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 "KAWANISHI N1K KYOFU REX & SHIDEN GEORGE"


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 NUMERO 213



                           
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Le Kawanishi N1K1 Kyofu « vent puissant » (Rex) est un hydravion de chasse fabriqué par le Japon pendant la Seconde Guerre mondiale. Mis trop tardivement en service, le Japon n'ayant plus besoin de ce type d'appareil, il servit de base aux chasseurs terrestres N1K1-J et N1K2-J. Il fut surnommé « Rex » par les Alliés.

Conception[modifier | modifier le code]

L'étude concernant le développement d'un chasseur ayant pour mission d'assurer la protection des opérations amphibies de débarquement débuta en 1940. Il en résulta le N1K1, un hydravion de chasse doté d'un flotteur central, deux flotteurs de stabilisation et de deux hélices contrarotatives.

Le premier prototype vola pour la première fois le . Il était alors équipé d'un moteur Mitsubishi MK4D 14 de 1 460 ch et de deux hélices contrarotatives. Les hélices contrarotatives avaient pour but d'annuler le fâcheux effet de couple que les hélices simples produisaient lors des décollages. Le système à double hélice posa trop de problèmes et les ingénieurs abandonnèrent l'idée et décidèrent de fournir à l'appareil une hélice conventionnelle pour sa fabrication en série. La double hélice ne sera donc présente que chez le premier prototype. Le premier Kyofu entra en service en 1943, or à ce moment-là, le Japon n'était plus en phase de conquête et par conséquent l'appareil n'était plus d'aucune utilité. Seuls 97 appareils seront produits.

Malgré tout, une seconde version fut envisagée. Baptisée N1K2, elle devait être équipée d'un moteur plus puissant mais celle-ci resta à l'état de projet.

Pendant ce temps, en 1942, débute le développement d'une version terrestre pourvue d'un train rétractable sous la désignation N1K1-J qui se révèle plus utile et qui connait une suite avec le N1K2-J. Selon le système de désignation de la Marine impériale japonaise la première lettre du code d'identification de ses avions correspond au type d'appareil : N pour « hydravion de chasse » mais J pour « chasseur terrestre ». Les N1K1-J et N1K2-J reçoivent donc un J en fin de code pour indiquer qu'en tant que chasseurs terrestres ils sont une extrapolation réalisée à partir d'un autre type d'appareil. Leur cellule et leur motorisation se voient donc fortement modifiées, mais ils conservent ainsi ce N en début de code de désignation, dernier souvenir de leur ancêtre maritime.

Le Kawanishi N1K-J Shiden (紫電 "éclair violet") était une version terrestre de l'hydravion N1K de la Marine Impériale Japonaise. Désigné sous le nom de « George », le N1K-J était considéré par ses pilotes comme par ses adversaires comme l'un des meilleurs chasseurs basés à terre des Japonais de la Seconde Guerre mondiale.

Le Shiden Kai possédait un armement lourd ainsi qu'une maniabilité étonnamment bonne, grâce à un interrupteur au mercure qui prolongeait automatiquement les volets pendant les virages. Ces volets "de combat" généraient plus de portance, permettant ainsi des virages plus serrés. Contrairement au Mitsubishi A6M, le Shiden Kai pouvait rivaliser avec les meilleurs chasseurs alliés de la fin de la guerre, tels que le F6F Hellcat, le F4U Corsair et le P-51 Mustang.

Le Kawanishi Shiden (紫電) fut l'un des meilleurs chasseurs basés à terre utilisés par la marine impériale japonaise à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Extrapolé de l'hydravion de chasse N1K1 Kyofu (code allié Rex), qui vola pour la première fois en août 1942, le N1K1-J, pourvu d'un train d'atterrissage à roues, fut développé à la fin de la même année et prit l'air le . Ce projet industriel n'était pas une commande de la marine mais un développement privé de l'avionneur Kawanishi, aussi ne reçut-il pas dans un premier temps l'accueil qu'il méritait. Écarté au profit du Mitsubishi J2M Raiden, il fut finalement accepté comme principal avion de chasse basé à terre par la marine quand le chasseur concurrent connut d'importants retards de production.

L'appareil, surnommé George par les Alliés, entra en service au début de 1944 et sa production s'éleva à 1 007 exemplaires de trois versions différentes par leur armement.

Le N1K1-J donna rapidement satisfaction car son armement et son blindage étaient en net progrès par rapport au Mitsubishi Zero. Il était notamment armé de quatre canons Type 99 de 20 mm dans les ailes. La maniabilité était très bonne du fait de l'utilisation de volets de combat à commande automatique. Cependant, l'avion souffrait, entre autres, de problèmes importants au niveau du train d'atterrissage : le train très long du fait des ailes médianes et de la très grande hélice obligeaient la mise en place d'un système complexe de rétraction. De nombreux avions furent détruits à l'atterrissage du fait de la rupture des jambes de train.

Il n'en demeure pas moins que le Shiden, dans les mains de pilotes expérimentés (denrée rare en 1944) était un adversaire tout à fait à la hauteur des F6F5 de la marine américaine.

  • Le N1K1 Kyofu est présent dans le jeu-vidéo War Thunder. Classé comme Chasseur/Hydravion, il est disponible en milieu de tiers II de l'arbre japonais.
  • On peut apercevoir des N1K1 à plusieurs reprises dans les premiers tomes de la série de bandes-dessinées Buck Danny

Un hydravion à flotteurs (en anglais : floatplane) est un type d'hydravion léger, reposant uniquement sur des flotteurs, sans que son fuselage touche l'eau. Il s'oppose en cela aux hydravions à coque, beaucoup plus lourds mais plus « marins ».

Un hydravion à flotteurs est une évolution assez simple de l'avion normal sur lequel on a simplement remplacé le train d'atterrissage par des flotteurs. Les hydravions à flotteurs sont plus en faveur que les hydravions à coque pour les petits appareils, car ils permettent d'installer un seul moteur à piston de la manière habituelle, à l'avant du fuselage, chose qu'il est impossible de faire sur un hydravion à coque sans surélever le ou les moteurs.

Même si le fuselage d'un hydravion à flotteurs est en principe plus aérodynamique que celui des hydravions à coque, les importants flotteurs situés sous le fuselage créent une résistance aérodynamique très significative1, qui interdit aux hydravions à flotteurs d'être aussi manœuvrant en vol que des avions traditionnels ; ils sont également plus lents que pourra l'être un hydravion à coque2.

Les deux flotteurs (par opposition à un flotteur central, et à plus forte raison la coque d'un hydravion à coque) limitent considérablement la capacité de l'appareil à affronter les vagues d'une certaine hauteur : en pratique, elles ne doivent guère dépasser 30 centimètres.

Cependant, ces deux flotteurs facilitent l'accostage de l'appareil et les opérations de débarquement des passagers. Dans le cas d'un appareil militaire, l'hydravion à flotteurs peut emporter sous le fuselage une charge telle qu'une torpille ou une lourde charge de bombes. Quoi qu'il en soit, les hydravions à flotteurs sont toujours beaucoup moins stables sur l'eau qu'un hydravion à coque3