Lithographie exécutée en 1818

dimensions toute la feuille 20x12 cm

Document authentique et original du XIXe siècle

Géraud de Michel du Roc de Brion dit Michel Duroc, duc de Frioul, grand maréchal du palais de Napoléon Ier, né le 25 octobre 1772 à Pont-à-Mousson et tombé au champ d'honneur à la bataille de Bautzen (Saxe) le 22 mai 1813. Il est parfois surnommé l'« ombre de Napoléon ».

Lieutenant le 1er mars 1792 ; capitaine le 1er Frimaire an III ; capitaine-commandant en l'an V ; aide-de-camp du général Lespinasse, et ensuite du général en chef Napoléon Bonaparte1. Il se distingue en Italie, surtout au passage de l'Isonzo, où il est blessé grièvement (1797).

Il est chef de bataillon et chef de brigade dans la campagne d'Égypte. Il se signale en Égypte à Jaffa, Aboukir et Saint-Jean-d'Acre.

Revenu en France avec Napoléon Bonaparte, il est employé par lui, après le 18 brumaire, dans différentes négociations délicates auprès des cours étrangères ; il s'en acquitte au gré de son maître, et obtient de lui par là une entière confiance. Il est ainsi envoyé en mission diplomatique à Berlin ; premier aide de camp du premier Consul à Marengo ; général de brigade et gouverneur des Tuileries ; général de division en 1805 ; sénateur, duc de Frioul.

Lors de la formation de la nouvelle cour en 1805, il est créé grand maréchal du palais, spécialement chargé de veiller à la sûreté de la personne impériale. Pierre Fontaine, architecte à la Malmaison, note dans son Journal que Duroc est « toujours attentif et embrassant d'un coup d'œil l'ensemble des choses ».

Duroc est souvent chargé de missions fort importantes. Il fait néanmoins toutes les campagnes avec Napoléon.

II commande une division de grenadiers à Austerlitz, contribue au succès des batailles de Wagram et d'Essling.

Il est nommé sénateur en avril 1813, mais n'a pas le temps de siéger. Venu rejoindre l’empereur en Saxe, il meurt atteint d'un boulet de canon à Markersdorf le 23 mai 1813.

Les papiers personnels de Géraud Christophe Michel Duroc, Duc de Frioul, sont conservés aux Archives nationales sous la cote 184AP.