Cela a commenc? comme un jeu. Jean-Marie Antenen a s?lectionn?, sans les choisir, une phrase par page dans une ?dition de Frankenstein. Referm? le livre, oubli?es les phrases, il a entrepris de peindre une image pour chaque page de texte du livre, soit 244. Le travail de peinture ?tait soumis ? quelques contraintes: \n- de sujet: des portraits, comportant un dispositif graphique d'encadrement\n- de temps: 20 minutes par image\n- techniques: format identique (35 x 50 cm), en couleurs sur fond noir et peintes avec les deux m?mes pinceaux. \n\nSur les images, conserv?es dans l'ordre dans lequel elles avaient ?t? peintes il a appliqu?, ? la peinture blanche, les phrases dans leur ordre d'apparition (page 1 = image 1, etc.). Aussi, le rapport texte-image est-il all?atoire, les portraits n'ayant pas ?t? peints pour telle ou telle phrase du livre. Les planches mises c?te ? c?te, ou ? la suite, forment une sorte de cadavre exquis, ce qui leur va bien. Au terme de l'exercice, il a d?cid? de recommencer avec des phrases extraites d'une ?dition anglaise de Frankenstein avec une nouvelle contrainte: tous les portraits devaient ?tre noir et blanc. Au final, 488 portraits constituent ce cadavre-exquis.