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André Maurice Jean Allioux-Luguet dit André Luguet, né le 15 mai 1892 à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne) et mort le 24 mai 1979 à Cannes (Alpes-Maritimes), est un acteur, un réalisateur et un scénariste français.
Fils du directeur de l'Alhambra de Bruxelles Maurice Charles Dominique Allioux-Luguet (né en 1857), et de la comédienne Albertine Augustine Lainé (1865-1901), pensionnaire du Théâtre-Français, André Luguet a eu très tôt la vocation du métier d'acteur. Il fait ses études en France et en Grande-Bretagne. Parlant couramment l'anglais, il débute dans un théâtre londonien et poursuit sa formation au Conservatoire de Paris.  

Il fut pilote lors de la Première Guerre mondiale notamment à bord du Caudron G3.

La carrière cinématographique d'André Luguet commence avant la Première Guerre mondiale : on le voit dans des films de Léonce Perret (L'Âme du violon, 1911) ou de Louis Feuillade (Jeune fille moderne, 1912). Il se spécialise dans des rôles de jeune premier plein d'humour et de désinvolture. Son charme lui vaut d'être réclamé par Hollywood. Du côté des planches, il intègre à son tour la Comédie-Française en 1925 dont il est sociétaire de 1927 à 1932.

Jacques Feyder le dirige en 1930 dans Le Spectre vert et en 1931 dans son premier film parlant, Si l'empereur savait ça. André Luguet tourne à un rythme soutenu, tantôt à la MGM, tantôt chez Warner, dans des productions strictement américaines ou des remakes traduits par des Européens (Buster se marie, 1931, co-dirigé par Claude Autant-Lara ; Quand on est belle, id., d'Arthur Robison).

De retour en France, il campe de nombreux personnages dans la tradition du théâtre de boulevard (Bourrachon, 1935, de René Guissart ; Les Amants terribles, 1936, de Marc Allégret) qui lui assurent un statut de vedette.

Sous l'Occupation, André Luguet interprète des personnages de séducteur aux tempes grisonnantes (Le mariage de chiffon, 1941, de Claude Autant-Lara). Après la Seconde Guerre mondiale il se trouve relégué au second plan ; son style très british le conduira à incarner le major Thompson en 1955.

Puis il se trouvera souvent cantonné dans des rôles de vieux beaux, comme dans Une Parisienne (1957) de Michel Boisrond, dans Les Racines du ciel (1958) de John Huston et Sacrée Jeunesse d'André Berthomieu en 1958.

Il est également l'auteur de quelques pièces.

André Luguet se retire à la fin des années 1960 et mène une retraite paisible sur la Côte d'Azur jusqu'à sa mort.

Il a deux enfants : Pierre Luguet et l'actrice Rosine Luguet.

Il est inhumé à Cagnes-sur-Mer au cimetière ancien1.

Filmographie
Période muette
1909 : La Fille du contrebandier de Georges Le Faure
1911 : L'Âme du violon de Léonce Perret
1911 : On ne joue pas avec le cœur de Léonce Perret : (Pierre Morin)
1911 : La Fille du Margrave de Léonce Perret
1911 : Comment on les garde de Léonce Perret : Lède
1911 : Comment on les prend de Léonce Perret : Georges Desclos
1911 : Irma et le cor - Une production Gaumont
1911 : Les Béquilles de Léonce Perret : L'acteur
1911 : La Demoiselle du notaire de Louis Feuillade
1911 : Le Mariage de Zanetto de Léonce Perret : (Zanetto)
1912 : Les Blouses blanches de Léonce Perret
1912 : La Chrysalide - Une production Gaumont
1912 : La Faute de Madame Pinchard - Une production Gaumont
1912 : Sérénade méritée - Une production Gaumont
1912 : Stratagème - Une production Gaumont
1912 : Les Surprises de l'amour - Une production Gaumont
1912 : Le Délire de la belle maman - Une production Gaumont
1912 : La Gloire et la douleur de Ludwig van Beethoven de Georges-André Lacroix
1912 : La Perle égarée de Henri Fescourt
1912 : La Conversion d'Irma de Louis Feuillade
1912 : Androclès de Louis Feuillade
1912 : L'Espalier de la marquise de Léonce Perret
1912 : Les Cloches de Pâques de Louis Feuillade : Sandrino Riccardi
1912 : Jeune fille moderne de Louis Feuillade
1912 : La Leçon d'amour de Louis Feuillade
1912 : Marquisette et troubadour de Léonce Perret
1912 : Nanine, femme d'artiste de Léonce Perret
1912 : Notre premier amour de Léonce Perret
1913 : Bagnes d'enfants de Émile Chautard
1913 : Le Ménestrel de la reine Anne de Louis Feuillade
1913 : La Robe blanche de Louis Feuillade : (Le fils)
1913 : Le Mort qui tue de Louis Feuillade - épisode du ciné-roman Fantômas : (Jacques Dollon)
1913 : À l'ombre de la guillotine de Louis Feuillade - épisode du ciné-roman Fantômas
1913 : Juve contre Fantômas de Louis Feuillade - épisode du ciné-roman Fantômas
1913 : Le Coup de foudre - Une production Gaumont
1913 : Léonce à la campagne de Léonce Perret : (Un invité)
1913 : Léonce et Toto de Léonce Perret: (Le promeneur)
1914 : Peine d'amour de Henri Fescourt
1914 : Manon de Montmartre de Louis Feuillade
1914 : Le Faux Magistrat de Louis Feuillade - épisode du ciné-roman Fantômas
1914 : Fantômas contre Fantômas de Louis Feuillade - épisode du ciné-roman Fantômas
1915 : France d'abord de Henri Pouctal
1917 : Les Vieilles Femmes de l'hospice de Jacques Feyder
1920 : Les Cinq Gentlemen maudits de Luitz-Morat : (Le Guérantec)
1921 : Le Talion de Charles Maudru
1921 : L'Empereur des pauvres de René Leprince
1922 : L'Écran brisé de René d'Auchy
1923 : Soirée mondaine de Pierre Colombier : (Gaëtan de Bernières)
1926 : Pour régner de André Luguet
1927 : La Revue des revues de Alex Nalpas et Joe Francis : (Georges Barsac)
1929 : La Voix de sa maîtresse de Roger Goupillières - court métrage -
Période 1930/1939
1930 : Le Spectre vert de Jacques Feyder : (Lord Montague)
1930 : Si l'empereur savait ça de Jacques Feyder : (Le capitaine Kovacs)
1930 : Le Père célibataire de Arthur Robison
1930 : Monsieur le Fox de André Luguet et Hal Roach : (Louis Le Boy)
1931 : Buster se marie de Edward Brophy et Claude Autant-Lara
1931 : Cœur de lilas de Anatole Litvak : (L'inspecteur André Lucot)
1931 : Quand on est belle de Arthur Robison : (M. Broekton, le patron)
1931 : L'Amour à l'américaine de Claude Heymann : (Gilbert latour)
1931 : Le Génie fou (The Mad Genius) de Michael Curtiz : (Le comte Robert Renaud)
1931 : Gloria de Yvan Noé et Hans Behrendt : (Pierre Latour, l'aviateur)
1932 : Le Bluffeur de André Luguet et Henry Blanke + adaptation et dialogue : (Gar Evans)
1932 : Jewel Robbery de William Dieterle : (Le comte André)
1932 : L'Homme qui jouait à être Dieu (The Man who played God) de John G. Adolfi
1932 : Jenny Lind de Arthur Robison : (Paul Brandt)
1932 : Love is a racket de William A. Wellman : (Max Boncour)
1932 : La Poule de René Guissart : (Frédéric Chapuis)
1932 : Une faible femme de Max de Vaucorbeil : (Henri Fournier)
1933 : Matricule 33 de Karl Anton : (André cartaud / François Villard)
1933 : Il était une fois de Léonce Perret : (Patrick)
1934 : Le Monde où l'on s'ennuie de Jean de Marguenat : (Roger de Cérau)
1934 : Le Rosaire de Gaston Ravel et Tony Lekain : (Gérard Delaval)
1934 : Jeanne de Victor Tourjansky : (André Savignolli)
1935 : Bourrachon de René Guissart
1935 : Samson de Maurice Tourneur : (Jérôme "Jessie" Le Govain)
1936 : Les Amants terribles de Marc Allégret : (Daniel Fournier)
1936 : À nous deux, madame la vie de Yves Mirande et René Guissart : (Jean)
1937 : L'Escadrille de la chance de Max de Vaucorbeil : (Harry)
1937 : La Dame de pique de Fedor Ozep : (Iretski)
1937 : Êtes-vous jalouse ? de Henri Chomette : (Lucien Moreuil)
1938 : Alexis gentleman chauffeur de Max de Vaucorbeil + Scénariste et dialoguiste : (Alexis de Saint-Grisol)
1938 : La Vie des artistes de Bernard-Roland
1938 : L'Avion de minuit de Dimitri Kirsanoff
1939 : Tempête de Dominique Bernard-Deschamps : (Pierre Desmarets)
1939 : Battement de cœur de Henri Decoin : (Le comte d'Argay, l'ambassadeur)
1939 : Jeunes filles en détresse de Georg Wilhelm Pabst : (Maître Jacques Presles)
Période 1940/1949
1940 : Le Collier de chanvre de Léon Mathot : (Anthony Gethryn)
1941 : Boléro de Jean Boyer : (Rémi)
1941 : Le Mariage de Chiffon de Claude Autant-Lara : (Le duc d'Aubières)
1941 : Le Dernier des six de Georges Lacombe : (Santerre)
1942 : Mademoiselle Béatrice de Max de Vaucorbeil : (Hubert de Sainte-Croix)
1942 : L'Inévitable Monsieur Dubois de Pierre Billon : (Claude Orly)
1942 : Signé illisible de Christian Chamborant : (Carlier)
1942 : L'Honorable Catherine de Marcel L'Herbier : (Pierre Morland)
1942 : La Femme que j'ai le plus aimée de Robert Vernay : (L'avocat)
1943 : L'Homme qui vendit son âme de Jean-Paul Paulin : (Martial)
1943 : Arlette et l'Amour de Robert Vernay : (Le comte Raoul de Tremblay-Matour)
1944 : Mademoiselle X de Pierre Billon : (Dominique Sigard)
1944 : Farandole de André Zwobada : (Le banquier)
1944 : Florence est folle de Georges Lacombe : (Jérôme Benoîst)
1946 : Au petit bonheur de Marcel L'Herbier : (Alain Plessis)
1946 : Six heures à perdre de Alex Joffé : (Le voyageur et le président Léopold de Witt)
1947 : Une jeune fille savait de Maurice Lehmann : (Bernard Levaison)
1947 : L'aventure commence demain de Richard Pottier : (M. Bentley et Maxime Delcroix)
1948 : Bonheur en location de Jean Wall : (Gérard de Saint-Aignan)
1948 : Tous les deux de Louis Cuny : (Jean Defert)
1949 : La Patronne de Robert Dhéry
Période 1950/1959
1951 : Nous irons à Monte-Carlo de Jean Boyer : (M. Chatenay-Maillard)
1951 : We go to Monte-Carlo/Monte Carlo baby - Version anglaise du film précédent -
1953 : Le Père de Mademoiselle de Marcel L'Herbier et Robert-Paul Dagan : (M. Marinier)
1953 : Les Amoureux de Marianne de Jean Stelli : (M. Duboutois)
1954 : Madame du Barry de Christian-Jaque : (Le roi Louis XV)
1954 : Les Deux Orphelines - (Le due orfanelle) de Giacomo Gentilomo : (Le comte de Lignières)
1955 : Les Carnets du major Thompson de Preston Sturges : (M. Fusilklard)
1956 : Lorsque l'enfant paraît de Michel Boisrond : (Charles Fouquet)
1956 : C'est arrivé à Aden de Michel Boisrond : (Le Gouverneur)
1957 : Mimi Pinson de Robert Darène : (M. Stevenson)
1957 : Méfiez-vous fillettes de Yves Allégret : (Spade)
1957 : Une Parisienne de Michel Boisrond : (Alcide laurier)
1958 : Faibles femmes de Michel Boisrond : (M. Ferral, le père de Julien)
1958 : Sacrée Jeunesse d'André Berthomieu : (Thomas Longué)
1958 : Les Racines du ciel - (The roots of heaven) de John Huston : (Le gouverneur)
1959 : Suspense au Deuxième Bureau de Christian de Saint-Maurice : (Le chef du Deuxième Bureau)
Période 1960/1969
1960 : Comment qu'elle est de Bernard Borderie
1960 : Callaghan remet ça de Willy Rozier
1961 : Paris Blues de Martin Ritt : (René Bernard)
1962 : Le Grand Duc et l'Héritière - (Love is a ball) de David Swift : (Maurice Zoltan)
1963 : Une ravissante idiote de Édouard Molinaro : (Sir Réginald Dumfrey)
1964 : Un monsieur de compagnie de Philippe de Broca : (Le grand-père)
1964 : Comment épouser un premier ministre de Michel Boisrond : (Le premier ministre)
1964 : L'Enfer de Henri-Georges Clouzot - resté inachevé - (Duhamel)
1965 : La Seconde Vérité de Christian-Jaque
1965 : Pleins Feux sur Stanislas de Jean-Charles Dudrumet : (Le colonel de Sailly)
1968 : La Prisonnière de Henri-Georges Clouzot - ""simple apparition en invité au vernissage qui dit "C'est simple, mais ça existe"
1969 : La Maison de campagne de Jean Girault : (Le baron de Bocquigny)
Télévision
1961 : L'alibi d'Albi de Jean Vernier
1962 : Les célibataires réalisation Jean Prat :
1967 : Le Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux, réalisation Marcel Bluwal : M. Orgon
1967 : Au théâtre ce soir : Lorsque l'enfant paraît d'André Roussin, mise en scène de l'auteur, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
1968 : Cinq jours d'automne de Pierre Badel
1970 : Le Lys dans la vallée de Marcel Cravenne
1970 : Ne vous fâchez pas Imogène de Lazare Iglesis
1971 : Au théâtre ce soir : La Collection Dressen de Harry Kurnitz, adaptation Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Jacques-Henry Duval, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
1971 : Robert Macaire de Pierre Bureau (téléfilm) : le baron
1972 : Les Rois maudits, feuilleton télévisé de Claude Barma : Monsieur de Bouville
Théâtre
Avant la Comédie-Française
1919 : Souris d'hôtel de Marcel Gerbidon, Théâtre Femina
1920 : Une faible femme de Jacques Deval, Théâtre Femina
1921 : La Tendresse d'Henry Bataille, Théâtre du Vaudeville
1922 : La Belle Angevine de Maurice Donnay et André Rivoire, Théâtre des Variétés
1922 : L'Homme du soir de Rip, Théâtre des Capucines
1922 : Simone est comme ça d'Yves Mirande et Alexis Madis, Théâtre des Capucines
1923 : Les Vignes du seigneur de Robert de Flers et Francis de Croisset, Théâtre du Gymnase
1923 : Madame, opérette d'Albert Willemetz, musique Henri Christiné, Théâtre Daunou
1924 : Si je voulais... de Paul Géraldy et Robert Spitzer, Théâtre du Gymnase
Carrière à la Comédie-Française
Entrée à la Comédie-Française en 1925
Sociétaire de 1927 à 1932
373e sociétaire
1925 : La Nuit des amants de Maurice Rostand, Comédie-Française
1925 : Robert et Marianne de Paul Géraldy, Comédie-Française
1926 : Le Cœur partagé de Lucien Besnard, Comédie-Française
1928 : Le Métier d'amant d'Edmond Sée, Comédie-Française
Après la Comédie-Française
1929 : L'Ennemie d'André-Paul Antoine, mise en scène René Rocher, Théâtre Antoine
1932 : Trois et une de Denys Amiel, mise en scène Jacques Baumer, Théâtre Saint-Georges
1934 : L'École des contribuables de Louis Verneuil et Georges Berr, Théâtre Marigny
1934 : Les Amants terribles de Noël Coward, mise en scène Jean Wall, Théâtre Michel
1935 : Quand jouons-nous la comédie ? de Sacha Guitry, Théâtre de Paris, avec Suzy Prim
1936 : Trois...Six...Neuf... de Michel Duran, mise en scène Jean Wall, Théâtre Michel
1936 : Le Pélican ou Une étrange famille de Francis de Croisset d'après Somerset Maugham, Théâtre des Ambassadeurs
1939 : Entre nous revue de Rip, Théâtre des Nouveautés
1939 : Histoire de rire d'Armand Salacrou, Théâtre de la Madeleine
1941 : Échec à Don Juan de Claude-André Puget, mise en scène Alice Cocea, Théâtre des Ambassadeurs
1945 : La Patronne d'André Luguet, Théâtre des Nouveautés
1947 : La Patronne d'André Luguet, Théâtre des Célestins
1948 : Les Mains sales de Jean-Paul Sartre, mise en scène Pierre Valde, Théâtre Antoine
1949 : Les Mains sales de Jean-Paul Sartre, mise en scène Pierre Valde, Théâtre des Célestins
1950 : Les Œufs de l'autruche d’André Roussin, mise en scène Pierre Fresnay, Théâtre des Célestins
1950 : La mariée est trop belle de Michel Duran, mise en scène Michel Duran, Théâtre Saint-Georges
1951 : La Seconde de Colette, mise en scène Jean Wall, Théâtre de la Madeleine
1951 : Lorsque l'enfant paraît d’André Roussin, mise en scène Louis Ducreux, Théâtre de l’Île-de-France, Théâtre des Nouveautés
1954 : L'homme qui était venu pour diner de George Kaufman & Moss. Hart, mise en scène Fernand Ledoux, Théâtre Antoine
1954 : La Main passe de Georges Feydeau, mise en scène Jean Meyer, Théâtre Antoine
1955 : Affaire vous concernant de Jean-Pierre Conty, mise en scène Pierre Valde, Théâtre des Célestins
1956 : Le Miroir d'Armand Salacrou, mise en scène Henri Rollan, Théâtre des Ambassadeurs
1957 : L'École des cocottes de Paul Armont et Marcel Gerbidon, mise en scène Jacques Charon, Théâtre des Célestins
1959 : Mon père avait raison de Sacha Guitry, mise en scène André Roussin, Théâtre de la Madeleine
1959 : La Collection Dressen de Harry Kurnitz, adaptation Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Jean Wall, Théâtre de la Madeleine
1960 : Mon père avait raison de Sacha Guitry, mise en scène André Roussin, Théâtre des Célestins
1961 : La Saint-Honoré de Robert Nahmias, mise en scène Guy Lauzin, Théâtre des Nouveautés
1962 : Mic-mac de Jean Meyer, mise en scène de l'auteur, Théâtre du Palais-Royal, Théâtre Daunou
1964 : Comment réussir dans les affaires sans vraiment se fatiguer de Frank Loesser et Abe Burrows, mise en scène Pierre Mondy, Théâtre de Paris
1965 : Lorsque l'enfant paraît d'André Roussin, mise en scène de l'auteur, Théâtre des Célestins
1967 : Lorsque l'enfant paraît d'André Roussin, mise en scène de l'auteur, Théâtre Saint-Georges
1970 : On ne sait jamais d'André Roussin, mise en scène de l'auteur, Théâtre des Célestins
Bibliographie
Article sur André Luguet paru dans l'hebdomadaire "7 Jours" du 7 décembre 1941, page 12, intitulé : "Pour l'amour de la Malaga, M. Luguet, notaire à Périgueux abandonna sa charge et depuis lors tous les Luguet font du théâtre."
Yvan Foucart, Dictionnaire des comédiens français disparus 694 portraits, 2147 noms, Mormoiron, Y. Foucart, 2007, 1185 p. (ISBN 978-2-953-11390-7)
Olivier Barrot et Raymond Chirat, Noir et Blanc - 250 acteurs français du cinéma français 1930-1960, Paris, Flammarion, 2000, pp. 351.354




Studio Harcourt Paris (anciennement le Studio Harcourt) est un studio photographique fondé en 1934 à Paris par la photographe Germaine Hirschfeld (dite Cosette Harcourt), Robert Ricci et les frères Jacques et Jean Lacroix. Il est particulièrement connu pour ses portraits en noir et blanc de vedettes de cinéma et de personnalités.

Situé au 6, rue de Lota dans le 16e arrondissement de Paris, il est détenteur du label « Entreprise du patrimoine vivant » pour son savoir-faire artisanal et industriel d’excellence.
L'histoire du studio est rythmée par une succession de déménagements dans la ville de Paris. Après avoir été rue Christophe-Colomb puis avenue d'Iéna, rue de la Paix, rue Royale, rue des Acacias, rue de Lisbonne et rue Jean-Goujon, il est installé depuis juin 2016 dans un hôtel particulier de 1 000 m2 près de la porte Dauphine.

Création

Cosette Harcourt, photographiée vers 1934 par le studio qui porte son nom.
Le studio de photographie Harcourt est le résultat de l'association de Jacques et Jean Lacroix, hommes de presse, Robert Ricci (fils de la couturière Nina Ricci) et de Germaine Hirschfeld alias Cosette Harcourt (1900-1976)3, une photographe ayant travaillé dans le studio des frères Manuel. Initialement installé au 11 bis, rue Christophe-Colomb dans le 8e arrondissement, cet « atelier de portraits d’art » réalise des images pour la presse d'où sont issus ses bailleurs de fonds, à une époque où de prestigieux studios de photographie comme celui de Reutlinger ferment, faute de clients4. Pour prospérer, le studio se spécialise, grâce au carnet d'adresses de Cosette Harcourt, dans la photographie en noir et blanc des personnalités parisiennes et françaises du cinéma et du milieu de la culture4, réalisant des tirages 24 × 30 cm reconnaissables par leur style et leur mise en lumière aux clair-obscurs prononcés. Le studio doit alors beaucoup au photographe de plateau Raymond Voinquel.

Avant la Seconde Guerre mondiale, Cosette Harcourt, qui est d'origine juive, épouse l'un des frères Lacroix4. Ensemble, ils créent un magazine, intitulé Vedettes, pour servir de débouché aux photographies du studio. Sous l'Occupation, les officiers allemands et des personnalités du régime de Vichy fréquentent les studios, tout comme les Américains à la Libération4. Le couple divorce en 1945.

L'après-guerre
Dans les années 1950, le studio Harcourt retrouve son activité auprès des vedettes du cinéma et du théâtre. Le siège du 49, avenue d'Iéna, que le studio occupait depuis 1938, est vendu en 1968 pour de nouveaux locaux rue Jean-Goujon. Cosette Harcourt meurt en 1976. Le studio s'installe au 8, rue de la Paix en 1980, puis au 10, rue Royale en 1986.

Le studio fait néanmoins faillite fin 1990. Sous l'impulsion de Jack Lang, le ministère de la Culture achète alors le fonds de photographies du studio en 1986, composé de 5 millions de négatifs datant de 1934 à 1991, représentant plus de 500 000 personnes dont 1 500 personnalités5 ; ce compte est diffusé par la Réunion des musées nationaux3. Il est actuellement administré par la Médiathèque de l'architecture et du patrimoine et conservé au fort de Saint-Cyr à Montigny-le-Bretonneux6.

La société est reprise début 1993 par l'un de ses anciens photographes, Pierre-Anthony Allard, pour 421 000 francs7. Le 11 avril 2002, il s'associe à Anne-Marie de Montcalm qui devient propriétaire de la marque8, Allard en demeurant le directeur artistique. Francis Dagnan rachète la société en 2007 et confie la direction générale à Catherine Renard9,10.

En juin 2010, la direction du studio verse une partie de son fonds (antérieur à 1991) sur Wikimedia Commons sous licence libre11,12.

Photographie « Harcourt »
Style Harcourt
Le style Harcourt se caractérise par un plan rapproché du sujet pris sous son meilleur angle, souvent de trois-quart et/ou en contre-plongée, éclairé par une lumière de projecteurs de cinéma généralement latérale ou en halo créant un fort effet de clair-obscur, sur un fond de dégradé du gris au noir. Cet effet de style se retrouve ainsi exploité par d'autres photographes dans des registres différents de celui du cinéma et du monde du spectacle13.

Photographes
Depuis sa création et d’après une estimation[réf. nécessaire] de Francis Dagnan, président du studio, près de 150 photographes ont réalisé les prises de vue du studio Harcourt14.

Stratégies de partenariat
Studio Harcourt Paris mène depuis longtemps une stratégie de partenariats diversifiée avec, par exemple :

Le développement des cabines-studios avec RP Solutions – de type photomaton –, déployées souvent dans des cinémas (MK2 notamment) ou des lieux culturels, réalisant de prise du vue délivrant des portraits réalisés en lumière continue signés « H » dans un format carte postale au prix de 10 €15.
Expositions
2015 : « Le Studio Harcourt », Dalian (Chine), musée des beaux-arts.
De septembre 2016 à janvier 2017 : « Perspectives », Paris, Studio Harcourt.
De février à mars 2017 : « Le Studio Harcourt et le cinéma », Puteaux, hôtel de ville.