VILLAGE PEOPLE : SIMPLY THE BEST - COFFRET 3x CD’S - SCORPIO MUSIC 2004

Voici le coffret de 3x albums ‘Simply the Best’ du groupe Village People, édité par le label Scorpio Music en 2004.

Il est en très bon état, absolument superbe.


A l'apogée de son succès à la fin des années 70 et au début de la décennie suivante, Village People, reste comme le groupe disco qui, avec humour, a parodié les stéréotypes homosexuels de l'époque.
Les chorégraphies de YMCA ou encore In the Navy sont reprises par tous.

Dans un quartier animé New-Yorkais, celui de Greenwich Village, qui abritait un danseur de rue, pour le moins "gai", habillé en indien.
Son nom, Felipe Rose Intéressé par le spectacle pour le moins original et zélé, Jacques Morali, soucieux d'attirer la communauté gay, décide alors de réunir tous les clichés américains.


C'est chose faite en 1977, le producteur français réunit autour de Felipe Rose notre "Bison futé" du début, Victor Willis, le policier (qui sera remplacé à partir de 1980 par Ray Simpson), qui lui-même ramène Alex Briley, le GI.

Pour égayer l'histoire, Jacques Morali, associé à Henri Belolo, organise des auditions pour compléter la formation qui s'enrichit finalement de David "scar" Hodo, l'ouvrier en bâtiment, Randy Jones, le Cow Boy, et Glenn Hughes, le motard (Eric Anzalone prendra sa suite en 1995).
Enfin Phil Hurtt et Peter Whitehead prennent, eux, en charge les compositions ainsi que les costûmes.


Le groupe, maintenant au complet, commence par se faire connaître en Grande Bretagne avec les titres San Francisco en 1977 et Macho Man, l'année suivante.

Il faut attendre le retentissant YMCA en 1978 pour que Village People s'impose véritablement.
Le titre est un phénomène.
Toutes les discothèques font écho à YMCA qui se chante autant qu'il se danse.

L'année suivante c'est la déferlante In the Navy, qui matérialise quelques uns des fantasmes de la communauté homosexuelle, parfois de manière crue...
La chanson devient un outil de promotion pour l'US Navy qui n’hésite pas, pour les besoins du clip, à mettre à disposition, un porte-avion, plusieurs appareils et des centaines de Marines sur une base américaine de San Diego.

Contre toute attente, la protestation ne vient pas des autorités mais des journaux et des contribuables qui dénoncent l'utilisation de fonds publics et la mobilisation des moyens pour le clip.
Autant de scandales qui profitent finalement à la chanson.


La popularité des Village People est telle qu'a l'orée des années 80, leurs membres s'offrent un film Can't stop the music en 1980.
Le long métrage, réalisé par Nancy Walker dans lequel jouent également Steve Guttenberg, Valérie Perrine, Paul Sand et Bruce Jenner, est aussitôt récompensé par les prix du pire film et du pire scénario lors des Golden Ras Berry awards.

Un an plus tard, échaudés par cet échec, le groupe renonce à ses costumes traditionnels et adopte un look inspiré par le mouvement des nouveaux romantiques et sort l'album Renaissance qui n'est pas non plus un succès commercial escompté.

Les Village People, qui choisissent pour certains des carrières solos, préfèrent finalement s'orienter vers la production et crées leur propre maison, Sixuvus.
Ils peuvent ainsi, en toute liberté, produire leurs tournées ainsi que leurs CD et DVD, parmi lesquels Living in the Wildlife en 1990.

℗ & ©

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ENVOI EN COLISSIMO SUIVI

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21,90e INTERNATIONAL / MONDE

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