gravure exécutée en 1906

dimensions toute la feuille 26x16 cm 

Document authentique et original du XXe siècle


Alexandre Lacassagne, né à Cahors le 17 août 1843 et mort à Lyon le 24 septembre 1924, est un médecin français (médecin légiste et médecin expert auprès des tribunaux). Professeur à la Faculté de médecine de Lyon, il contribua à préciser la déontologie médicale et est l'un des fondateurs de l'anthropologie criminelle, dans la lignée de l'école italienne de criminologie (en) de Cesare Lombroso, dont il tentera plus tard de se distinguer.

En hommage à son apport, le conseil municipal de Lyon, en 1925, rebaptise en son honneur le « Chemin des Pins » Avenue Lacassagne, dans le 3e arrondissement. La 28e promotion de commissaires de police issue de l'École nationale supérieure de la police, entrée en fonction en 1978, porte également son nom.

Alexandre Lacassagne naît dans le Quercy, d'un père directeur de l'hôtel Impérial à Cahors et d'une mère qu'il vénère et qui lui donne deux frères.

Il étudie la médecine en intégrant en 1864 la huitième promotion de l'école impériale du service de santé militaire de Strasbourg, où figure le futur prix Nobel Alphonse Laveran. Dès lors, sa carrière se partage entre la fonction de médecin militaire et de professeur à l'université. Il a notamment comme élève et assistant Edmond Locard.

Il devient répétiteur à l'hôpital d'instruction des armées du Val-de-Grâce en 1872, et y obtient la chaire d'hygiène et de médecine légale en 1874, puis occupe celle de la Faculté de Lyon en 1878, jusqu'à sa retraite en 1913.

Il fonde en 1914 le Musée d'Histoire de la médecine et de la pharmacie.

Il est le cofondateur avec Gabriel Tarde de la première revue française de criminologie en 1895 : Les Archives d'anthropologie criminelle, de criminologie, psychologie normale et pathologique1.

Il épouse la fille du professeur Joseph Rollet en 1882, avec qui il aura trois enfants.

En 1924, il est renversé par une automobile sur la voie publique et meurt quelques mois plus tard des suites de cet accident. Son autopsie, qu'il avait souhaitée, révèle un hématome intracrânien post-traumatique. Alexandre Lacassagne est enterré à Beynost.