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André Claveau, né le 29 décembre 1911 dans le 15e arrondissement de Paris et mort le 4 juillet 2003 à Agen (Lot-et-Garonne), est un chanteur et acteur français.

Il connut l'apogée de sa carrière du début des années 1940 au début des années 19601. En 1958, il est le premier français à remporter le Concours Eurovision de la chanson, avec la chanson Dors, mon amour.

Il était surnommé Le Prince de la chanson. Durant sa carrière, il interpréta près de 1 500 chansons.

André Claveau naît à Paris, le 29 décembre 1911. Il est le fils unique d'un tapissier, Marcel Désiré Claveau, et de Suzanne Lebarz. Dès son plus jeune âge, il décide de devenir ébéniste. Ainsi, il entre comme apprenti à la Compagnie des arts français, qui vient d'être fondée par André Mare et Louis Süe, rue du Faubourg-Saint-Honoré. Il y étudie le travail du bois et l'ébénisterie, avant de poursuivre sa formation à l'École Boulle.

André travaille ensuite comme graphiste et dessinateur de bijoux. Il réalise des décors de théâtre (notamment pour L'Hermine, de Jean Anouilh), ainsi que des affiches de spectacles (notamment pour Damia et Jean Lumière).

Sa carrière de chanteur débute en 1936, lorsqu'il participe à un concours amateur intitulé Premières chances organisé par la radio Le Poste parisien. Il en sort vainqueur, avec la chanson Chez moi. Il se lie avec le pianiste et compositeur Alec Siniavine, qui l'accompagne dans ses spectacles ultérieurs. Durant les six années suivantes, André Claveau passe en troisième, deuxième, puis première partie de programme dans différents music-halls placé par le producteur Audiffred. Il se produit au Théâtre Mogador en 1939, au Concert Pacra en 1940 et à L'Européen en 1941.

En 1942, durant l'Occupation, André Claveau est remarqué par l'imprésario Marc Duthyl et sa renommée s'accroît. Sa voix et son charisme lui permettent de devenir l'animateur d'une émission de variétés sur Radio Paris.

Apogée
Après la Libération, André Claveau est banni durant deux années des antennes pour ses activités durant la guerre. Il anime à nouveau des émissions de variété à la radio, mais c'est en tant que chanteur qu'il atteint l'apogée de sa carrière professionnelle. Surnommé le « Prince de la chanson de charme », il enchaîne les succès commerciaux et devient l'un des chanteurs français les plus célèbres de son temps.

Ses titres les plus connus demeurent Marjolaine (tiré de l'album Le Bal de la victoire) et Deux petits chaussons (inspiré de la musique originale du film Les Feux de la rampe, de Charles Chaplin). Il est également le premier à interpréter Bon anniversaire. Cette chanson, écrite par Jacques Larue sur une musique de Louiguy, faisait partie de la bande-originale du film Un jour avec vous, sorti en 1951 et dirigé par Jean-René Legrand. André Claveau y partageait l'affiche avec Simone Logeart et André Gabriello et prononçait le célèbre : « Bon anniversaire, nos vœux les plus sincères, que ces quelques fleurs vous apportent le bonheur… ».

Charlie Chaplin disait d'André Claveau qu'il lui rappelait Bing Crosby.

De 1947 à 1955, André Claveau apparaît dans de nombreux films, dans lesquels il interprète ses succès.

Participation au Concours Eurovision de la chanson

Le chef d'orchestre Franck Pourcel, la présentatrice Hannie Lips et André Claveau, après la remise de la médaille du Grand Prix.
Le 7 février 1958, André Claveau fait partie des candidats de la sélection nationale française pour la troisième édition du Concours Eurovision de la chanson, présentée par Marianne Lecène. Un jury d'experts composé de 13 professionnels de la musique et de la télévision dont Eddy Barclay est chargé d'élire la chanson et son interprète. Lors de cette sélection, les auteurs de chaque chanson interprètent tout d'abord eux-mêmes leur titre. La chanson Dors, mon amour, écrite par Pierre Delanoë sur une musique d'Hubert Giraud et interprétée pour l'occasion par ce dernier, est choisie. Après la sélection de la chanson, André Claveau l'interprète à l'aide d'une partition.

Le mercredi 12 mars 1958, à Hilversum, aux Pays-Bas, André représente la France au Concours Eurovision de la chanson nommé cette année-là Grand Prix Eurovision de la chanson européenne 1958. Il le remporte, offrant au pays sa première victoire. Après avoir reçu la médaille du Grand Prix, il remercia tous les pays ayant voté pour lui (tous les pays à l'exception des Pays-Bas lui donnèrent des points), ainsi que Frank Pourcel, son chef d'orchestre, et les auteurs de sa chanson, Delanoë et Giraud. Il conclut en disant : «'Croyez bien que mon cœur bat très fort et que je suis très heureux ». Il devient ainsi le premier artiste masculin à remporter le concours.

Retraite
La vague du yéyé, au début des années 1960, affecte sa popularité et son succès va en diminuant. André Claveau est d'ailleurs souvent pris en exemple pour dire qu'il était l'un des chanteurs-types avant 1960, avant que les plus jeunes n'envahissent le marché du disque. Globalement, son déclin marque aussi la fin d'une époque pour la chanson française. Son alter ego féminin est Lucienne Delyle, elle aussi grande vedette de la chanson des années 1940 à 1960. À la fin des années 1960, André Claveau décide de mettre un terme à sa carrière. Il prend sa retraite et se retire des médias. Il n'apparaît presque plus en public. Il tente un retour en 1978, où il interprète le 7 janvier la chanson Marlène, dans l'émission Loto chanson présentée par Guy Lux.

André Claveau décède d'une embolie cérébrale, le 4 juillet 2003, à Agen. Il est inhumé à Brassac (Tarn-et-Garonne).

Discographie non exhaustive
1939 : (Venez donc) Chez moi - paroles de Féline, musique de Paul Misraki (reprise d'une création de Jean Sablon, datant de 1935)
1941 : Ah c'qu'on s'aimait poème de Lucien Boyer musique de Paul Marinier 6
1942 : (Je suis) Seul(e) ce soir - paroles de Rose Noël et Jean Casanova, musique de Paul Durand
1943 : J'ai pleuré sur tes pas - paroles de Roland Tessier, musique de Jacques Simonot
1943 : Marjolaine - paroles de Jacques Plante, musique de Louiguy
1949 : Une nuit mon amour - paroles de Sergelys, musique d'Alec Siniavine
1950 : Domino - paroles de Jacques Plante, musique de Louis Ferrari
1950 : La Petite Diligence - paroles et musique de Marc Fontenoy
1950 : Cerisier rose et pommier blanc - paroles de Jacques Larue, musique de Louiguy
1951 : Bon anniversaire - paroles de Jacques Larue, musique de Louiguy
1952 : Le Petit Train - paroles et musique de Marc Fontenoy
1956 : Les Yeux d'Elsa - poème de Louis Aragon mis en musique par Maurice Vandair et Jean Ferrat
1958 : Dors, mon amour - paroles de Pierre Delanoë, musique d'Hubert Giraud
Filmographie
1938 : Champions de France de Willy Rozier
1947 : Le destin s'amuse, de Emil-Edwin Reinert
1947 : Gai Paris, court métrage de Lucette Godard
1948 : Amours de vacances, court métrage de Jean-Jacques Delafosse
1949 : Les Vagabonds du rêve, de Charles-Félix Tavano
1949 : La kermesse en chansons, court métrage de Henri Verneuil
1950 : Sous le ciel de Paris, de Julien Duvivier
1950 : Fusillé à l'aube, de André Haguet
1950 : Vedettes en chansons, court métrage de Bernard Roland
1951 : Cœur-sur-Mer, de Jacques Daniel-Norman
1951 : Pas de vacances pour Monsieur le Maire, de Maurice Labro
1952 : Les Surprises d'une nuit de noces, de Jean Vallée
1952 : Un jour avec vous, de Jean-René Legrand
1953 : Rires de Paris, d'Henri Lepage
1953 : La Route du bonheur, de Maurice Labro et Giorgio Simonelli
1955 : French Cancan, de Jean Renoir
1955 : Les héros sont fatigués, de Yves Ciampi
1960 : Prisonniers de la brousse, de Willy Rozier
Opérettes
1939 : Billie et son équipe, de Michel Emer et Jean Sautreuil, livret par André Mouëzy-Éon et Albert Willemetz, Théâtre Mogador.
1946 : La Bonne Hôtesse, de Jean-Jacques Vital et Serge Veber, mise en scène de Fred Pasquali, Alhambra.
Animateur
C'est pour rire sur Radio Luxembourg
Bonjour la chance sur Radio Luxembourg



Le studio Harcourt est un studio photographique fondé en 1934 à Paris par la photographe Germaine Hirschfeld (dite Cosette Harcourt), Robert Ricci et les frères Jacques et Jean Lacroix. Il est particulièrement connu pour ses portraits en noir et blanc de stars de cinéma et de personnalités, ainsi que d'anonymes.

Situé au 6 rue de Lota dans le 16e arrondissement de Paris, il est détenteur du label « Entreprise du patrimoine vivant » pour son savoir-faire artisanal et industriel d’excellence, au même titre que Baccarat, Boucheron, Chanel, l'Eau de mélisse des Carmes Boyer, Hermès, le Plaza Athénée ou les chantiers navals de Cassis, Marseille et Sanary-sur-Mer.
L'histoire du studio est rythmée par une succession de déménagements. Après avoir été rue Christophe-Colomb puis avenue d'Iéna, rue de la Paix, rue Royale, rue des Acacias, rue de Lisbonne et rue Jean-Goujon, il est installé depuis juin 2016 dans un hôtel particulier de 1 000 m2 près de la porte Dauphine.

La création
Le studio de photographie Harcourt est le résultat de l'association de Jacques et Jean Lacroix, hommes de presse, Robert Ricci (fils de la couturière Nina Ricci) et de Germaine Hirschfeld alias Cosette Harcourt (1900-1976)2, une photographe ayant travaillé dans le studio des frères Manuel. Initialement installé au 11 bis rue Christophe-Colomb dans le 8e arrondissement, cet « atelier de portraits d’art » réalise des images pour la presse d'où sont issus ses bailleurs de fonds, à une époque où de prestigieux studios de photo comme celui de Reutlinger ferment, faute de clients. Pour prospérer, le studio se spécialise, grâce au carnet d'adresses de Cosette Harcourt, dans la photographie en noir et blanc des personnalités parisiennes et françaises du cinéma et du milieu de la culture3, réalisant des tirages 24 × 30 cm reconnaissables dans leur style et mise en lumière. Le studio doit alors beaucoup au photographe de cinéma Raymond Voinquel.

Avec la Seconde Guerre mondiale, Cosette Harcourt, qui est d'origine juive, épouse l'un des frères Lacroix3. Ensemble, ils créent un magazine, intitulé Vedettes, pour servir de débouché aux photos du studio. Sous l'Occupation, les officiers allemands et des personnalités du régime de Vichy fréquentent les studios, tout comme les Américains à la Libération. Le couple divorce en 1945.

L'après-guerre
Dans les années 1950, le studio Harcourt retrouve son activité auprès des vedettes du cinéma et du théâtre. Le siège du 49 avenue d'Iéna, que le studio occupait depuis 1938, est vendu en 1968. Cosette Harcourt meurt en 1976. Le studio s'installe au 8 rue de la Paix en 1980, puis au 10 rue Royale en 1986.

Sous l'impulsion de Jack Lang, le ministère de la Culture achète alors le fonds de photos du studio en 1986, composé de 5 millions de négatifs allant de 1934 à 1991 représentant plus de 500 000 personnes dont 1 500 personnalités ; ce compte est diffusé par la Réunion des musées nationaux. Il est actuellement administré par la Médiathèque de l'architecture et du patrimoine et conservé au fort de Saint-Cyr à Montigny-le-Bretonneux.

En juin 2010, la direction du studio décide de placer une partie de son fonds (postérieur à 1991) sur Wikimedia Commons sous licence libre6,7.

Les expositions
2015. « Le Studio Harcourt », Musée des Beaux-Arts, Dalian, Chine.
2016, « Perspectives » Studio Harcourt, Paris, septembre 2016, janvier 2017.
2017. « Le Studio Harcourt et le cinéma », Hôtel de ville, Puteaux, février-mars.
Le studio Harcourt
Les photographes
Depuis sa création, et d’après une estimation de Francis Dagnan, président du studio, près de cent cinquante photographes ont réalisé les prises de vue du studio Harcourt.

Le style
Le style Harcourt se caractérise par une photo rapprochée du sujet pris sous son meilleur angle, souvent de trois-quart et/ou en contre-plongée, éclairé par une lumière de projecteurs de cinéma généralement latérale ou en halo créant un clair-obscur, sur un fond gris-noir.

Une stratégie de partenariat
Le studio Harcourt mène depuis longtemps une stratégie de partenariat tous azimuts avec, par exemple :

le lancement des cabines-studios siglées H, dont certaines pour animaux domestiques, avec RP Solutions ;
un partenariat exclusif avec le traiteur Dalloyau comprenant réceptions au sein de l'hôtel particulier de la rue de Lota8 et opérations ponctuelles comme la « galette studio Harcourt » pour l'épiphanie 2016.
Les cabines-studios
Ce sont des cabines automatiques de prise du vue délivrant des portraits réalisés en lumière continue signés « H » dans un format carte postale au prix de 10 €.
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