Fontenelle choisit, dans les Poésies pastorales, de s’éloigner du roman pastoral (dont le modèle par excellence est L’Astrée) pour revenir à la forme originelle de l’églogue versifiée telle qu’elle est pratiquée par Théocrite dans ses Idylles.
Fontenelle écrit bien des « petites pièces », conformément à l’étymologie de l’idylle : en effet l’eidyllion est un « diminutif comme l’est aussi epyllion ».
Dans un recueil composé seulement de dix, puis onze églogues, Fontenelle fait le choix d’une forme brève, en accord avec les jugements critiques émis, à partir des années 1660, sur les romans longs et complexes.