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LA FAMILLE DES MIRAGE  / DASSAULT 

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LIVRAISON DANS LE MONDE

Dès la Première Guerre mondiale, Marcel Bloch, qui prend le nom de Marcel Dassault en 1949, constitue une équipe et crée, en 1918, la Société d'études aéronautiques (SEA). Cette dernière étudie et construit un biplace de chasse appelé SEA IV qui est commandé à 300 exemplaires par l'armée française.

Après un intermède au cours des années 1920, une nouvelle équipe est formée en 1930 et réalise successivement toute une série d'appareils allant du trimoteur postal entièrement métallique MB.60 au bombardier lourd MB.210 en passant par le quadrimoteur de transport MB.160 et le chasseur monoplace MB.152.

En 1935, la société, qui dispose d'une protection sociale, d'une organisation du travail et d'une grille de rémunérations en avance par rapport au reste de l'industrie, accorde une semaine de congés payés à ses ouvriers.[passage promotionnel]

À la suite de la nationalisation des entreprises aéronautiques en 1936 (voir Front populaire), les usines de la société des avions Marcel Bloch, créée en 1928, sont intégrées à la Société nationale des constructions aéronautiques du sud-ouest (SNCASO).

Disposant librement de son bureau d'études, Marcel Bloch crée, le , la « Société anonyme des avions Marcel Bloch (SAAMB) » en regroupant ses moyens dans le but de concevoir et réaliser des prototypes qui seront fabriqués par les sociétés nationalisées. Mais, l'indépendance ne dure pas. Le 17 février 1937, le ministère de l'Air intègre le bureau d'étude à la SNCASO.

Marcel Bloch, ne pouvant plus construire d'avions, se lance alors dans la fabrication de moteurs puis d'hélices et fait construire une usine à Saint-Cloud en 19388, une autre à Thiers9 et fonde Bordeaux-Aéronautique, le Note 1.

1945-1986 : expansion industrielle[modifier | modifier le code]

La Seconde Guerre mondiale, entraîne le refus de collaboration avec l'envahisseur, l'internement10 et la déportation à Buchenwald le  de Marcel Bloch, la dispersion de ses collaborateurs.

Jusqu'à la mi-1944, le meilleur avion de reconnaissance en service au cours de la Seconde Guerre mondiale, le Fw 189 est produit en grande quantité, à l'usine Focke-Wulf de Brême et à l'usine de Bordeaux-Mérignac, dans la France occupée.

Dès son retour en avril 1945, Marcel Bloch intègre à la SAAMB les usines de Saint-Cloud, Boulogne et Talence. Le , les actionnaires l'adaptent à son nouveau fonctionnement en la transformant en une Société à responsabilité limitée qui s'appelle « Société des Avions Marcel Bloch ». Il crée des filiales pour faciliter la gestion de la société : le , l'usine de Saint-Cloud devient la « Société des Moteurs et Hélices Marcel Bloch » qui est renommée le , « Saint-Cloud Avions Marcel Bloch ». Le même jour, sont constituées les sociétés Boulogne Avions Marcel Bloch à Boulogne-Billancourt et Talence Avions Marcel Bloch à Talence.

Dassault Mystère IV MD 454

Bordeaux-Aéronautique est dissoute le  ; la société reprend son activité et conçoit rapidement, en 1947, pour l'armée de l'air française, un bimoteur de transport et de liaison, le MD 315 Flamant, à partir des plans du Ba 30.

Marcel Bloch change son nom en Marcel Dassault, ce patronyme ayant été, pendant la guerre, le pseudonyme de son frère Paul, un des chefs de la Résistance. La « Société des Avions Marcel Bloch » devient la « Société des Avions Marcel Dassault » le .

Le , le Conseil d'administration de la « Société Talence Avions Marcel Dassault » décide, pour prévenir une éventuelle fermeture de l'usine de Talence située en ville, d'ouvrir une usine sur l'aérodrome de Mérignac pour le montage et les essais en vols du Flamant. En effet, c'est la volonté du ministère de l'Air de l'époque. Par la même occasion, « Talence Avions Marcel Dassault » devient « Mérignac Avions Marcel Dassault ».

Le , le colonel Auguste Le Révérend est nommé gérant directeur général des trois filiales, car Marcel Dassault souhaite se présenter aux élections législatives. Il conserve la direction technique et industrielle en tant qu'ingénieur conseil.

Dassault Ouragan Israëlien en 1965

C'est l'aviation à réaction, en 1951, qui permet à Dassault11 de réaliser les premières exportations (Inde, Israël) de l'industrie aéronautique française d'après-guerre. En effet de sa propre initiative, Dassault se lance dans l'étude du MD-450 Ouragan qui est le premier avion à réaction de conception française construit en série, il marque une étape importante dans l'histoire de l'aéronautique nationale française.

Étendard IVM et Super Étendard sur le Foch en 1983

Directement dérivé de l'Ouragan, le Mystère II est le premier avion français à franchir le mur du son et le MD 454 Mystère IV consacre le succès de Dassault lorsque les États-Unis en commandent 225 appareils dans le cadre d'un accord de l'OTAN. Des appareils issus de cette lignée, l'Étendard IV M et son successeur, le Dassault Super-Étendard équiperont ultérieurement (en 1962 et 1978) les porte-avions français Clemenceau et Foch, ainsi que la marine argentine.

Continuant sa politique de création de filiales correspondant à leur implantation géographique, il crée la « Société Villaroche base aérienne Marcel Dassault »[réf. nécessaire]. Sa gérance en est confiée à Auguste le Révérend et la direction à Pierre Robert. Elle fabrique des éléments d'avions mais surtout effectue la mise au point des prototypes pour le compte de « Saint-Cloud Avions Marcel Dassault ».

Le , le conseil d'administration de la « Société Villaroche base aérienne Marcel Dassault »[Information douteuse] décide de fusionner avec « Saint-Cloud Avions Marcel Dassault ».

La Société des avions Marcel Dassault se spécialise. En 1953, le Département Réacteurs est créé. L'année suivante, c'est le Département Électronique qui s'installe à Argenteuil.

Le , Bention Grebelsky, qui vient de changer son nom en Benno Claude Vallières (son nom de guerre), est nommé second gérant de Saint-Cloud Avions Marcel Dassault12.

Conformément aux directives gouvernementales encourageant le regroupement des entreprises, Marcel Dassault décide de concentrer toutes ses sociétés d'aviation en une seule : la société Saint-Cloud Avions Marcel Dassault. Le , il notifie au Comité de Direction que Benno Claude Vallières sera dans l'avenir le gérant de l'ensemble des activités aéronautiques Marcel Dassault, Cellule, Moteur et Électronique.


Le , la Générale aéronautique Marcel Dassault (GAMD), dont la gérance est confiée à Benno Claude Vallières, est créée en réunissant les trois sociétés Mérignac Avions Marcel Dassault, Boulogne Avions Marcel Dassault et Saint-Cloud Avions Marcel Dassault13.

Le premier vol du prototype MD 550-01 a lieu le 25 juin 1955 démarrant le programme Mirage III qui marque le passage à Mach 2 et une nouvelle augmentation à l'exportation en mettant en place la famille d'avions Mirage.

En 1957, est créé le Département Engins pour l’étude d’engins air-sol et sol-sol.


La coopération de Sud-Aviation avec la Générale aéronautique Marcel Dassault (GAMD) amorcée auparavant se poursuit dans les années 1960 pour des avions civils (Super-Caravelle, Mystère 20 et Mercure) et militaires (Balzac, Mirage III V, Spirale). Elle se réitère avec le Concorde, avec la British Aircraft Corporation et Sud-Aviation.

Le département des ventes à l’étranger qui est chargé de la prospection et de la vente est réorganisé le 26 avril 1961, séparant les deux activités civile et militaire de façon distincte.

L’activité électronique de Dassault s’étant beaucoup développée, le Centre d’études et de recherches électroniques (CEREL) est créé et s’installe à Saint-Cloud. Le , il change de statut pour être une SARL, Électronique Marcel Dassault, puis, le , une Société anonyme en gardant le même nom.

En 1962, un nouvel ensemble industriel est créé à Argonay en Haute-Savoie (appelée alors Argonnex).

Le début des années 1960 marque le lancement par Dassault d’avions civils de qualité. Des solutions techniques venant du bimoteur de liaison Communauté couplées à d'autres, prises du Mystère IV, permettent de créer le biréacteur d'affaires Mystère-Falcon 20, premier avion de la famille Mystère-Falcon. Une fois encore, les États-Unis apportent la consécration à un produit de la société puisque c'est la Pan Am qui, la première, commande en série cet appareil et lui ouvre les portes du marché américain.