Regardez mes autre ventes sur le même thème

Voir SCANs pour vérifier l'état de la CP


ATTENTION : si vous voyez des rayures verticales, elles ne sont pas sur la carte, elles sont dues au SCAN.

SI VOUS FAITES PLUSIEURS ACHATS, ATTENDEZ MA DEMANDE DE PAIEMENT OU FAITES-MOI UNE DEMANDE DE FACTURE.

CECI EVITE LE SURCOUT DES FRAIS.

Tarifs concernant les frais pour la France :

- Une enveloppe : 1,69€

- 2 enveloppes : 2,06€

- 3 enveloppes : 2,31€

A partir de 4 enveloppes : 2,95€ + 0,25€ par enveloppe  à partir de la 2ème

Pour une lettre ‘’suivie’’ : ajouter 0,5€ au total

 

Tarifs concernant les frais pour l’étranger :

- Une enveloppe : 3,32€

- 2 enveloppes : 3,75€

- 3 enveloppes : 4€

A partir de 4 enveloppes : 4,99€ + 0,25€ par enveloppe  à partir de la 2ème

Pour une lettre ‘’suivie’’ : ajouter 2,75€ au total  (6,07)

 

En cas d'achat de plusieurs enveloppes, ne payez pas tout de suite, sinon les frais s'additionnent.

 



L’abbaye Saint-Fortuné de Charlieu est une ancienne abbaye bénédictine située sur la commune de Charlieu, actuellement dans le département français de la Loire.

L'abbaye est fondée en 872 par le conte Boson, futur roi de Bourgogne cisjurane (en 879) et Ratbert, évêque de Valence en un lieu nommé Sornin que les moines rebaptisèrent Charlieu (carus locus). D'abord autonome, l'abbaye est ensuite rattachée à l'Ordre de Saint-Benoît (ou Ordre de Cluny) vers 930-940. Dès le xe siècle, l'église abbatiale abrite des reliques de Saint Étienne et de Saint-Fortuné; elle est agrandie afin de permettre aux pèlerins de circuler autour des reliques.


On peut supposer une baisse du nombre de moines au cours du siècle suivant, car l'église du ixe siècle tombe ensuite en ruines et doit être reconstruite au xie siècle. De plus, l'abbaye devient un prieuré en 10402.


Le prieuré ne compte plus que six moines à la veille de la Révolution française. Comme de nombreux monastères, il est alors sécularisé et vendu en biens nationaux et la plus grande partie de l'église est détruite : seul subsiste encore l'avant nef ou narthex.


L'abbaye bénéficie de multiples classements au titre des monuments historiques : liste de 1846 (fresques), liste de 1862 (abbaye), le 11 juin 1885 (La tour de la prison ou tour Philippe-Auguste), liste de 1889 (Ancienne maison abbatiale), le 14 mars 1928 (Substructions des anciennes églises Saint-Fortunat), le 2 septembre 2004 (Tour dite "de la Gendarmerie")3.


Description

L'église abbatiale Saint-Fortuné

Elle fut consacrée en 1094. Il n'en demeure que le premier niveau du narthex, à ouest, et les piliers de la première travée. Le reste de l'église a été démoli en 1800.


Elle a été fouillée en 1927 par les Amis des arts de Charlieu, et de nouveau de 1938 à 1957 par Elisabeth Read Sunderland4,5.


Les sculptures romanes

Les tympans de l’église prieurale Saint Fortuné de Charlieu sont tous trois remarquables à plusieurs titres. Ceux des portails nord, bien qu’altérés par la suppression des têtes des personnages, sont d’une remarquable qualité artistique, pour laquelle la grâce et la force tourbillonnante du mouvement des scènes de personnages le disputent au caractère éminemment décoratif de la multitude de motifs géométriques ou végétaux.


Portail de la façade ouest, début du xiie siècle

Abbaye de Charlieu - tympan ouest.jpg

C’est l’un des plus anciens tympans de l’époque romane sculptés intégralement. Il date des environs de 1100. Sa sobriété lui confère des lignes d’une surprenante modernité dans leur harmonie avec la courbe en demi-cercle. Celle-ci délimite la forme de la pierre dans laquelle la sculpture se développe en cuvette : le sculpteur a ménagé un renflement sur le pourtour du tympan, qui forme cadre. L’intérieur est davantage creusé que le linteau, ce qui réduit le poids de cette partie toute d’une pièce. Le linteau, pierre horizontale qui supporte le tympan, est creusé de manière superficielle, en « très bas relief », ce qui permet de lui conserver sa solidité. Le tympan figure un Christ dans une mandorle, porté par deux anges – figure qui sera fréquemment reprise dans les portails bourguignons. Les anges semblent au sol. Le linteau est orné des douze apôtres, assis sous des arcs en plein cintre. Ils tiennent un livre sur leur genou droit et lèvent la main gauche, en signe d’acclamation. Tout cela réfère à la parousie : le retour glorieux du Christ à la fin des temps.


Les portails de la façade nord, deuxième quart du xiie siècle

Ils sont reliés par leur thématique : alors que l’archivolte du portail principal est surmontée d’un gracieux et réaliste agneau de l’apocalypse, le linteau du petit portail représente les sacrifices d’animaux pratiqués sous la loi judaïque. Comme Charlieu est une abbaye clunisienne, c’est une interprétation de Pierre le Vénérable, qui fut abbé de Cluny, qu’il faudrait voir illustrée ici ; dans son traité contre Pierre de Bruys, il précise : « le bœuf, le veau, le bélier, la chèvre, arrosaient de leur sang les autels des juifs ; seul l’agneau de Dieu, qui efface les péchés du monde, repose sur l’autel des chrétiens. » Voilà le lien entre l’agneau et le bétail au sacrifice. L’exégète explique plus loin que le Christ, en changeant l’eau en vin aux noces de Cana, a voulu figurer l’eucharistie et le sacrement de l’autel. Or, ce sont justement les noces de Cana qui sont représentées au-dessus de ce linteau.


Le grand portail

Le tympan

Grand portail nord.JPG

Le Christ en gloire dans une mandorle est entouré des « quatre vivants » de l’Apocalypse de Jean : le tétramorphe, identifié dès le iie siècle aux quatre évangélistes. L’aigle, symbole de Jean, porte un rouleau dont le texte peut être reconstitué :


« Sanctus Johannes : seraphin stabant », qui semble faire allusion à la vision d’Isaïe quand Dieu lui apparaît (Is 6, 2-3, séraphins présentés plus loin sous la forme de dragons volants).

L’homme, qui représente Matthieu, à gauche du Christ, est accompagné de l’inscription : « Sanctus Mattheus Cherub… », les chérubins font partie de la vision apocalyptique d’Ezechiel (1, 5-25).

En bas à gauche est le lion, Saint Marc.

Enfin Saint Luc est le taureau.

Ces quatre vivants de l’Apocalypse étaient donc déjà les chérubins d’Ezéchiel, mentionnés sur ce tympan, et que le texte biblique décrit ainsi : « ils avaient une face d’homme, et tous les quatre avaient une face de lion à droite, et tous les quatre avaient une face de taureau à gauche, et tous les quatre avaient une face d’aigle. Leurs ailes étaient déployées vers le haut » (Ez 1, 10-11).


« Ainsi le tympan évoque les trois plus importantes visions apocalyptiques de la bible dans une seule image donnant une idée essentielle de la foi chrétienne médiévale » 6 : la vision d'Isaïe, celle d'Ezéchiel, auxquelles réfèrent respectivement les séraphins et les chérubins rappelés par les inscriptions, et celle de saint Jean.


De chaque côté de l’archivolte supérieur, les vieillards de l’apocalypse de Saint Jean dansent et jouent du rebec, les 24 rosettes symbolisent leur nombre exact, l’agneau de l’apocalypse couronne la composition.


La végétation, abondante dans les frises, joue un rôle important : À la base de la mandorle, elle revêt un sens symbolique : le Christ est le fruit ou la fleur de cette mystérieuse branche qui s’ouvre de part et d’autre de l’amande : il pourrait s’agir de l’arbre de vie. Ce végétal est dans la vision de Saint Jean un symbole rédempteur et sotériologique : « heureux ceux qui lavent leur robes afin d’avoir droit à l’arbre de vie et d’entrer par les portes de la ville… »


La vision d’Ezéchiel contient aussi une référence aux arbres miraculeux dont les feuilles ont un pouvoir curatif. Cet arbre, dans la pensée médiévale, est inséparable de la croix. (l’arbre croix) Le pied avant droit de l’agneau, qui porte habituellement la croix ou la flamme, repose sur un point qui semblerait être le départ d’un petit arbre, d’une branche ou d’un arbuste naissant de l’archivolte : l’agneau en serait, là encore, le fruit.


Ainsi, le tympan de Charlieu semblerait associer des éléments des derniers chapitres de l’apocalypse (l’arbre de vie du paradis) et des premiers chapitres qui donnent la vision des vieillards et des quatre bêtes. On retrouve cette association peu fréquente dans un narthex du xie siècle, à San Pietro al Monte à Civate. Au-dessus de l’agneau, un petit panneau encadré a contenu une croix.(xviiie siècle).


Au linteau

Les douze apôtres, comme annoncé pour le Jugement (Mt 19, 28), sont assis devant une surface où sont tracés les empilements des pierres d’un mur, qui peut symboliser le mur de Jérusalem, les douze apôtres marquant les douze portes de la cité sainte, en un thème populaire dans les monuments du troisième quart du xiie siècle. Les trois figures au centre sont la vierge et deux anges. Le mur en arrière–plan des apôtres ne se retrouve pas autour de ces trois images. Ici placée, la vierge figure comme un intercesseur.


Encadrement du porche

Des motifs géométriques et végétaux d’inspiration orientale : grecques, festons et rubans plissés, comme au portail nord de Paray-le-Monial. Sur les pieds-droits (piliers latéraux) et les voussures (encadrement en demi-cercle dont l’ensemble forme l’archivolte) : rinceaux variés, fleurette, damiers, palmettes, rubans plissés, arcs, grecques. Aux impostes des piédroits : Le roi David, à gauche, et Boson, roi de Bourgogne et de Provence, qui porte l’abbaye, dont il aurait été un bienfaiteur. À droite, Jean-Baptiste, vêtu d’une peau de bête, et l’évêque Ratbert, fondateur de l’abbaye. Au montant gauche de la porte sous le linteau : la luxure, femme enlacée d’un serpent et dont le sein est dévoré par un crapaud.


Le petit portail

Au tympan

Abbaye de Charlieu petit portail.JPG

Les noces de Cana, donc, le premier miracle du Christ. On y devine le Christ entre la Vierge et un disciple, leurs têtes ôtées à la révolution prenaient place au centre de limbes de grande taille.


L’archivolte

Elle porte les six personnages de la Transfiguration, présentée par les trois évangiles synoptiques : de droite à gauche saint Pierre, le prophète Élie, Moïse, le Christ (IHS), saint Jean et saint Jacques. Cette scène est une nouveauté dans les programmes de façades des années 1140-1150.


Sous le linteau

Trois personnages au chapiteau de droite : le Christ en chasuble offrant le saint sacrifice, assisté par Saint Pierre et Saint Paul dans la Jérusalem céleste.


Une grande qualité artistique : de la composition aux infimes détails

L’artiste qui a sculpté ces portails n’a pas craint dans le grand tympan les courbes aiguës des manteaux. Le triangle et l’ovale dominent la composition, en créant des lignes de force. Cependant, au mouvement et à l’énergie sont associés la délicatesse et la légèreté par l’usage abondant des petits évidements, dans le pelage frisé du mouton ou dans la dentelle des frises, jusque dans le recours aux trous ronds, encore utilisés pour mettre en valeur le mouvement circulaire des étoffes à l’extrémité des plis (par exemple à la nappe des noces de Cana) ou encore ceux, minuscules, percés au trépan, entre les orteils.


Le cloître

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

Le réfectoire

Le réfectoire s'ouvrait sur la galerie sud du cloître. Abandonné, devenu propriété privée, il a été démoli. En janvier 1844, Prosper Mérimée a signalé à la Commission des monuments historiques la présence de peintures romanes dans le réfectoire. Le peintre Alexandre Denuelle a été envoyé pour en faire une copie et des vestiges son déposées au Musée de Cluny. Au cours de la démolition du réfectoire, on a déposé le bas-relief de l' Annonciation provenant de la chaire du lecteur. Il a d'abord été replacé dans la chapelle des Ursulines avant d'être récemment déposé7.


Le Logis du Prieur8


Le Logis du Prieur côté jardin (sud).

Dès le XVe siècle, de même qu’à Cluny, le prieur ne vivait plus avec ses moines mais dans un hôtel particulier adjacent.


Les travaux de construction du Logis du Prieur de Charlieu furent entrepris par Antoine Geoffroy, prieur commendataire cité dans les textes du 14 octobre 1487 à 1498, puis poursuivis par Jean de la Magdelaine, prieur, cité de 1509 à 1527. Les armoiries familiales de ce dernier se trouvent en plusieurs endroits du bâtiment et particulièrement au-dessus d’une des portes d’entrée du logis. Le bâtiment semble avoir été terminé en 1514.


Pour le construire, on s’est servi de bâtiments préexistants parmi lesquels se trouvait peut-être l’infirmerie. Le plan montre qu’on a même encastré à l’intérieur  du logis une grande tour carrée qui pouvait avoir fait partie des fortifications du monastère du Xe siècle.


Au cours du XVIIIe siècle, la chambre du Prieur (ou chambre de l’Evêque car plusieurs prieurs furent évêques d'Autun), au rez-de-chaussée, fut embellie par de belles boiseries dans le style Louis XV.


Après le départ des moines, lors de la vente des biens nationaux, le logis du Prieur est adjugé à mademoiselle Antoinette-Pierrette Buynand (sœur de l’un des moines) pour le prix de 11500 Livres.


Quelques années après, Mademoiselle Buynand et Don Samoël (l’un des deux derniers moines au moment de ) firent « don » de l’ensemble du bâtiment au Grand Séminaire de Lyon pour implanter à Charlieu un petit séminaire puis pour y loger les prêtres de la paroisse. Le presbytère de l’époque était devenu totalement insalubre et la municipalité ne pouvait le réparer faute de moyens.


Le 23 juillet 1839 le Grand Séminaire de Lyon ne pouvant plus supporter les charges d’entretien du logis du prieur, le vendait en adjudication. Il fut acheté par un industriel charliendin Monsieur Hugand, filateur, (dont l’usine était peut-être à l’emplacement de l’ancienne caserne des pompiers aujourd’hui démolie dans l’ile Hugand).



La salle du cercle.

En 1824, Monsieur le Curé Terrel et le Maire Jean Marie Guinault demandent à la congrégation des Frères Maristes, récemment fondée par Marcellin Champagnat,  d’ouvrir une école de garçons à Charlieu. Avant de pouvoir disposer de l’ancien couvent des Capucins (actuel Lycée Jérémie de la Rue ) les Frères ouvrent une première école dans les locaux du logis du Prieur et plus particulièrement dans la salle dite actuellement «salle du cercle ».


Le 23 décembre 1850, Monsieur Hugand vendait la propriété à la « Fabrique » de la paroisse de Charlieu pour le prix de 25000 francs. Nous trouvons, alors sur l’acte de vente, les  signatures de Mr Joseph Hugand, de Sabine Carter (ou Caster) son épouse, de Mr Chevignon curé, Denis Matray, trésorier de la paroisse, Antoine Masson, ancien greffier, Benoît Villeret, ancien huissier, Louis Pierrat, médecin, Claude Tillard de Tigny, avocat, tous membres du conseil paroissial et domiciliés à Charlieu. L’acte a été signé en l’étude de Me Jean-Marie Guinault.


Cette vente se faisait avec le plein accord de la municipalité de Charlieu qui déclarait au cours de sa délibération du 2 mai 1850 : « ….qu’il est tout à fait à désirer que la paroisse devienne propriétaire de l’ancien prieuré … que ce bâtiment était depuis longtemps habité par le Curé, que l’ancien presbytère est vacant et superflu…..car celui-ci ne pouvait être utilisé convenablement qu’avec beaucoup de réparations et que la ville a des capitaux à rembourser. » L’autre presbytère sera vendu aux enchères publiques avec une mise à prix de 5000 francs.


L’achat par la paroisse du Logis du Prieur courait un risque, car sensiblement à la même époque, le 24 juillet 1850, le même Conseil municipal revenait sur un projet de 1832, définitivement abandonné en 1869 : le prolongement de la rue de jusqu’à la rue Dorian avec démolition de la tour Philippe Auguste et d’une partie du Logis du Prieur !


Le bâtiment est classé en 1889.


Les lois de séparation sont votées au début du XXe siècle avec  spoliation des biens de l’Église par l’État. Le 12 janvier 1906, une protestation écrite des membres du conseil de fabrique  de la paroisse de Charlieu adressée au Ministère des Cultes reste sans réponse. Cette protestation est signée par l’abbé Bourrat, curé, par Messieurs Vadon et Capony et d’autres signatures illisibles. La paroisse est  restée propriétaire pendant 56 ans. La propriété est alors remise par la direction générale des domaines à l’Hôpital Hospice de Charlieu.


La commission administrative de l’Hôpital Hospice conserve la vocation du bâtiment qui demeure le logement des prêtres de la paroisse de Charlieu moyennant un loyer modeste. Tout au long du XXe siècle  la paroisse effectue des travaux dans les locaux d’habitation pour tenter de les rendre plus confortables.



Le dortoir des moines, au-dessus de la salle capitulaire.

Outre le bâtiment principal au sud de l’Abbaye,  la paroisse dispose de nombreux locaux annexes, « salle du cercle », dortoir des moines (servant de grenier), parloir et cave dans  l’aile ouest, garage et anciennes écuries à l’est. La chapelle du Prieur est, elle, ouverte à la visite. Des travaux y sont effectués par les monuments historiques en 1922 et le carrelage reconstitué en 1935/1936 avec la participation financière de l’Hôpital Hospice et de des Amis des Arts. En 1962  la réfection des grandes toitures de l’aile sud nécessite une lourde participation financière de l’Hôpital. Ces travaux sont inaugurés en 1965.


En 1969 l’abbé Deloge, Curé de Charlieu, permet l’installation du Groupe de Recherches Archéologiques de Charlieu dans l’ancien dortoir des moines. Le groupe y crée alors une salle d’exposition et des locaux pour sa bibliothèque et  son dépôt de fouilles.


En 1971, il met à la disposition des Amis des Arts le parloir du monastère. L’association y installe une partie de ses collections lapidaires.


Les  toitures de l’aile ouest et de la chapelle du prieur sont dans un état déplorable et nécessitent de très gros travaux.. C’est pourquoi Monsieur Bay, maire de Charlieu, président de la commission administrative de l’hôpital et conseiller général du canton de Charlieu, négocie avec le département de la reprise, pour le franc symbolique, de l’ensemble de ces bâtiments. Cette reprise est effective en 1977.


La Société des Amis des Arts récupère également la cave du presbytère attenante au parloir. Elle transforme ce local en musée d’art religieux en 1984.


Les grands travaux de réfection des toitures de l’aile ouest et de la chapelle du Prieur sont réalisés, en plusieurs tranches, sur une longue période entre 1975 et 1993.


En juin 1993, les prêtres de la paroisse quittent le logis du Prieur.


La façade sud du Logis du Prieur ainsi et ses huisseries sont entièrement réhabilitées en 2007/2008.