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Jules Ferry, né le 5 avril 1832 à Saint-Dié (Vosges) et mort le 17 mars 1893 à Paris, est un homme d'État français.


Opposant à l'Empire, il est après la chute de celui-ci, en 1870, membre du gouvernement provisoire et, pour quelques mois, maire de Paris.


Plusieurs fois ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts entre 1879 et 1883, il est l'auteur des lois restaurant l'instruction obligatoire et gratuite. Ainsi vu comme le promoteur de « l'école publique laïque, gratuite et obligatoire », il a été considéré, plusieurs décennies après sa mort, comme un des pères fondateurs de l'identité républicaine.


Il est président du Conseil des ministres de 1880 à 1881 et de 1883 à 1885. Montrant un fort engagement pour l'expansion coloniale française, en particulier dans la péninsule indochinoise, il doit quitter la tête du gouvernement en raison de l'affaire du Tonkin.


Mort trois semaines après avoir été élu président du Sénat, il est inhumé à Saint-Dié-des-Vosges.


Jules François Camille Ferry est le fils de Charles-Édouard Ferry, avocat, et d’Adèle Jamelet. C'est une famille catholique vosgienne de fondeurs de cloches établie à Saint-Dié en 17182, et, en 1794, les Ferry sont à la tête d’une tuilerie.


François-Joseph Ferry, grand-père de Jules, fut maire de la ville ; son fils Charles-Édouard, libre-penseur, se marie avec Adèle Jamelet, dont il a trois enfants : Jules (1832-1893), Charles (1834-1909) et Adèle (1826-1871)3.


Formation

Élève au collège de Saint-Dié jusqu'en 1846, puis au lycée impérial de Strasbourg (actuellement lycée Fustel-de-Coulanges), il est ensuite étudiant à la faculté de droit de Paris.


Carrière professionnelle

Il devient un avocat réputé et se passionne pour la chose publique, se spécialisant rapidement dans la défense des républicains.


Il collabore régulièrement aux journaux La Presse, Le Courrier de Paris, Le Temps.


Vie privée et familiale

Le 8 juillet 1875, les francs-maçons donnent une grande solennité à sa réception par le Grand Orient de France (loge « La Clémente Amitié »). Il y est reçu en même temps que Littré et que Grégoire Wyrouboff, autres disciples d'Auguste Comte. Dans une lettre adressée à Ch Cousin, président de la loge, celui-ci déclare : Ayant à faire une confession intellectuelle devant ceux qui veulent bien m'admettre parmi leurs frères, je déclare adhérer aux principes de philosophie morale que j'ai trouvés, il y a une quinzaine d'années dans les livres du fondateur de la philosophie positive. Une grande publicité est faite au discours que Littré prononce à cette occasion, et la presse en donne un large écho. Par la suite, Ferry appartient à la loge « Alsace-Lorraine ».


La même année, Jules Ferry épouse la fille de l'industriel Camille Risler, Eugénie Risler, de dix-huit ans sa cadette, issue d'une famille protestante et républicaine ayant fait fortune dans l'industrie à Thann en Alsace, et dont la dot est de 500 000 francs. Le mariage est célébré dans la mairie du huitième arrondissement de Paris. Cette union offre à Ferry un accès au réseau de la haute bourgeoisie locale et parisienne. Charles Risler, frère de la mariée deviendra maire du septième arrondissement de Paris sept années plus tard.


Le couple fait construire un chalet suisse, résidence secondaire, sur les contreforts du massif forestier du Kemberg à Saint-Dié-des-Vosges, mais réside le plus souvent à Paris, dans l'hôtel particulier construit par le frère adoré de Jules, Charles Ferry au 1 rue Bayard. Sans descendance directe, Jules reporte toute son affection sur son neveu Abel Ferry, qu'il adopte, le faisant son unique héritier.


Opposant actif au Second Empire, il connaît la notoriété en publiant en 1868 une série d'articles pamphlétaires humoristiques contre le préfet de la Seine Haussmann, fustigeant la gestion opaque du financement de ses travaux parisiens : Les Comptes fantastiques d’Haussmann.


Il est élu député républicain de la 6e circonscription de Paris en mai 1869.


Ennemi déclaré de l'Empire, républicain convaincu, Jules Ferry avait pris place au palais dans le groupe des opposants, avec Charles Floquet, Émile Durier, Ferdinand Hérold, Anne-Charles Hérisson, Jean-Jules Clamageran, Amaury Dréo, Clément Laurier, Léon Gambetta. Il est impliqué dans le fameux procès des Treize en 1864 ; avec Garnier-Pagès et Lazare Carnot, treize républicains, qui s’étaient réunis chez Garnier-Pagès peu avant des élections à Paris, sont arrêtés pour réunion non autorisée et condamnés à 500 francs d’amende.


Le 4 septembre 1870, il devient membre du gouvernement de la Défense nationale. Nommé maire de Paris le 15 novembre 18708,9, il a la charge, au demeurant quasi impossible, d'assurer le ravitaillement de la capitale assiégée par l'armée prussienne. Les restrictions alimentaires qu'il impose lui valent les surnoms de « Ferry-Famine » et « Ferry l'affameur ». Une commission mixte de l'enseignement est instaurée. Cette commission est composée de femmes et d'hommes compétents en matière d'instruction. Dans les rapports de cette commission, figure déjà l'affirmation de gratuité et d'obligation que l'on retrouve dans les lois scolaires promulguées sous son ministère.


Dès le premier jour de l'insurrection de la Commune de Paris, adversaire résolu des fédérés, il fuit la ville. Cependant, il conserve officiellement la fonction de maire jusqu'au 5 juin 18718.


Aux élections du 8 février 1871, il se fait élire représentant des Vosges à l'Assemblée nationale, siège qu'il conserve jusqu'en 1889. Il est chargé de négocier la frontière sur la ligne de crête vosgienne; intransigeant sur les principes, il ne lâche rien. C’est une expérience douloureuse, car les négociateurs dissèquent son arrondissement natal et l’Alsace, où avait vécu une partie de sa famille, rejoint désormais le Reich allemand.


Jules Ferry, chef de file de la majorité départementale, candidat républicain en face de Louis Joseph Buffet, est élu le 8 octobre 1871 conseiller général du Thillot. Le jeune vice-président du Conseil général suscite l'ire des autorités administratives. Adolphe Thiers décide, afin de le protéger, de l'éloigner des Vosges encore occupées par les troupes prussiennes, en l'envoyant à Athènes résoudre, avec rang d'ambassadeur, le différend entre les gouvernements grec, français et italien au sujet des mines du Laurion (1872–1873). À son retour en France, il devient l'un des chefs de l'opposition républicaine jusqu'à l'élection de Jules Grévy à la présidence.