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Mensonges et vérités : une loyauté à toute épreuve

Auteur : James Comey

Paru le : 18/04/2018
Éditeur(s) : Flammarion
Contributeur(s) : Traducteur : Laure Joanin-Llobet - Traducteur : Laurent Barucq

L'éditeur en parle

     
Comment rester loyal envers les valeurs que vous avez défendues toute votre vie, même quand cette loyauté peut entraîner votre perte ?

James Comey : "Trump revient sans cesse sur l’histoire du chantage sexuel. C'est étrange"

 À propos de l'auteur

     

Biographie de James Comey

James Comey a été directeur du FBI de 2013 à 2017. Il a auparavant servi son pays en tant que procureur fédéral pour le district sud de New York, puis comme numéro 2 du ministère de la Justice américaine sous le mandat de George W. Bush. Il vit actuellement en Virginie avec sa femme et ses cinq enfants.

James Brien Comey, né le  à Yonkers (État de New York), est un avocat américaindirecteur du Fédéral Bureau of Investigation (FBI) du  au .

Biographie

Jeunesse et études

Le père de James Comey travaillait dans l'armée et son grand-père était policier. Il a un frère. Il se destine initialement à être docteur mais, à l'âge de 16 ans, lui et son frère sont menacés d'une arme sur la tête par un violeur et tueur en série. Ce dernier était à la recherche de leur sœur qui n'était alors pas à leur domicile. Réussissant à convaincre leur agresseur de les enfermer dans la salle de bain, ils parviennent à en sortir avant d'être de nouveau capturés. L'intervention d'un voisin leur permit de se protéger en se barricadant dans leur domicile tandis que l'agresseur prit la fuite avant l'arrivée des policiers. Cela le pousse à entreprendre des études pour intégrer les forces de l'ordre.

Il fait ses études universitaires au collège de William et Mary et à l'University of Chicago Law School.

Carrière

Il sert en tant que procureur général adjoint des États-Unis de  à août 2005 dans l'administration de George W. Bush. En , il quitte le département de la Justice et devient avocat général et vice-président sénior de Lockheed Martin. En 2010, il devient l'avocat général de Bridgewater Associates. Au début de l'année 2013, il quitte Bridgewater pour travailler pour la Columbia Law School. Il fait aussi partie du conseil d'administration de la banque HSBC jusqu'en .

En , il est nommé directeur du Fédéral Bureau of Investigation par le président américain Barack Obama.

En 2016, quelques jours avant l'élection présidentielle américaine lors de laquelle Hillary Clinton est jugée favorite, il annonce la réouverture de l'enquête concernant les mails de la candidate démocrate puis annonce une semaine après qu'il n'y a finalement aucun élément nouveau. Cette annonce est considérée pour beaucoup comme l'une des principales causes de la défaite de la candidate.

Démêlés avec Donald Trump

Il est limogé avec effet immédiat le  par le président Donald Trump alors qu'il dirigeait l'enquête sur les liens éventuels entre l'équipe de campagne de l'ex-candidat républicain et la Russie. Donald Trump justifie cette décision par la recommandation du ministre de la Justice Jeff Sessions fondée par le mémorandum de son adjoint Rod Rosenstein, qui entre autres relève que Comey « a commis une faute en usurpant l'autorité du ministre de la Justice le , par l'annonce de sa conclusion, que le dossier [des emails d'Hillary Clinton] devait être clos sans poursuite ». Plusieurs hommes politiques, tant dans le camp démocrate que républicain, font part de leur étonnement et de leur désapprobation à l'annonce de la nouvelle qui prend Washington et Comey par surprise.

Après son limogeage, il témoigne le , devant la Commission judiciaire du Sénat. Il déclare « avoir considéré ces entretiens comme une tentative de déstabiliser l'enquête du FBI sur une possible collusion entre l'entourage du candidat républicain à la présidentielle de 2016 et la Russie ». En réaction, les avocats de Donald Trump annoncent qu'ils vont porter plainte auprès du département de la Justice des États-Unis pour divulgation d'informations confidentielles. Durant une conférence de presse Donald Trump l'accuse « d'avoir menti lors de son audition devant le congrès » et se dit prêt à contredire le témoignage de James Comey sous serment.

Dans ses mémoires publiés en  (Mensonges et Vérités paru en français aux éditions Flammarion), il décrit Donald Trump comme étant un « menteur invétéré » au comportement « mafieux ». Son livre est adapté en une mini-série télévisée, intitulée The Comey Rule, réalisée par Billy Ray et diffusée avant la fin de l'élection présidentielle américaine de 2020. Son rôle est interprété par Jeff Daniels.


RÉSUMÉ 

 

 

Nommé directeur du FBI par Barack Obama, J. Comey lève ici le secret de ses différentes rencontres avec D. Trump avant qu'il ne le limoge ainsi que sur les moments décisifs de sa carrière qui l'ont conduit à prendre des décisions cruciales pour des dirigeants tels que G. Bush, D. Chesney ou encore H. Clinton. Avec en toile de fond une réflexion sur l'éthique de l'exercice du pouvoir. 

Quatrième de couverture

Comment rester loyal envers les valeurs que vous avez défendues toute votre vie, même quand cette loyauté peut entraîner votre perte ? Le jour où Donald Trump a congédié James Comey, alors directeur du FBI, en mai 2017, il a déclenché un gigantesque incendie politique. Celui qui s'est retrouvé au coeur des flammes a gardé le silence - jusqu'à aujourd'hui. Dans ce livre très attendu, l'ancien patron du FBI raconte pour la première fois le rôle historique qu'il a joué lors de l'élection présidentielle de 2016. Tout au long de sa carrière, il s'est illustré en prenant des décisions cruciales dans les affaires criminelles les plus controversées, qu'il s'agisse des conflits avec la mafia, de la lutte contre le terrorisme après les attentats du 11 septembre, des positions de Dick Cheney et George Bush sur la torture ou de l'enquête sur les courriels classifiés d'Hillary Clinton durant les derniers mois de l'administration Obama. Mais surtout James Comey revient en détail sur ses différentes rencontres avec le président Donald Trump à qui il a refusé les gages de « loyauté » qui lui étaient demandés - un geste qui lui a coûté très cher. Tout au long de cet ouvrage exceptionnel, fourmillant de révélations, il témoigne de l'importance vitale qu'il y a pour tous les dirigeants comme pour chaque citoyen à encourager une culture qui place la vérité au sommet de leur échelle de valeurs.

James Comey : "Trump revient sans cesse sur l’histoire du chantage sexuel. C'est étrange"

Viré par Donald Trump, l’ancien directeur du FBI James Comey règle ses comptes dans un livre assassin. Rencontre.

Paris Match. Vous vous êtes fait virer de la tête du FBI par Donald Trump. Lui en voulez-vous toujours ?
James Comey. Non… Ça peut paraître étrange, mais je ne lui en ai jamais voulu personnellement. Je ne suis pas heureux de la façon dont il mine les institutions et nos valeurs républicaines, c’est autre chose.

Vous qui avez longtemps été républicain, avez-vous voté pour lui à la présidentielle de 2016 ?
En tant que directeur du FBI, je me suis interdit de voter, et ça m’arrangeait bien.

Racontez-nous le jour où vous avez appris votre licenciement…
C’était à la télévision, comme tout le monde, en pleine réunion à Los Angeles. J’étais sonné. Je suis rentré à New York par un avion du FBI. J’ai demandé à regarder l’atterrissage depuis le cockpit. Comme je n’étais officiellement plus directeur, je me suis autorisé à boire du vin – du pinot noir de la région de Sonoma, en Californie.

Lire aussi: L'audition de James Comey en 10 moments-clés

Et après ?
J’ai beaucoup dormi. Puis je me suis terré chez moi. Avec Patrice, ma femme, je faisais du sport dans notre salle de gym personnelle quand les enfants étaient à l’école. La presse était parquée sous nos fenêtres. Et puis, trois ou quatre jours après mon licenciement, on a fait un tour dans la campagne de Virginie. Je me suis caché à l’arrière de la voiture pendant qu’elle conduisait.

La première fois que vous avez rencontré Donald Trump, c’était pour lui annoncer l’existence d’un dossier. On prétend que Vladimir Poutine détiendrait une vidéo de lui, dans une chambre d’hôtel, en compagnie de prostituées russes lui urinant dessus. Comment vous sentiez-vous ?
Pas à l’aise. J’ai entendu parler de ce dossier à l’automne 2016 par un membre de mon staff. Son auteur, Christopher Steele, était un ancien officier des services secrets d’un de nos alliés [le Royaume-Uni], un homme réputé pour sa fiabilité. Au départ, je ne connaissais même pas le nom de ce type. J’ai commencé à prêter attention à ce document après le 16 décembre 2016, quand le président Obama, encore en poste pour quelques semaines, a décidé d’en savoir plus sur l’ingérence russe dans l’élection présidentielle.

Quelle fut votre première réaction à la lecture de ce dossier ?
Je ne savais pas quoi en penser. Le thème principal du document, qui mettait en cause les Russes et leur infiltration dans notre système électoral, était corroboré par ce que nous savions déjà. Pour les accusations salaces, je ne sais pas si elles étaient vraies ou pas. Mais comme elles étaient sur le point d’être diffusées dans la presse, il nous a paru essentiel d’en avertir Donald Trump.

Vous pensez vraiment que les Russes ont quelque chose sur Trump ?
Je ne sais pas. C’est peu probable. Ça semble un peu gros, cette histoire de vidéo ! Mais c’est possible.

Je pense aussi que l'intelligence de Donald Trump est supérieure à la moyenne

Comment ça, “possible” ?
Pour deux raisons. Le président revenait constamment sur le sujet avec moi. Il n’y a pas de règle d’or, mais mon expérience d’enquêteur me dit que, quand quelqu’un revient sans arrêt sur une question qu’on ne lui pose pas, ça signifie quelque chose. La deuxième, c’est que, même en privé, je n’ai jamais senti Donald Trump critique vis-à-vis de Vladimir Poutine. Je n’ai aucune preuve, mais je dis simplement que je n’exclus rien.

L’ex-star du porno Stormy Daniels affirme avoir passé une nuit avec le président, ce qu’il dément. Ce “dossier” conforte-t-il l’histoire des “douches dorées” à Moscou ?
Je n’ai jamais entendu parler de Stormy Daniels autrement que par les médias, après mon licenciement. Ce sont deux dossiers différents. Je ne sais pas si l’un renforce l’autre.

Quand Trump a-t-il compris que vous n’alliez pas être son vassal ? On dit que vous ne croyez pas les rumeurs de démence dont il ferait l’objet…
Non, je n’y crois pas une seconde, et je pense aussi que son intelligence est supérieure à la moyenne. Je ne suis pas à l’intérieur de son cerveau, mais quand il m’a invité à dîner à la Maison-Blanche, le 27 janvier, pour me demander de faire preuve de loyauté, il a forcément remarqué mon silence et le fait que je le regardais droit dans les yeux sans bouger d’un cil.

À 16 ans, j’ai été menacé par un serial killer qui a pointé son arme sur ma tempe

Comment s’est passée votre dernière conversation avec lui ?
C’était au téléphone. Le 11 avril, je crois. Il n’y avait plus de gentillesse ni de plaisanterie. Il semblait m’en vouloir. Je pense qu’à ce stade il avait compris que je n’étais pas à son service, contrairement à ce qu’il avait eu le tort d’espérer. Il me demandait d’affirmer publiquement qu’il n’était pas personnellement visé par l’enquête du FBI. Je pense qu’il avait très bien compris que je n’irais pas jusque-là.

Dans votre livre, vous allez jusqu’à le comparer à un boss de la mafia . A cause de sa coiffure ?
Non ! A cause de son style de management. L’obéissance, la culture du “boss”… Quand cette comparaison m’est venue en tête, j’ai tenté de la repousser, mais je n’arrivais pas à m’en débarrasser. Ça me rappelait trop mes débuts ici, à New York, quand je travaillais sur le crime organisé…

Parlez-nous de vous. Comment êtes-vous devenu flic ?
Autrefois, je voulais être docteur. Mais, à 16 ans, j’ai été menacé par un serial killer qui a pointé son arme sur ma tempe, chez mes parents. J’ai cru mourir, et mon frère Pete, âgé de 15 ans, aussi. Avec le recul, je pense que cette horrible expérience, qui m’a donné des cauchemars pendant des années, m’a forcément influencé. Après tout, mon grand-père était flic. Mon père voulait être procureur, avant d’être enrôlé dans l’armée…

La seule chose qui intéresse Robert Mueller, c’est la recherche de la vérité

Vous dites aussi avoir été persécuté à l’école, ce qui est étonnant vu votre taille [2,03 mètres].
Oui, c’était après notre déménagement. J’avais grandi dans l’Etat de New York, dans une école près de chez moi, où tout le monde me connaissait… J’étais très entouré et protégé. Et puis mon père, pour des raisons professionnelles, s’est installé dans le New Jersey. C’était un autre monde. Mes parents n’avaient pas beaucoup d’argent. Je n’avais pas les fringues ni les chaussures qu’il fallait. Comme je grandissais vite, mes pantalons étaient trop courts. Je me coiffais de manière bizarre, du moins pour mes nouveaux camarades. Surtout, j’avais confiance en moi et je parlais trop. Je me souviens d’avoir dit au dur de la classe : “Ecoute, si tu ne m’aimes pas, je ne t’aime pas non plus. Mais si on se fout sur la gueule, ça va nous mener où ?” Evidemment, ça ne lui a pas plu. Cette expérience a été très dure, mais très formatrice. J’en suis ressorti avec une grande compassion pour les victimes et une haine pour ceux qui les harcèlent.

Vous connaissez bien Robert Mueller, le procureur spécial chargé de l’enquête russe…
C’est un austère, le serviteur de l’Etat par excellence. Très ancienne école. La seule chose qui l’intéresse, c’est la recherche de la vérité. J’ai un énorme respect pour lui. Il est certainement celui qui, au plus haut niveau du gouvernement actuel, a le plus de principes. Sa tâche est extrêmement difficile. Mais je ne le plains pas. Il a donné sa vie à ce pays. C’est l’homme qu’il faut à l’Amérique d’aujourd’hui.

Vos descriptions du président et d’autres sont très concrètes. Certains vous reprochent de tomber dans les travers de Trump, qui dénigre le physique des gens…
Oui, je sais, mais je m’en moque.

Mon objectif est de provoquer un débat sur notre identité, nos valeurs ou l’éthique du pouvoir, au-delà de la politique

La politique, ça vous tente ?
Non. Je ne me présenterai jamais à une élection, c’est sûr. Mais je vois d’autres moyens de m’engager. Mon objectif est de provoquer un débat sur notre identité, nos valeurs ou l’éthique du pouvoir, au-delà de la politique. Je vais enseigner à l’université William & Mary, dont je suis diplômé. Et voyager, prononcer des discours…

Pourquoi avoir écrit ce livre ?
C’était une obligation, compte tenu de ce que j’avais vécu. Quand nous avons perdu un enfant, un petit garçon âgé d’une semaine, que nous avions appelé Collin, Patrice, ma femme, est partie en guerre : elle a créé une association, avec succès… Ce livre répond exactement au même souci. Je veux que mon expérience serve à quelque chose.

Comment vous sentez-vous, aujourd’hui ?
Fatigué mais soulagé. Avant le lancement de ce livre, je me souviens d’avoir dit à ma femme, en buvant un café et en regardant les oiseaux depuis le patio de notre maison : “Ça va être un moment difficile.” Je ne sais même pas combien j’ai de gardes du corps. Mais j’espère bien qu’un jour on ne me reconnaîtra plus dans la rue. 

Fiche Technique

Paru le : 18/04/2018

Thématique : Police

Auteur(s) : Auteur : James Comey

Éditeur(s) : Flammarion

ISBN : 2-08-142914-4

EAN13 : 9782081429147

Format : PAPIER

Reliure : Broché

Pages : 377

Hauteur : 22 cm / Largeur : 15 cm 

Épaisseur : 2,7 cm 

Poids : 422 g