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Georges Milton, de son vrai nom Georges Désiré Michaud, est un chanteur et acteur français1, né le 20 septembre 1886 à Puteaux et mort le 16 octobre 1970 à Antibes Juan-les-Pins
Il fait ses débuts en 1905 au casino de Montmartre. Après un exil en Russie durant la Première Guerre mondiale, il revint en France en 1920. Sur les conseils de Maurice Chevalier, il change de tour de chant, ce qui lui vaut un succès immédiat, devenant une des têtes d'affiches des principaux caf' conc' parisiens.

Après une revue à la Cigale, il se tourne vers l'opérette. Il crée J'te veux de Gaston Gabaroche et Fred Pearly au théâtre Marigny en 1923, Bouche à bouche de Maurice Yvain et André Barde à l'Apollo en 1925 et Un bon garçon des mêmes au théâtre des Nouveautés en 1926. Le succès immense de La Fille du bédouin et des Artichauts, chansons tirées de l'opérette Comte Obligado ! de Raoul Moretti et André Barde créée au Théâtre des Nouveautés en 1927, le propulse au rang de vedette.

En 1929, il joue deux opérettes de Barde et Yvain Elle est à vous et Kadubec suivies en 1930 d'une opérette américaine, Follow Thru, adaptée en français sous le titre Miami par René Pujol, Saint-Granier et Maurice Yvain.

Le cinéma – devenu parlant – lui ouvre ses portes la même année. il crée le personnage de « Bouboule », qui devient le héros d'une série de films comprenant : Le Roi des resquilleurs (1930), La Bande à Bouboule (1931), Le Roi du cirage (1931), Bouboule Ier, roi des Nègres (1933) et Prince Bouboule (1939).

Il crée le rôle de Léopold dans la version française de L'Auberge du Cheval-Blanc (Im Weissen Rössl) de Ralph Benatzky en 1932 au théâtre Mogador. Puis viennent Vacances de Henri Duvernois, Barde et Yvain (Nouveautés, 1934), Un de la musique de Camille François et Roger Noël (Porte-Saint-Martin, 1937), La Féerie blanche de Louis Verneuil, André Hornez, Mitty Goldin et Casimir Oberfeld (Mogador, 1938) et L'amour s'amuse de Lucien Pipon (Optimistes, 1940) mais aucun de ces spectacles ne renouvelle le succès de Comte Obligado!, adapté au cinéma en 1934 sous le titre Le Comte Obligado.

Avec ses airs de « Français moyen », il tourne au moins un film par an dans les années 1930 et prend sa retraite après la guerre, en 1948, se retirant à Juan-les-Pins, sur la Côte d'Azur.

Il apparaît ponctuellement à la télévision jusqu'en 1964, notamment dans l'émission de Jean-Christophe Averty.

Il repose au cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine (division 11)3.

Théâtre

Georges Milton en 1940 (photo studio Harcourt)
1923 : J'te veux
1925 : Bouche à bouche
1926 : Un bon garçon
1927 : Comte Obligado !
1929 : Elle est à vous
1929 : Kadubec
1930 : Miami
1932 : L'Auberge du Cheval-Blanc opérette en 3 actes de Ralph Benatzky, Théâtre Mogador
1934 : Vacances
1937 : Un de la musique
1938 : La Féerie blanche
1940 : L'amour s'amuse
1947 : Et vive la liberté de Jean de Létraz, mise en scène de l'auteur, théâtre des Variétés
Filmographie
1923 : Gonzague d'Henri Diamant-Berger : Monsieur Durand
1930 : Le Roi des resquilleurs de Pierre Colombier : Eugène « Bouboule » Leroy
1931 : Le Roi du cirage de Pierre Colombier : Bouboule
1931 : La Bande à Bouboule de Léon Mathot : Bouboule
1932 : Embrassez-moi de Léon Mathot : Boucatel, négociant en vins
1933 : Nu comme un ver de Léon Mathot : Gustave
1934 : Bouboule Ier, roi nègre de Léon Mathot : Georges Vinot dit Bouboule
1934 : Famille nombreuse d'André Hugon : Hector Follenfant et le commandant Hubert du Tranchant de l'Epée
1934 : Le Comte Obligado de Léon Mathot : Antoine
1935 : Le Billet de mille de Marc Didier : L'homme-sandwich
1935 : Jérôme Perreau, héros des barricades d'Abel Gance : Jérôme Perreau
1935 : Gangster malgré lui d'André Hugon : Georges
1938 : Les Deux combinards de Jacques Houssin : André Michaud
1939 : Prince Bouboule de Jacques Houssin : Eugène « Bouboule » Leroy
1946 : Ploum ploum tra la la de Robert Hennion - François
1947 : Et dix de der de Robert Hennion - Leroy
Discographie sélective
La Fille du bédouin (1927) de l'opérette Comte Obligado!
Les Artichauts (1927) de l'opérette Comte Obligado!
Si vous connaissiez papa (1928)
Si j'étais chef de gare (1929) de l'opérette Kadubek
Pouet ! Pouet ! (1929) de l'opérette Elle est à vous
C'est pour mon papa (1930) du film Le Roi des resquilleurs
J'ai ma combine (1930) du film Le Roi des resquilleurs4
Émilienne (1931) du film La Bande à Bouboule
C'est papa, c'est parisien (1931) du film La Bande à Bouboule
T'en fais pas Bouboule (1931) du film Le Roi du cirage
Y m'faut mon patelin (1931) du film Le Roi du cirage
Si tous les cocus (1932)
Totor, t'as tort (1932) du film Embrassez-moi
L'Auberge du Cheval-Blanc (1932)
As-tu déclaré tes revenus ? (1933)
Avec les pompiers (1935)
Attends-moi sous l'obélisque (1944).

Roger Forster est un photographe de plateau français, né le 2 juin 1902 à Saint-Maur-des-Fossés et mort le 28 avril 1984 à Magny-en-Vexin.
Roger Forster découvre le cinéma grâce à son grand frère, Maurice, qui exerce le métier d’opérateur (J’accuse, 1919 d’Abel Gance ; Le Miracle des Loups, 1924 de Raymond Bernard, Un soir de bombe, 1934 de Maurice Cammage, etc .), avec lequel il est parfois confondu. Il est réputé avoir créé l’emploi de « photographe de plateau », activité qu’il exerce dès les années 1920 (Carmen, 1926, de Jacques Feyder, Figaro, 1928/1929, de Gaston Ravel). Il participe après l’apparition du cinéma parlant à plus de 120 longs métrages réalisés par Jean Renoir (On purge bébé en 1931, La Chienne la même année, Les Bas-Fonds en 1936 ; Marc Allégret (Mam’zelle Nitouche en 1931, Les Amours de minuit en 1930, Fanny, 1932, L’Hôtel du libre-échange, 1934, Gribouille, 1937, L’Arlésienne, 1941 et L’Amour est en jeu en 1957 ; Claude Autant-Lara avec Ciboulette (1933), Le Rouge et le Noir (1954) ; Marcel L’Herbier (L’Enfant de l’amour en 1930, Les Hommes nouveaux, 1936, Forfaiture, 1937, La Nuit fantastique, 1941) ; Maurice Tourneur (Maison de danses en 1930), Accusée, levez-vous ! en 1930, Koenigsmark, 1935, Le Patriote, 1938, L’Impasse des deux anges, 1948) ; Raymond Bernard dans J’étais une aventurière (1938) et Le Jugement de Dieu (1949) ; Marcel Carné avec Les Enfants du Paradis (1943) et Les Portes de la nuit (1946) ; Henri Decoin (La Chatte, 1958, La Chatte sort ses griffes, 1959, Le Pavé de Paris, 1960) ; Jean-Pierre Mocky (Un Couple, 1960, Un drôle de Paroissien, 1963, La grande Frousse, 1964, Les Compagnons de la Marguerite, 1966, L’Albatros, 1971) ; Charles Gérard (La Loi des hommes, 1962, A Couteaux tirés, 1963, L’Homme qui trahit la mafia, 1966) ; Pierre Etaix avec Yoyo en 1964, Tant qu’on a la santé en 1965 et Le grand Amour (1968). Certains metteurs en scène font également appel à lui pour un ou deux films : Jean Grémillon (La petite Lise, 1930), G.-W. Pabst (Don Quichotte, 1932), Pierre Chenal (Les Mutinés de l’Elseneur, 1935), Sacha Guitry (Désiré, 1937), Julien Duvivier (Untel Père et fils, 1940), Marcel Pagnol (La Fille du puisatier, 1940), René Clément (Le Château de verre, 1950), Max Ophüls (Le Plaisir, 1951), Roger Vadim (Sait-on jamais, 1957), Abel Gance (Austerlitz, 1959), Clive Donner (Quoi de neuf Pussy cat ?, 1964).

Roger Forster photographie aussi bien des scènes de film que les à-côté du tournage et exécute, comme photographe de studio, les portraits des acteurs principaux de son époque, de Gaby Morlay à Raimu, Arletty, Pierre Brasseur, Gérard Philippe… Des tirages argentiques sur papier à grain ou papier glacé sont la plupart signés dans l’image ou à la gouache.

A la fin des années 1950 il ne travaille pour aucun réalisateur de la Nouvelle vague mais pour un cinéma plus classique partagé entre des films policiers (Les Salauds vont en enfer de R. Hossein, Le Doulos de J.-P. Melville…), des comédies (Le Cage aux rossignols de Jean Dréville, La Valse de Paris de Marcel Achard…).

Il est un temps le compagnon de Raymond Voinquel, de dix ans son cadet, qu’il a initié au métier de photographe de plateau.

Il achève sa carrière à l’âge de 69 ans, en 1971 avec L’Albatros de Jean-Pierre Mocky, après avoir accompagné les cinéastes français les plus importants de l’entre-deux-guerres.

Son frère Georges, dit Géo Forster, joue dans la Règle du jeu de Renoir son propre rôle de jeune pianiste dilettante et joyeux. Il le décrit comme un « rat des villes » tandis que lui, véritable « rat des champs », préfère quitter Paris et s’installer vers 1966 à Villers-en-Arthies, canton de Magny-en-Vexin, dans une maison ancienne dotée d’un terrain dont il fera un jardin fleuri qu’il se plaît à photographier en toute saison. C’est là qu’à la fin de sa vie il reçoit une lettre de Bernard Chardère, créateur et directeur de l’Institut Lumière à Lyon, lui demandant, sur les conseils du réalisateur André Heinrich, de raconter, au fil d’entretiens, sa carrière et ses mémoires. Une exposition avait été organisée peu avant pour ses amis Raymond Voinquel et Roger Corbeau et il envisageait de programmer une manifestation sur l’œuvre de Roger Forster. Sa mort quelques mois plus tard mirent fin à ce projet.

Filmographie
(liste partielle)

1926 : Gribiche de Jacques Feyder
1926 : Carmen de Jacques Feyder
1927 : Chantage d'Henri Debain
1929 : Figaro de Tony Lekain et Gaston Ravel
1930 : La Meilleure Bobonne de Marc Allégret
1931 : Isolons-nous Gustave de Marc Allégret
1931 : Le Blanc et le Noir de Robert Florey
1931 : On purge bébé de Jean Renoir
1931 : Mam'zelle Nitouche de Marc Allégret
1932 : La Chienne de Jean Renoir
1932 : Seul de Jean Tarride
1933 : Don Quichotte de Georg Wilhelm Pabst
1934 : Une nuit de folies de Maurice Cammage
1934 : L'Agonie des aigles de Roger Richebé
1934 : Le Scandale de Marcel L'Herbier
1936 : Opéra de Paris de Claude Lambert
1936 : Les Bas-fonds de Jean Renoir
1936 : Les Mutinés de l'Elseneur de Pierre Chenal
1939 : Jeunes filles en détresse de Georg Wilhelm Pabst
1939 : L'Esclave blanche de Marc Sorkin
1940 : La Fille du puisatier de Marcel Pagnol
1940 : Un chapeau de paille d'Italie de Maurice Cammage
1943 : Untel père et fils de Julien Duvivier
1945 : Les Enfants du paradis de Marcel Carné
1950 : La Valse de Paris de Marcel Achard
1951 : Le Château de verre de René Clément
1951 : Olivia de Jacqueline Audry
1951 : Le Garçon sauvage de Jean Delannoy
1952 : Le Plaisir de Max Ophüls
1952 : Le Jugement de Dieu de Raymond Bernard
1952 : La Caraque blonde de Jacqueline Audry
1953 : Mon gosse de père de Léon Mathot
1955 : Le Port du désir d'Edmond T. Gréville
1955 : Gueule d'ange de Marcel Blistène
1957 : Sait-on jamais... de Roger Vadim
1958 : Cerf-volant du bout du monde de Roger Pigaut et Wang Kia-yi
1958 : Toi, le venin de Robert Hossein
1958 : La Chatte d'Henri Decoin
1959 : Douze heures d'horloge de Géza von Radványi
1960 : Austerlitz d'Abel Gance
1960 : Un couple de Jean-Pierre Mocky
1963 : Un drôle de paroissien de Jean-Pierre Mocky
1964 : La Cité de l'indicible peur de Jean-Pierre Mocky
1965 : Yoyo de Pierre Étaix
1966 : Tant qu'on a la santé de Pierre Étaix
1966 : Avec la peau des autres de Jacques Deray
1967 : Les Compagnons de la marguerite, de Jean-Pierre Mocky
1969 : Le Grand Amour de Pierre Étaix
1971 : L'Albatros de Jean-Pierre Mocky