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Robert Lamoureux, né le 4 janvier 1920 dans le 11e arrondissement de Paris1 et mort le 29 octobre 2011 à Boulogne-Billancourt, est un acteur, humoriste, auteur dramatique, réalisateur, poète, parolier et scénariste français.
Né dans un milieu modeste, Robert Lamoureux met fin à sa scolarité à la fin de l'école primaire puis effectue des petits boulots, dès l'âge de 19 ans. En 1940, il est mobilisé à Issoire, puis aux Chantiers de jeunesse, avant de reprendre la vie civile dans Paris occupé. Après la fin de la guerre, il devient comptable dans la Société des Houillères du Sud-Oranais de Kenadsa, à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de Colomb-Béchar, en Algérie. Il fait ses premières armes de bonimenteur sur le plateau de théâtre de la salle des fêtes des Houillères de Kenadsa. Il revient ensuite à Paris, pour exercer la profession de représentant commercial pour des machines à écrire.

Robert Lamoureux commence sa carrière au cabaret, en 1949, où il interprète ses propres chansons et récite des monologues cocasses. Il touche par la suite à toutes les facettes du spectacle : music-hall, disque, radio, théâtre, etc. Il est l'auteur de quatorze pièces plaisantes, drôles et non exemptes d'une certaine critique sociale, dont certaines tiennent l'affiche plusieurs années et font l'objet de multiples reprises comme La Soupière en 1971 ou L'Amour foot en 1993.

Il reçoit, en 1950, un grand prix du disque de l'Académie Charles-Cros pour la chanson Papa, Maman, la Bonne et moi avant que le cinéma ne s'intéresse à lui. De cette année date le sketch qu'il a écrit et interprété, La chasse au canard, dans lequel se trouve la fameuse phrase : « Et le canard était toujours vivant... », rapidement devenue une expression qui signifie désormais : « Le problème est toujours présent ».

Il connaît de gros succès dans les années 1950, avec des comédies de théâtre de boulevard, où il impose un personnage mince, séduisant et drôle. De cette époque, on peut aussi retenir les films Papa, Maman, la Bonne et moi (1954) de Jean-Paul Le Chanois, inspiré d'un de ses numéros de cabaret, et Papa, Maman, ma Femme et moi (1955), du même réalisateur. En 1955, il joue avec Betsy Blair dans Rencontre à Paris. Il incarne deux fois un Arsène Lupin plein de gouaille (Les Aventures d'Arsène Lupin, 1956, de Jacques Becker ; Signé Arsène Lupin, 1959, d'Yves Robert).

En 1960, il passe derrière la caméra pour réaliser des films adaptés de pièces de boulevard dont il est l'auteur (Ravissante et La Brune que voilà), qui connaissent des succès en salles mais rebutent la critique. Après une longue éclipse au cinéma, Robert Lamoureux réinvente le vaudeville militaire avec notamment la série de la Septième Compagnie, dont les exploits remplissent les salles : Mais où est donc passée la septième compagnie ? (1973), On a retrouvé la septième compagnie (1975), La Septième Compagnie au clair de lune (1977). On le retrouve dans L'Apprenti salaud (1977) de Michel Deville. Mais Robert Lamoureux avoue que le cinéma l'ennuie : il préfère le théâtre auquel il consacre l'essentiel de sa carrière.

Robert Lamoureux écrit des chansons comme Papa, Maman, la Bonne et moi ou Histoire de roses, ainsi que quelques poèmes comme L'Éloge de la fatigue, écrit après avoir vu Cyrano de Bergerac au théâtre. En 1972, il a un différend avec Claude François : Robert Lamoureux avait écrit le texte d'une chanson Viens à la maison et Claude François interprète alors une chanson portant le même titre (paroles : Frank Thomas, Jean-Michel Rivat, musique : Jean-Pierre Bourtayre, Claude François, Jean-Michel Rivat). Robert Lamoureux et le compositeur (Henri Bourtayre, père de Jean-Pierre Bourtayre) portent plainte pour plagiat et obtiennent gain de cause, Claude François portera finalement le titre Y'a le printemps qui chante (Viens à la maison) De sa première femme, une amie d'enfance, épousée à 22 ans, il a eu trois enfants. Robert Lamoureux épouse, en secondes noces, Magali de Vendeuil, pensionnaire de la Comédie-Française, morte le 12 janvier 20096 et dont il a eu une fille.

Décédé le 29 octobre 2011 des suites d'un coma, il est inhumé le 4 novembre 2011 auprès de sa femme Magali de Vendeuil à Neauphle-le-Vieux (Yvelines), après des obsèques religieuses en l'église de Boulogne-Billancourt.





Le studio Harcourt est un studio photographique fondé en 1934 à Paris par la photographe Germaine Hirschfeld (dite Cosette Harcourt), Robert Ricci et les frères Jacques et Jean Lacroix. Il est particulièrement connu pour ses portraits en noir et blanc de stars de cinéma et de personnalités, ainsi que d'anonymes.

Situé au 6 rue de Lota dans le 16e arrondissement de Paris, il est détenteur du label « Entreprise du patrimoine vivant » pour son savoir-faire artisanal et industriel d’excellence, au même titre que Baccarat, Boucheron, Chanel, l'Eau de mélisse des Carmes Boyer, Hermès, le Plaza Athénée ou les chantiers navals de Cassis, Marseille et Sanary-sur-Mer.
L'histoire du studio est rythmée par une succession de déménagements. Après avoir été rue Christophe-Colomb puis avenue d'Iéna, rue de la Paix, rue Royale, rue des Acacias, rue de Lisbonne et rue Jean-Goujon, il est installé depuis juin 2016 dans un hôtel particulier de 1 000 m2 près de la porte Dauphine.

La création
Le studio de photographie Harcourt est le résultat de l'association de Jacques et Jean Lacroix, hommes de presse, Robert Ricci (fils de la couturière Nina Ricci) et de Germaine Hirschfeld alias Cosette Harcourt (1900-1976)2, une photographe ayant travaillé dans le studio des frères Manuel. Initialement installé au 11 bis rue Christophe-Colomb dans le 8e arrondissement, cet « atelier de portraits d’art » réalise des images pour la presse d'où sont issus ses bailleurs de fonds, à une époque où de prestigieux studios de photo comme celui de Reutlinger ferment, faute de clients. Pour prospérer, le studio se spécialise, grâce au carnet d'adresses de Cosette Harcourt, dans la photographie en noir et blanc des personnalités parisiennes et françaises du cinéma et du milieu de la culture3, réalisant des tirages 24 × 30 cm reconnaissables dans leur style et mise en lumière. Le studio doit alors beaucoup au photographe de cinéma Raymond Voinquel.

Avec la Seconde Guerre mondiale, Cosette Harcourt, qui est d'origine juive, épouse l'un des frères Lacroix3. Ensemble, ils créent un magazine, intitulé Vedettes, pour servir de débouché aux photos du studio. Sous l'Occupation, les officiers allemands et des personnalités du régime de Vichy fréquentent les studios, tout comme les Américains à la Libération. Le couple divorce en 1945.

L'après-guerre
Dans les années 1950, le studio Harcourt retrouve son activité auprès des vedettes du cinéma et du théâtre. Le siège du 49 avenue d'Iéna, que le studio occupait depuis 1938, est vendu en 1968. Cosette Harcourt meurt en 1976. Le studio s'installe au 8 rue de la Paix en 1980, puis au 10 rue Royale en 1986.

Sous l'impulsion de Jack Lang, le ministère de la Culture achète alors le fonds de photos du studio en 1986, composé de 5 millions de négatifs allant de 1934 à 1991 représentant plus de 500 000 personnes dont 1 500 personnalités ; ce compte est diffusé par la Réunion des musées nationaux. Il est actuellement administré par la Médiathèque de l'architecture et du patrimoine et conservé au fort de Saint-Cyr à Montigny-le-Bretonneux.

En juin 2010, la direction du studio décide de placer une partie de son fonds (postérieur à 1991) sur Wikimedia Commons sous licence libre6,7.

Les expositions
2015. « Le Studio Harcourt », Musée des Beaux-Arts, Dalian, Chine.
2016, « Perspectives » Studio Harcourt, Paris, septembre 2016, janvier 2017.
2017. « Le Studio Harcourt et le cinéma », Hôtel de ville, Puteaux, février-mars.
Le studio Harcourt
Les photographes
Depuis sa création, et d’après une estimation de Francis Dagnan, président du studio, près de cent cinquante photographes ont réalisé les prises de vue du studio Harcourt.

Le style
Le style Harcourt se caractérise par une photo rapprochée du sujet pris sous son meilleur angle, souvent de trois-quart et/ou en contre-plongée, éclairé par une lumière de projecteurs de cinéma généralement latérale ou en halo créant un clair-obscur, sur un fond gris-noir.

Une stratégie de partenariat
Le studio Harcourt mène depuis longtemps une stratégie de partenariat tous azimuts avec, par exemple :

le lancement des cabines-studios siglées H, dont certaines pour animaux domestiques, avec RP Solutions ;
un partenariat exclusif avec le traiteur Dalloyau comprenant réceptions au sein de l'hôtel particulier de la rue de Lota8 et opérations ponctuelles comme la « galette studio Harcourt » pour l'épiphanie 2016.
Les cabines-studios
Ce sont des cabines automatiques de prise du vue délivrant des portraits réalisés en lumière continue signés « H » dans un format carte postale au prix de 10 €.
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