuit du 4 août, il abandonne, dans une lettre à ses électeurs, ses droits seigneuriaux à Vieuzac et quelques semaines plus tard, à la tribune de l’Assemblée, il fait don à la Nation de sa charge à la sénéchaussée de Bigorre.

Il fréquente alors le salon de Mme de Genlis, ancienne maîtresse du duc d’Orléans, où se retrouvent Talleyrand, David et de jeunes députés comme Lameth et Barnave. Les enfants du prince assistent à ces réceptions. Le petit provincial, ébloui d’être admis dans une telle société, y courtise la belle Pamela, que, probablement, le duc a eu autrefois de sa liaison avec Mme de Genlis. Le duc qui affectionne Pamela veut lui faire une donation. Comme elle n’a pas atteint sa majorité, il faut la pourvoir d’un tuteur. Elle choisit Barère qui devient un familier. « Il se plaisait, dit-il du duc d’Orléans, à causer avec moi… Sous l’apparence de la légèreté et du trait d’esprit, il exprimait des pensées fortes et des opinions justes… S’il eût pu vaincre son indécision naturelle et sa timidité politique, il aurait prouvé qu’il pouvait régner3. »

À cette époque, Barère pense, comme beaucoup d’autres, que le modèle politique de l’Angleterre, la monarchie constitutionnelle et le bicamérisme, est celui qui convient à la France. Il le dit dans ses Mémoires : « Quant à moi qui pensais alors (comme je le pense encore depuis les diverses phases de la Révolution) que la République ne convient pas mieux aux Français que le Gouvernement anglais aux Ottomans, je me rangeai dans la majorité de l’Assemblée qui ne croyait devoir obtenir de la force des événements et des lumières du siècle autre chose qu’une Monarchie constitutionnelle. »

Il se fait admettre aux Jacobins, mais s’en détache lorsque Mirabeau, Sieyès, Talleyrand, La Fayette et Bailly fondent la Société de 1789 pour réaliser un compromis avec l’aristocratie et la cour. De peur de se compromettre, il revient cependant aux Jacobins le 15 décembre. Aux personnes qui dans la salle s’empressent d’aller le féliciter de son retour, il répond : « Hé ! Messieurs, est-ce que j’aurais attendu le 15 décembre pour devenir patriote ? Soyez sûrs que je l’ai toujours été et que je le serai toute ma vie4. »