C'est en 1964, dans un article anonyme du magazine Time que le terme « op art » fut utilisé pour la première fois. En avril- est organisée l'exposition « Nouvelle tendance : propositions visuelles du mouvement international » au Musée des arts décoratifs à Paris. À New York, en 1965, l'art optique connut une reconnaissance internationale avec l'exposition du MoMA de New York intitulée « The Responsive Eye » (« L'œil réceptif »), organisée par William G. Seitz, qui influença la popularisation de l'op art aux États-Unis, et en Europe d'où il était originaire. Mais cette tendance apparaissait partout dans le monde. Les tableaux présentaient des surfaces traitées de manière graphique qui déclenchaient des réactions visuelles extraordinaires chez le spectateur. Ambiguïtés spatiales et sensations de mouvement étaient engendrées par divers procédés, dont la manipulation de dessins géométriques et éventuellement juxtaposition de couleurs intenses. À Paris, ce mouvement, comme l'art cinétique ou l'art concret est défendu par la galerie Denise René.