Dans son livre « Récits autour d’Oran », Edgard Attias résume en quelques mots ce que pouvait être ce musée :
« Nessler était avant tout un philanthrope dont l’âme généreuse pouvait seule, vers 1900, lui permettre de réaliser une entreprise considérée comme folle. Il mit à la disposition de la population deux magnifiques salles remplies de tableaux de peinture, d’aquarelles, de pastels, d’ouvrages de bois, de bronze, d’émaux qui formaient un ensemble éclectique favorable à l’étude de l’art ;
Un jardin de style gréco-romain ponctué de sculptures remarquables, avec une scène en plein air pour les représentations classiques et un emplacement destiné aux danses rythmiques ; une salle de musique et de conférences ; une autre réservée aux oeuvre des peintres orientalistes ; une bibliothèque, enfin, très judicieusement montée. »