Assi Adolphe Alphonse, identité judiciaire, identification, Commune



[PE1043]
Catégorie : CDV > portraits > Communards, Commune 1870
Année : Circa 1870
Type : Tirage albuminé
Format (cm): 6,5x10,5

CDV vintage albumen.
Adolphe Alphonse Assi est né à Roubaix le 28 avril 1841 et est mort à Nouméa (Nouvelle-Calédonie) le 8 février 1886.

C'est une personnalité de la Commune de Paris.

Cet ouvrier mécanicien s'engage à 17 ans comme volontaire dans l'armée du Second Empire. Sergent-fourrier faisant office de sergent-major à Boulogne, il déserte sans doute suite à des malversations. Il passe en Angleterre puis en Suisse où il reste deux ans. Il rejoint la lutte de Giuseppe Garibaldi pour l'unification de l'Italie. En 1868, au hasard d'un tour de France ouvrier, il se fixe au Creusot, comme ajusteur aux usines Schneider et Cie. Le 17 janvier 1870, il est nommé président du Comité provisoire chargé de gérer la Caisse de solidarité et participe aux grèves. Il fait circuler des programmes de l'Internationale et apparait comme l'un des principaux organisateurs de la grève du Creusot. Le 19 janvier il est licencié, puis le 1er mai, lors de la deuxième grève de l'année, il est arrêté sur l'ordre du sous-préfet Breynat de Saint-Véran. Il est jugé au troisième procès de l'Association internationale des travailleurs. Il quitte Le Creusot pour Paris puis à nouveau pour l'Angleterre.

Revenu quelques jours avant le 4 septembre à Paris, il s'occupe de réorganiser les sections de l'Internationale.

Pendant le siège de Paris par les Allemands (septembre 1870-mars 1871), il est lieutenant au 192e bataillon de la Garde nationale, et fait partie du Comité central de la Garde nationale. Le 17 mars il est élu commandant du 67e bataillon et le 19 mars comme colonel. Il fut l'un de ceux qui s'opposa à la restitution des canons. Il devient gouverneur de l'Hôtel de Ville de Paris. Le 26 mars il est élu au Conseil de la Commune par le XIe arrondissement avec 19.890 voix. Il fut l'un des signataires de la proposition des dix commissions à nommer pour diriger les affaires. Il fit partie de la commission de la Sûreté générale. Son ambition supposée lui vaut une arrestation du 1er au 15 avril, sous l'inculpation de communication avec Versailles fondée sur la remise de compte-rendus de séances secrètes à un journal dit réactionnaire. Relâché il est nommé délégué aux fabrications de guerre. Durant la Semaine sanglante les soldats "Versaillais" le font prisonnier.

Il est jugé par le troisième conseil de guerre, en même temps que le peintre Gustave Courbet et d'autres communards. A l'issue du procès, Adolphe Assi est condamné à la déportation en Nouvelle-Calédonie.

Après l'amnistie de 1880, il reste à Nouméa comme mécanicien ajusteur.



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