Touzery, Orléans, La Chapelle Saint Mesmin, Château des Hauts, château des évêques, circa 1870



[PG4261]
Catégorie : CDV > vues, views > France
Année : Circa 1870
Type : CDV, tirage albuminé, 6 x 10.5 cm, vintage albumen print
Format (cm): 6,5x10,5

vintage cdv albumen print - L'ancien Château des Hauts ou Château des Evêques est devenu en 1916 station sanitaire - hôpital sanatorium pour les tuberculeux.
Le château des Hauts est un château français situé à La Chapelle-Saint-Mesmin dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.
Le château des Hauts se situe sur le territoire de la commune de La Chapelle-Saint-Mesmin dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire, dans la région naturelle du Val de Loire, à l'Ouest d'Orléans.
L'édifice s'élève à environ 140 mètres de la rive nord de la Loire, à l'angle de rue des Hauts et de la rue du Château, à 400 mètres de la route départementale 2152 (ancienne route nationale 152).
Simple manoir au xve siècle, le château aurait été restauré sur ordre du roi de France Charles VII et selon la tradition plusieurs rois y auraient séjourné : Henri II, Charles IX. Ce dernier l'aurait fait restaurer pour sa maîtresse Marie Touchet. À la mort de celle-ci en 1638, sa fille Henriette de Balzac d'Entragues, maîtresse d'Henri IV aurait hérité du château.
Au xviiie siècle, le château devient le lieu de rencontre de l'aristocratie orléanaise et les jardins sont dessinés, dit-on, par André Le Nôtre.
En 1785, un acte le qualifie de « Maison des Vignes » et le représente comme étant « en la censive et mouvance de la seigneurie de La Chapelle Saint-Mesmin, membre dépendant de l'abbaye de Saint-Mesmin ».
Vers 1810, le parc est vaste de douze hectares et contient de nombreuses plantes rares et exotiques, certaines provenant d’échanges entre Mademoiselle Raucourt et le jardin du château de Malmaison de l'impératrice Joséphine de Beauharnais. Le catalogue des fleurs et plantes édité après sa mort comporte 463 lots.
En 1844, Jean-Jacques Fayet, évêque d'Orléans, décide de faire l'acquisition du domaine afin d'y édifier le « Petit Séminaire », actuelle maison de retraite Paul-Gauguin, et de faire du château sa résidence épiscopale. Celui-ci sera désormais connu sous le nom de « Château des Évêques ».
En 1850, Mgr Félix Dupanloup s'y installe.
Pendant la guerre franco-allemande de 1870, le château est occupé par des officiers de l'armée allemande.
À la chute du Second Empire, Mgr Félix Dupanloup y réunit les héritiers du trône de France afin de tenter de rétablir la monarchie.
À la suite du vote de la loi de séparation des Églises et de l'État à la fin de 1905, le château, qui dépendait alors du petit séminaire, reste inoccupé jusqu'en 1910, date à laquelle sa gestion est confiée au Ministère de la Guerre. À partir du 1er décembre 1915, le château sert d'annexe à l'hôpital complémentaire situé dans l'ancien petit séminaire, pour les malades atteints de la dysenterie, avec une capacité de 60 places. Le 1er mai 1916, le château devient station sanitaire pour militaires tuberculeux avec une capacité de 45 lits. Évacuée le 10 janvier 1919, la station sanitaire militaire du château est fermée le 8 février 1919. Peu après, le château devient station sanitaire mixte provisoire. Le 30 avril 1922, est prononcée la fermeture de la partie réservée aux hommes de la station sanitaire. N'y subsistent désormais que les femmes atteintes de tuberculose accompagnées de leurs enfants. Le 4 février 1922, les locaux sont attribués au Conseil général et la commission des hospices d’Orléans en assure l’administration et la gestion moyennant un loyer annuel de un Franc français. Entre 1923 à 1925, sous la direction de l’architecte départemental, de gros travaux sont réalisés : démolition de 16 bâtiments, dont l’ancienne ferme du château, le pigeonnier ainsi que les préaux nord et réaménagement du parc. En 1926, le château devient officiellement Sanatorium entièrement dévolu aux femmes. Afin de faire face à l'éducation des enfants accompagnant les mères malades, une classe mixte pour 66 enfants est créée en 1936. Pour réduire les coûts d'exploitation, le 24 avril 1936, la commission de surveillance décide d'aménager un jardin potager en procédant à l’achat d’un terrain adjacent d’une superficie de 3 585 m2 pour un prix de 8 500 FF. Un jardinier en chef est également recruté. En 1938, 45 agents composent le personnel de l'établissement. Le 1er septembre 1939, le sanatorium est réquisitionné par les autorités militaires et est classé comme hôpital auxiliaire. Une partie du personnel est mobilisée, l'autre est licenciée. Les malades doivent être évacués de l'établissement en l'espace de trois jours. Début 1940, le sanatorium est réservé aux soldats nord-africains atteints de tuberculose. Après la débâcle, les autorités allemandes y installent un lazaret. En 1942, elles réquisitionnent l’ensemble des bâtiments du sanatorium. En septembre 1944, l’établissement redevient un hôpital militaire français jusqu’en février 1946. D’importants travaux de réfection sont réalisés de 1947 à 1950, en vue de la réinstallation d’un sanatorium. Celle-ci s’effectuera le 1er juillet 1951, les locaux étant dévolus à l’armée américaine pour devenir un hôpital militaire jusqu’en 1968.
Peu après, le château sera utilisé comme centre de vacances.
En 2013, le château des Hauts est racheté par la société de services en ingénierie informatique orléanaise Pentalog, qui procède à sa rénovation pour en faire son siège social.
Parmi les propriétaires connus du château, on peut citer :
1593 : Jean Vêtus, seigneur de Villefallier et de La Chapelle ;
1629 : Jean Cahouet, seigneur de Senneville et de La Chapelle ;
1705 : François Genty, écuyer seigneur du Bois de Theuilli et de La Chapelle ;
1725 : Jean Toutin de Bondaroy, écuyer seigneur de Bondaroy ;
1735 : Jacques-Étienne Groteste de Tigny ;
1766 ou 1767 : Marin Groteste de Tigny et Claude Jacques Groteste de Tigny, trésoriers de France ;
1767 : Étienne Fleureau de Guillonville, seigneur de la Grille, la Noue, Gouffault ;
1783 : Laurent-René Ferrand, ancien fermier général du Roi ;
1785 : Charles-Léon de Tailleris, marquis de Perrigny, lieutenant du Roi ;
1790 : Élisabeth Tranquille de Brucourt, veuve de Louis Jumelin-Ducatel ;
1797 : Jeanne Marie Sophie Charrette de La Collinière, veuve de Victor Amédée Pittera-Marinis ;
1801 : Marie Henriette Simonot-Ponty ;
1816 : Étienne Jean Désiré Chemin de Beuvry, lieutenant-colonel de la garde à cheval à Paris ;
1844 : l'école ecclésiastique secondaire d'Orléans ;
1906 : conseil départemental du Loiret ;
2013 : société Pentalog.
Parmi les personnalités ayant résidé au château, on peut notamment citer :
?-? : Charles-Michel Campion (1734 - 1784), directeur des Fermes du Roi à Orléans, poète et dessinateur ;
1801-1815 : Françoise-Marie-Antoinette Saucerotte (1756-1815), dite mademoiselle Raucourt, actrice française ;
1844-1849 : Jean-Jacques Fayet (1786-1849), évêque d'Orléans ;
1846 : Jean-Baptiste-Henri Lacordaire (1802-1861), en religion le père Henri-Dominique Lacordaire, (1802-1861), religieux, prédicateur, journaliste et homme politique français, membre de l'Académie française, considéré aujourd'hui comme l'un des précurseurs du catholicisme libéral, fit un séjour au Château des Hauts, à l'invitation de Mgr Fayet.
1850-1878 : Félix Dupanloup (1802-1878), évêque d'Orléans.
L'édifice, situé dans un parc boisé d’un hectare, comprend un bâtiment flanqué de deux tours cylindriques datant du xve siècle, ouvrant sur une grande cour.
Au sud, un jardin et une terrasse donnent sur la Loire.
Le château est une propriété privée qui ne se visite pas.



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