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Jean-Claude Villeminot, dit Jean-Claude Pascal, né le 24 octobre 1927, à Paris et mort le 5 mai 1992, à Clichy, est un acteur, chanteur et écrivain français.

En 1944, à l'âge de 17 ans, il s'engage dans la Deuxième division blindée et reçoit la Croix de guerre.

Après avoir été un temps styliste de mode, il fait ses débuts en 1949 dans le cinéma, où il incarne des rôles de séducteur. Dans les années 1950, il est l'un des acteurs de cinéma les plus appréciés du public français.

Il entame également, en 1955, une carrière de chanteur de charme. Il remporte le Concours Eurovision de la chanson pour le Luxembourg, en 1961, grâce à la chanson Nous les amoureux.

Au début des années 1980, il se reconvertit en écrivain et en historien, publiant romans noirs et romans historiques, ainsi que ses mémoires.

Il meurt, presque oublié, à l'âge de 64 ans, d'un cancer de l'estomac.

Jean-Claude Pascal naît dans une famille de riches industriels du textile. Sa mère, Arlette Lemoine, est l'arrière-petite-fille du couturier Charles Frédéric Worth. Son père, Roger Villeminot, meurt l'année de sa naissance2.

Il commence sa scolarité secondaire, en 1938, au Collège Annel, à Compiègne, et la conclut au Lycée Janson-de-Sailly à Paris. En 1944, à l'âge de 17 ans, il s'engage dans la Deuxième division blindée du général Leclerc. Il est le premier soldat français à entrer dans Strasbourg, en novembre 1944, alors que l'armée allemande est encore en train d'évacuer la ville. Il reçoit pour cela, la Croix de guerre en 19453.

Après la Libération, il s'installe à Paris et étudie brièvement à la Sorbonne4.

Styliste
Jean-Claude Pascal commence sa carrière professionnelle dans l'entreprise textile de son oncle paternel2. Il travaille ensuite comme modéliste-dessinateur chez Hermès, puis chez les couturiers Christian Dior et Robert Piguet. Son physique et sa prestance lui permettent de poser également comme modèle2.

Mais lassé de ce travail, Jean-Claude quitte Piguet et tente d'intégrer le monde du théâtre, en dessinant des costumes, notamment pour la pièce Dom Juan de Molière, dans une mise en scène de Louis Jouvet. Il entre un temps chez la couturière Anny Blatt, mais son métier de styliste ne lui convient plus. Il souhaite mener une carrière d'acteur2.

Acteur
En 1948, Jean-Claude Pascal s'inscrit au Cours Simon. Il adopte alors le nom de scène de « Jean-Claude Pascal », à la demande de sa famille qui ne souhaite pas voir son patronyme associé au monde du théâtre2.

Il fait ses débuts sur les planches en 1949, aux côtés de Pierre Renoir et d'Edwige Feuillère, dans La Dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils. Il enchaîne avec La Femme en blanc de Marcel Achard, aux côtés de Renée Saint-Cyr. La même année, décoloré en blond, il incarne le prince Albert de Bavière dans son premier film, Le Jugement de Dieu, de Raymond Bernard, lequel l'a repéré par hasard5,2. Il campe dès lors des personnages de séducteurs et d'aristocrates romantiques, souvent dans des films historiques ou de cape et d'épée.

Son quatrième film, Un grand patron, d'Yves Ciampi (1951), où il partage l'affiche avec Pierre Fresnay, obtient un grand succès. En 1952, il incarne Livio (le « caprice ») dans Un caprice de Caroline chérie6. En 1953, il offre sa distinction au personnage d'Axel de Fersen dans Si Versailles m'était conté de Sacha Guitry, puis, en 1959, à celui du tsar Alexandre Ier dans La Belle et l'empereur. En 1956, il tourne La Châtelaine du Liban de Richard Pottier, d'après le roman éponyme de Pierre Benoît.

En 1959, il reçoit le Prix Femina d'interprétation masculine, pour son rôle de Yan, dans Pêcheur d'Islande, adaptation du roman de Pierre Loti7,2. Il tourne dans quelques productions étrangères, notamment Opération Opium, en 1966, de Terence Young, réalisateur des premiers James Bond.

Au gré des tournages, il côtoie Anouk Aimée, Arletty, Brigitte Bardot, Martine Carol, Danielle Darrieux, Gina Lollobrigida, Michèle Mercier, Romy Schneider, Erich von Stroheim et Charles Vanel. Il était l'intime de Jean Chevrier, époux de Marie Bell.

Sa carrière d'acteur au cinéma marque le pas avec l'avènement de la Nouvelle Vague et l'après soixante-huit lui est fatal8. Il interprète encore en 1968, le « Grand Eunuque du Sultan du Maroc » dans Angélique et le Sultan, le dernier épisode de la série Angélique9. Il tourne enfin, en 1970, Toits de Saint-Paul d'Alfred Weidenmann. Ce sera son dernier rôle au cinéma.

Par la suite, Jean-Claude Pascal apparaît à la télévision, dans des séries et des feuilletons comme Le temps de vivre... Le temps d'aimer de Louis Grospierre ou Le chirurgien de Saint-Chad de Jean Siegrist. Il revient au théâtre et participe à la série Au théâtre ce soir (par exemple en 1985 dans Adieu Prudence de Leslie Stevens). En 1982, il réalise la mise en scène de Bérénice, à l'auditorium Maurice Ravel de Lyon.

Chanteur

Jean-Claude Pascal, en 1970, à Gambais.
Jean-Claude Pascal fait ses débuts en tant que chanteur, en 1955, avec la chanson Je voudrais, écrite par Charles Aznavour. Il donne son premier récital en 1961, à Bobino, avec des chansons signées par de jeunes auteurs comme Jean Ferrat, Serge Gainsbourg et Bernard Dimey3.

En 1961, la télévision luxembourgeoise le sollicite pour la représenter à la sixième édition du Concours Eurovision de la chanson. Le samedi 18 mars, à Cannes, il remporte le concours pour le Luxembourg, avec la chanson Nous les amoureux, écrite par Maurice Vidalin et composée par Jacques Datin10.

Si, au sens premier, les paroles de la chanson s'entendent comme le combat de deux amoureux contre les préjugés de la société de l'époque, en réalité elles dénoncent – sans que le grand public s'en doute – la répression des amours homosexuelles et prédisent une évolution prochaine des esprits à leur égard, ainsi que le chanteur lui-même devait le reconnaître plus tard11,12.

En 1962, il reçoit le prix de l'Académie Charles-Cros. En 1967, il obtient un grand succès commercial avec sa reprise en allemand des Neiges du Kilimandjaro, de Pascal Danel. Il enregistre de nombreux albums et reprend des morceaux de Charles Aznavour (notamment L'Amour, c'est comme un jour), Guy Béart, Gilbert Bécaud, Barbara ou Jacques Brel. Il ralentit sa carrière de chanteur au début des années 1970, pour se consacrer à nouveau au théâtre et à la télévision.

En 1981, pour marquer le vingtième anniversaire de sa victoire au Concours Eurovision de la chanson, la télévision luxembourgeoise lui demande de la représenter à nouveau. Il participe à la vingt-sixième édition du concours, avec la chanson C'est peut-être pas l'Amérique, dont il co-signe les paroles avec Sophie Makhno, mais termine cette fois à la onzième place13.

En 1983, il enregistre un dernier album de chansons inédites, dont la plupart des textes ont été écrits par Gilbert Sinoué.

Imitateur
Jean-Claude Pascal se livrait également à des imitations lors de ses spectacles et pour l'ORTF : Pierre Fresnay, Tino Rossi, Jean Marais, Jean Sablon, Charles Trenet14.

Écrivain
À partir de 1983, Jean-Claude Pascal entame une carrière d'écrivain. Son premier ouvrage, Le Beau Masque, est publié en 1986. Il s'agit d'une autobiographie partielle, dans laquelle il se concentre sur sa carrière cinématographique. Il y décrit ses nombreuses rencontres avec des actrices et ses souvenirs de tournage.

Il se lance ensuite dans l'écriture de romans policiers (Le Panier de crabes, en novembre 1986, ainsi que ses suites, Le Fauve, en février 1987, et La Garce, en avril 1987). Il poursuit avec des romans (L'Arc-en-ciel de novembre, en mars 1989, et L'Enfant et les Giboulées, en janvier 1990).

Encouragé par Philippe Erlanger, il rédige deux ouvrages historiques. En 1988, La Reine maudite, biographie de Marie Stuart, et en 1991, L'Amant du roi, biographie du duc de Luynes, favori du roi Louis XIII15.

Mort

Caveau de la famille maternelle de Jean-Claude Pascal, au cimetière du Montparnasse (division 25).
Jean-Claude Pascal meurt à l'hôpital Beaujon de Clichy-la-Garenne, le 5 mai 1992, à l'âge de 64 ans, des suites d'un cancer de l'estomac. Il était demeuré célibataire et sans enfants. Conformément à ses dernières volontés, il est incinéré. Ses cendres sont dispersées dans la baie du Mont Saint-Michel et dans la baie d'Hammamet (Tunisie), où il possédait une villa16. Sa mère placera une plaque à son nom sur la porte de la chapelle du caveau familial, au cimetière du Montparnasse (division 25).

De son vivant, Jean-Claude Pascal fut élu plusieurs années de suite « homme le plus élégant de France »17. Sa garde-robe fut exposée en 2004, au Musée de la chemiserie et de l’élégance masculine, à Argenton-sur-Creuse, dans l'Indre18.

Filmographie
Cinéma
1949 : Le Jugement de Dieu, de Raymond Bernard : Prince Albert de Bavière
1951 : Les Mousquetaires du roi, de Marcel Aboulker et Michel Ferry - Film inachevé
1951 : Ils étaient cinq, de Jack Pinoteau : Philippe
1951 : Quatre roses rouges, de Nunzio Malassoma : Pietro Leandri
1951 : Un grand patron, d'Yves Ciampi : Marcillac
1951 : Le Rideau cramoisi, d'Alexandre Astruc : l'officier
1952 : Un caprice de Caroline chérie, de Jean Devaivre : Livio
1952 : Le Plus Heureux des hommes, d'Yves Ciampi : Michel Brissac
1952 : La Forêt de l'adieu, de Ralph Habib : Jean-Pierre
1953 : Alerte au Sud, de Jean Devaivre : Jean Pasquier
1953 : Le Chevalier de la nuit, de Robert Darène : Georges de Ségar / L'inconnu
1953 : Les Enfants de l'amour, de Léonide Moguy : docteur Baurain
1953 : Si Versailles m'était conté, de Sacha Guitry : Axel de Fersen
1953 : Cœur frivole ou la grande comédie, de Pierre Gaspard-Huit - Court métrage : le narrateur
1954 : Le Grand Jeu, de Robert Siodmak : Pierre Martel
1954 : La Rage au corps, de Ralph Habib : Gino
1954 : Les Trois voleurs, de Lionello De Felice : Gastone Cascarilla
1954 : Le Fils de Caroline chérie, de Jean Devaivre : Juan d'Aranda / de Sallanches
1955 : Milord l'Arsouille d'André Haguet : Lord Henry de Seymour, Milord l'Arsouille
1955 : Les Mauvaises Rencontres, d'Alexandre Astruc : Blaise Walter
1956 : Le Salaire du péché, de Denys de La Patellière : Jean de Charvin
1956 : La Châtelaine du Liban, de Richard Pottier : Jean Domèvre
1957 : Les Lavandières du Portugal, de Pierre Gaspard-Huit : Jean-François Aubrey
1958 : Le Fric, de Maurice Cloche : Jacques Moulin
1958 : Guinguette, de Jean Delannoy : Marco
1959 : Pêcheur d'Islande, de Pierre Schoendoerffer : Guillaume 'Yan' Floury
1959 : La Belle et l'Empereur, d'Axel Von Ambesser : le Tsar Alexandre 1er
1959 : L'Homme de la frontière, (La encrucijada), d'Alfonso Balcazar : Javier
1960 : Préméditation, d'André Berthomieu : Bernard Sommet
1960 : La Rabouilleuse, de Louis Daquin : Philippe Brideau
1961 : Le Rendez-vous, de Jean Delannoy : Pierre
1962 : La Salamandre d'or, de Maurice Regamey : Antoine de Montpezat
1964 : Le Faux Pas, d'Antoine d'Ormesson : Robert
1966 : Opération opium, de Terence Young : Galam Khan
1967 : Les Quatre mariages de Marisol, de Luis Lucia : Frank Moore
1968 : Angélique et le sultan, de Bernard Borderie : Osman Ferradji
1970 : Unter den Dächern von St. Pauli (de), d'Alfred Weidenmann : Dr. Pasucha
1973 : La Couture Française, de Pierre Unia - court métrage : le narrateur
Télévision
1961 : On vous écrira (téléfilm)
1963 : Teuf-Teuf (téléfilm)
1964 : Sans merveille, de Michel Mitrani (téléfilm) : Franck
1964 : Vol 272 (série télévisée) : Marc
1965 : Une nuit sans lendemain (téléfilm) : l'acteur / Le cadet / Le cheik / Le paysan / L'adolescent
1966 : Comment ne pas épouser un milliardaire, de Roger Iglésis (série télévisée) : le commandant Jean Leroy-Dantec
1972 : Au théâtre ce soir - Les Français à Moscou, de Pol Quentin, mise en scène de Michel Roux, réalisation par Georges Folgoas, au Théâtre Marigny
1973 : Le temps de vivre... Le temps d'aimer (série télévisée) de Louis Grospierre : Jean
1976 : Le chirurgien de Saint-Chad (série télévisée) : Dr Patrick Villaresi
1983 : L'attrapeur (téléfilm) : Marquis de Formentière
1984 : Au théâtre ce soir - Adieu Prudence, de Leslie Stevens, adaptation de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, mise en scène par Alain Feydeau, réalisation de Pierre Sabbagh, au Théâtre Marigny
Théâtre
1949 : La Dame aux camélias
1957 : Un Français à Moscou, de Pol Quentin, mise en scène par Jacques Charon, au Théâtre de la Renaissance
1973 : Les Amants terribles, de Noel Coward, mise en scène par Raymond Gérome, au Théâtre Montparnasse
Discographie
Singles
1955 : Je voudrais
1958 : Devinez
1958 : Un jour, vous comprendre
1958 : Croquemitoufle
1959 : Le poinçonneur des lilas
1959 : La nuit
1960 : Marie, Marie
1960 : L'absent
1961 : On n'oublie rien
1961 : Toi
1961 : Les cornemuses
1961 : Nous les amoureux
1962 : Un an déjà
1963 : Dans les journaux
1963 : Elle était si jolie
1964 : Bergère
1964 : Être aimé de toi
1965 : Pour les jours et les nuits
1965 : Soirées de prince
1966 : Au fond du verre
1966 : Vivre libre
1966 : Göttingen
1967 : Chanson pour terminer
1970 : Tu sais... chez eux
1976 : Le pèlerinage. Frida (Nyel / Verlor)
1981 : C'est peut-être pas l'Amérique
1981 : Le monde a besoin des enfants
Albums
1960 : Satan m'a dit
1961 : À Bobino
1962 : Chansons pour l'automne
1962 : Le bateau blanc
1962 : Ma jeunesse fout l'camp
1964 : Chansons pour l'hiver
1965 : Chansons de l'été
1967 : Quarante ans
1968 : Chansons d'hier et de toujours
1968 : Paris vaut bien une chanson...
1973 : Je voyage
1974 : Nous les amoureux
1974 : C'était toute ma jeunesse
1979 : À Saint-Germain des Près
1981 : C'est peut-être pas l'Amérique
1983 : Dessine-moi un amour
1984 : Jean-Claude Pascal chante Edgar Faure
Œuvres littéraires
Le beau masque, coll. « À jeu découvert », 1986, 346 p. (ISBN 2221049187 et 9782221049181)
Le Panier de crabes : l'étrange aventure de la baronne von T., Fleuve Noir, 1986, 174 p. (ISBN 2265034312 et 9782265034310)
Le Fauve, Fleuve Noir, 1987
La Garce : l'effroyable nature de la baronne von T., Fleuve Noir, 1987, 269 p. (ISBN 2265035742 et 9782265035744)
La Reine maudite : le dossier Marie Stuart, Éditions du Rocher, 1988, 991 p. (ISBN 2268006425 et 9782268006420)
L'Arc-en-ciel de novembre : un cardinal venu d'Espagne, Éditions du Rocher, 1989, 437 p. (ISBN 226800774X et 9782268007748)
L'Amant du Roi (Louis XIII - Luynes), coll. « Histoire », Éditions du Rocher, 1991, 423 p. (ISBN 2268011240 et 9782268011240)
L'Enfant et les giboulées, Presses pocket, 1991, 344 p. (ISBN 2266044249 et 9782266044240)
Distinctions
Croix de guerre 1939-1945 Croix de guerre 1939-1945,
Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres,
Chevalier de la Légion d'honneur Chevalier de la Légion d'honneur