Lithographie exécutée en 1833

Dimensions toute la feuille 25x16 centimètres

Document authentique et original du XIXe siècle

 

Pierre Riel, marquis de Beurnonville, né le 10 mai 1752 à Champignol-lez-Mondeville et mort le 23 avril 1821 à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire, et un maréchal de France de la Restauration.

Il est destiné par ses parents à l'état ecclésiastique, et vient très jeune suivre des cours à Paris ; mais, entraîné par son goût pour l'état militaire, il est admis à 14 ans, le 11 mars 1766 dans la gendarmerie dite « de Lunéville », il s'inscrit comme surnuméraire avec rang de sous-lieutenant, dans la compagnie des gendarmes de la reine.

Le 10 janvier 1774, il s'engage comme volontaire au régiment d'Île-de-France, s'embarque dans l'escadre du bailli de Suffren, et il est deux fois blessé dans des combats sur mer. Le 10 août 1775, il est promu porte-drapeau.

Sous-lieutenant en 1777 dans le régiment colonial de l'Ile-de-France, il se signale dans les trois campagnes de l’Inde, sous les ordres de Suffren. Pendant qu'il est à Saint-Denis de l'île Bourbon, le 27 octobre 1778, il épouse une riche veuve créole, Geneviève Gillot L'Étang.

Le 13 août 1780, il est lieutenant sous aide major des milices de l'île Bourbon, il remplit les fonctions de major de place à Saint-Denis, mais à la suite de démêlés avec le gouverneur qui le destitue, il doit rentrer en France. Sa femme refuse de le suivre, ils divorcent un peu plus tard.

Le 22 novembre 1788, il achète la charge de colonel lieutenant de la compagnie des Suisses du comte d'Artois. Le 10 décembre 1789, il est breveté colonel d'infanterie.

Le 8 août 1790, il est commandant de la Garde Nationale de son canton de Longchamp.

Franc-maçon il est vénérable d'honneur de la loge « Les Chevaliers de la Croix de Saint Jean de Jérusalem » à l'orient de Troyes. De 1814 à 1821, il est grand conservateur, puis grand maître adjoint en 1815, du Grand Orient de France.