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2 trous de punaise

Grace Patricia Kelly, née le 12 novembre 1929 à Philadelphie et morte le 14 septembre 1982 à Monaco, est une actrice américaine, devenue princesse de Monaco par son mariage avec Rainier III en 1956. Elle est la mère d'Albert II, actuel souverain de la principauté.

Elle débute dans des pièces de théâtre, puis en 1950 en apparaissant dans plusieurs séries télévisées et films, avant de rencontrer le succès avec Mogambo de John Ford.

Le crime était presque parfait d'Alfred Hitchcock lance définitivement sa carrière. Le « maître du suspense » la dirige à deux autres reprises, dans Fenêtre sur cour et La Main au collet. Elle remporte l'Oscar de la meilleure actrice pour Une fille de la province en 1955.

En 1956, à 27 ans, elle met fin à sa carrière d’actrice pour épouser le prince Rainier III de Monaco avec qui elle aura trois enfants : Caroline, Albert et Stéphanie. En tant que princesse consort de Monaco, elle doit être appelée Son Altesse Sérénissime la princesse Grace de Monaco, mais les médias et les gens du commun la nomment plus familièrement Princesse Grace ou Grace de Monaco.

En tant que princesse de Monaco, elle a un engagement important pour des causes humanitaires. Elle meurt le 14 septembre 1982 des suites d'un accident de voiture survenu la veille.

Sa famille: Grace est issue d'une famille paternelle irlandaise et catholique. Son père, John B. Kelly, Sr., a construit la fortune familiale ; aussi grand sportif qu'entrepreneur, il a remporté trois médailles d'or olympiques : deux en 1920 à Anvers, ainsi qu'une en 1924 à Paris, en aviron. Sa mère Margaret Katherine Meyer (en), ancienne championne de natation et mannequin de mode, est d'origine prussienne. Ses parents incarnent le « rêve américain ».

John B. Kelly avait une sœur Grace, morte en bas âge. Conformément au souhait de sa défunte mère Mary Costello Kelly, il donne à sa fille le prénom de sa sœur. Grace Patricia Kelly a deux sœurs, Margaret Katherine (13 juin 1925 – 23 novembre 1991), surnommée « Peggy », et Elizabeth Anne (25 juin 1933 – 24 novembre 2009), surnommée « Lizanne », et un frère, John B. Kelly, Jr. (24 mai 1927 – 2 mai 1985), surnommé « Kell », médaillé de bronze en aviron aux Jeux olympiques d'été de 1956. Ils sont élevés « à la prussienne » dans l’austérité et le culte de l’effort.

Carrière d'actrice: 

Grace Kelly est scolarisée à la Ravenhill Academy (en), couvent des dames de l'Assomption de Philadelphie, et fait ses débuts sur scène à 12 ans dans Don't Feed the Animals puis dans The Torch-Bearers, pièce de son oncle George Kelly. En raison de mauvaises notes en mathématiques, elle est rejetée du Bennington College en juillet 1947.

Malgré l'opposition de ses parents, elle souhaite devenir comédienne. En 1947, grâce à l'appui de George Kelly4 elle passe avec succès l'audition à l'American Academy of Dramatic Arts en jouant un extrait de The Torch-Bearers. Grace Kelly devient mannequin de mode et pose pour Coca-Cola, Colgate afin de payer ses cours d'art dramatique à New York et sa chambre au Barbizon Hotel for Women. Elle joue dans diverses pièces de théâtre et dans sa première série télévisée, Bethel Merriday, en 1950. Elle apparaît dans son premier film, 14 heures, en 1951, à 22 ans. La critique ne la repère pas, aussi continue-t-elle de jouer dans des pièces de théâtre et des téléfilms. Lors d'une visite sur le studio de tournage, Gary Cooper la remarque et la fait engager comme premier rôle à ses côtés l'année suivante dans le western Le train sifflera trois fois, film qui la révèle à la critique et au public.

En 1953, elle joue dans Mogambo, un drame amoureux dont l'action se déroule dans la jungle kenyane. Donnant la réplique à Clark Gable et Ava Gardner, elle est sélectionnée pour l'Oscar du meilleur second rôle féminin mais la lauréate sera finalement Donna Reed pour Tant qu'il y aura des hommes. Elle joue ensuite dans trois films d'Alfred Hitchcock : Le crime était presque parfait, Fenêtre sur cour et La Main au collet.

En 1955, elle remporte l'Oscar de la meilleure actrice pour Une fille de la province. Pendant le tournage, elle a une relation amoureuse avec Bing Crosby. Elle a également une liaison avec le comte Oleg Cassini, le couturier de Jackie Kennedy qu'elle veut épouser, mais celui-ci étant plus âgé qu'elle et plusieurs fois divorcé, les parents de Grace s'opposent à cette union.

Il a souvent été dit que les succès rencontrés par Grace lorsqu'elle était dirigée par Hitchcock, reposaient sur la faculté du « maître du suspense » à opposer la froideur apparente de Grace et sa sensualité exacerbée : la scène du premier baiser dans La Main au Collet représenterait le sommet de cet art…

On relèvera à cet égard qu'à l'exception du Train sifflera trois fois, et dans une moindre mesure de Haute Société, ses films vraiment passés à la postérité ont tous été mis en scène par Hitchcock.

Princesse de Monaco: Souhaitant une souveraineté totale pour sa principauté vis-à vis de la France et faire du Rocher la halte incontournable de la jet set et des milliardaires sur la côte d'Azur, Rainier se rapproche des États-Unis, première puissance économique mondiale. Le milliardaire grec Aristote Onassis, alors personnage influent de la principauté, l'encourage dans ce sens : « pour sauver Monaco et le tourisme, il n'y a qu'un mariage du prince avec Marilyn Monroe ou Grace Kelly ». Onassis envoie un émissaire auprès de Marilyn mais le prince a une préférence pour la seconde à la classe bourgeoise. Ava Gardner présente à Grace le rédacteur en chef du magazine Look, Rupert Allan qui, au printemps 1955, entraîne Grace au Festival de Cannes pour présenter Le crime était presque parfait. Pierre Galante, reporter à Paris Match, et de son directeur, Gaston Bonheur, organisent une rencontre entre le prince Rainier et l'actrice qui a la réputation d'être une croqueuse d'hommes, pour une séance de photos au palais princier, le 6 mai 1955. Par le biais du père J. Francis Tucker11, un Irlandais de Philadelphie, confesseur du prince, Rainier est invité dans la famille Kelly pour les fêtes de Noël de fin d'année. C'est durant ce séjour que Grace et Rainier s'éprennent l'un de l'autre et annoncent leurs fiançailles, le 6 janvier 1956, au cours d'un bal de charité au Waldorf-Astoria. Elle accepte de renoncer à sa carrière cinématographique après la comédie musicale Haute Société (1956), comédie chantée avec Bing Crosby et Frank Sinatra, qui deviendra l'ami de la famille Grimaldi et sera le parrain de Stéphanie de Monaco.

La relation entre Grace et Rainier provoque de nombreuses rumeurs. La presse à sensation raconte que Jack Kelly est abasourdi quand il entend la dot réclamée, deux millions de dollars. Elle prétend aussi que non seulement le prince aime les belles actrices (comme la Française Gisèle Pascal avant Grace), mais qu'il s'assure en plus de leur fertilité pour assurer un héritier à la principauté. Ainsi la famille Kelly est horrifiée par l'obligation faite à Grace de se soumettre à des tests de fertilité.

À la suite de l'annonce officielle des fiançailles, la frénésie médiatique monte en puissance. Le 12 avril 1956, malgré son éternel mal de mer, Grace arrive à Monaco à bord du paquebot SS Constitution (en) : le canon tire une salve d’honneur. Aristote Onassis fait pleuvoir des œillets rouges et blancs depuis son hydravion. Des promenades sur la corniche ont lieu, sous les regards des paparazzis.

Après le mariage civil célébré le 18 avril 1956 dans la salle du trône du palais, le mariage religieux se déroule en la cathédrale de Monaco le 19 avril 1956, en présence de 600 invités ; le « mariage du siècle » retransmis en direct en Eurovision dans le monde entier, est suivi par trente millions de téléspectateurs et reste notamment marquant par la robe de mariée portée par la princesse (en), l’une des plus célèbres et des plus admirées au monde, ayant été prise pour modèle pour de nombreux mariages princiers. Comme il est d'usage pour les stars de cinéma, sa robe est offerte par son studio, la Metro-Goldwyn-Mayer, qui fait appel à la costumière Helen Rose pour la créer. Elle est constituée d'une jupe de faille de soie soutenue par trois jupons, d'un corsage au col rond ras de cou en dentelle rose de Bruxelles entièrement rebrodé et agrémenté de perles de culture, les perles et dentelle couvrant également le missel, les chaussures et le voile. Le contrat entre Grace et la MGM ayant été dénoncé, la société de cinéma accepte de financer en partie le mariage (le coût des festivités s'élevant à 300 millions de francs) contre l'exclusivité pour produire le film officiel tourné à cette occasion, le documentaire en cinémascope et technicolor intitulé Le Mariage de Monaco réalisé par les cinéastes Jean Masson et son assistant Jacques Demy. Par ce mariage, elle reçoit quatre fois le titre de duchesse, quatre fois celui de marquise, sept fois celui de comtesse et neuf fois celui de baronne.

La princesse apprend le français en trois mois, ainsi que le protocole et l'histoire de la Principauté afin de remplir son devoir d'épouse de chef d'État.

Ses costumiers fétiches d'Hollywood, Oleg Cassini, Edith Head et Helen Rose, lui ont dessiné un look original, le « style Grace Kelly » qui perdure aujourd'hui : mode New Look à l’allure très bourgeoise selon la simplicité américaine, au glamour naturel. Devenue princesse, elle a une prédilection pour le couturier Marc Bohan de la Maison Dior mais garde des vêtements aux lignes très simples et tons pastels, agrémenté d'articles raffinés (foulard de mousseline noué ou capeline de paille, sac Kelly, gants blancs, colliers à trois rangs de perles), y ajoutant sa propre touche (chignon banane, turbans). En 1960, cette icône de mode est considérée comme une des femmes les plus élégantes de la planète, figurant dans l'International Best Dressed List (en) destinée à promouvoir la mode américaine.

Marraine de l'AS Monaco, la princesse imagine le maillot de l'ASM en 1960, et cette même année, l'équipe remporte la Coupe de France de football, malgré les banderoles des supporters adverses proclamant : « Monaco a fini de régner » et « Pas de grâce pour Monaco ».

En 1963, elle crée l'Association mondiale des amis de l'enfance puis en 1964 la Fondation Princesse Grace de Monaco, œuvre internationale de bienfaisance. Elle est présidente de la Croix-Rouge monégasque jusqu'à sa mort. Hollywood lui propose des rôles pour retourner dans différents films mais les Monégasques et le prince Rainier refusent. Nostalgique de son art, elle s'est tournée dans la lecture de poésies, le collage de fleurs séchées et joue parfaitement son rôle de mère de famille et de première dame. Roger Moore a témoigné de son « redoutable sens de l'humour. Son regard brillait d'une flamme particulièrement coquine ».

De son union avec Rainier, naissent trois enfants : 

Caroline Louise Marguerite, née le 23 janvier 1957.

Albert Alexandre Louis Pierre, « prince héréditaire » et marquis des Baux, né le 14 mars 1958, devenu prince régnant de Monaco le 6 avril 2005, sous le nom d'Albert II.

Stéphanie Marie Élisabeth, née le 1er février 1965.

Circonstances de son décès: 

Le 13 septembre 1982, la princesse Grace quitte Roc Agel (commune de La Turbie en France), propriété de la famille princière, au volant de sa Rover 3500S V8 pour conduire sa fille Stéphanie, 17 ans, à un stage artistique à Paris où le couturier Marc Bohan doit l'intégrer à l'atelier stylisme de la maison Dior. Le trajet les fait descendre au palais de Monaco (non sur la route où Grace Kelly a jadis tourné dans le film La Main au collet comme on le dit souvent) avant de rejoindre l'aéroport. Le chauffeur aurait normalement dû conduire Stéphanie pour ce voyage, mais les sièges arrière sont encombrés de housses contenant des robes de haute couture, aussi par manque de place, la princesse prend alors elle-même le volant. À un moment la voiture dévie de sa trajectoire et quitte la route du CD 37 dans un lacet à Cap d'Ail, dévale une pente à-pic et s'immobilise 35 m plus bas dans un bruit d'enfer sur le parking d'une villa. Un voisin de la propriété de Roc Agel, alerté par le bruit et la fumée, intervient. Stéphanie a le visage ensanglanté (les premiers constats rapportent de simples ecchymoses, mais elle a en fait une fracture cervicale) et crie que sa mère est morte. D'après ce voisin, Grace a été projetée sur la banquette arrière, la jambe horriblement tordue et le visage absolument livide. Elle est opérée par le docteur Jean Duplay, qui constate que l'hémorragie cérébrale est importante et que son coma s'aggrave. Elle décède le lendemain au Centre Hospitalier Princesse Grace le 14 septembre 198228.

Stéphanie est parvenue à s'extraire seule par la portière avant-gauche, côté conducteur. Le propriétaire de la villa, Sesto Lequio, se répand dans les médias et grossit son rôle. Il négocie ses confessions « exclusives » à plusieurs journaux en répétant qu'il a lui-même extrait l'adolescente par la portière gauche, ce qui fait naître la rumeur que c'était elle qui conduisait la voiture, rumeur relayée par le quotidien Le Monde dans son édition du 17 septembre 1982. Dans son livre Grace la princesse déracinée, Bertrand Tessier a retrouvé l'ancien capitaine et commandant de la compagnie de Menton, Roger Bencze, qui a enquêté sur l'accident. Il a publié les procès-verbaux de l'enquête ainsi que la photo de la voiture accidentée. Il apparaît que la princesse Stéphanie ne pouvait sortir que par le côté conducteur : le flanc droit de la Rover était à moitié écrasé sur le sol. Par ailleurs, un témoin, le gendarme Frédéric Mouniama, a formellement identifié la princesse Grace au volant une dizaine de minutes avant l'accident. Compte tenu de la configuration de la route — la montagne d'un côté, le précipice de l'autre — il est impossible que les deux femmes aient permuté leur position avant l'accident.

Dans ce même livre, Roger Bencze réfute l'idée que la voiture ait été soustraite aux autorités françaises : il affirme avoir lui-même demandé qu'elle soit retirée des lieux du drame. Il a pu l'examiner avec un expert assermenté dans les jours suivants. Les enquêteurs du constructeur automobile Rover qui examinèrent la voiture conclurent qu'elle n'était pas en cause. En fait, la mort de Grace Kelly a sans doute été consécutive à un accident vasculaire cérébral comme le laissent supposer les céphalées dont s'est plainte la Princesse les jours précédant l'accident ainsi que la découverte d'une hémorragie méningée antérieure à celle du traumatisme crânien sur son scanner post-mortem. Le chauffeur d'un camion qui suivait la voiture, racontera que la Rover avait continué sur une trajectoire toute droite, sans freiner, ce qui fut confirmé par l'absence de traces de freinage sur la route.

Ses obsèques célébrées le 18 septembre à la cathédrale de Monaco, rassemblèrent les membres de la famille princière et celle des Kelly, mais aussi de nombreuses personnalités dont la Princesse Diana, le président d'Irlande Patrick Hillery, les épouses des présidents français et américain, Danielle Mitterrand et Nancy Reagan, et nombre de ses amis comme l'acteur Cary Grant.

La princesse Grace est enterrée le 21 septembre 1982 dans l'abside de la cathédrale de Monaco, à Monaco-Ville.

Le journaliste Bernard Langlois a été limogé de son poste de présentateur de journal télévisé pour avoir voulu relativiser, de manière ironique, cet événement par rapport à l'assassinat, survenu le même jour, du président libanais Bashir Gemayel.

En juillet 2007, la principauté a émis une pièce commémorative de 2 euros pour marquer le 25e anniversaire de son décès.

Influence sur l'art: James Gill :

L'artiste pop américain Andy Warhol réalisa en 1984 un portrait de Grace Kelly pour l'Institut d'Art Contemporain de Philadelphie comme une sérigraphie à tirage limité. On retrouve chez d'autres artistes pop art différentes représentations de l'actrice, dont un portrait de profil réalisé par James Gill. En hommage au 80e anniversaire de Grace Kelly, le peintre flamand Peter Engels créa un Portrait Vintage que le Prince Albert II acheta aux enchères le 9 mai 200939.

Adaptation cinématographique: Le téléfilm américain Grace Kelly réalisé par Anthony Page a été diffusé pour la première fois à la télévision américaine, le 21 février 1983 (quelques mois seulement après le réel décès de son héroïne). Il retrace l'ascension romancée de la jeune comédienne dans le milieu hollywoodien, jusqu'à son union avec le prince de Monaco. Les acteurs principaux sont Cheryl Ladd dans le rôle de Grace Kelly, Diane Ladd (aucun lien de parenté) et Lloyd Bridges dans ceux de ses parents, et le Britannique Ian McShane dans celui du prince Rainier de Monaco. Quelques images d'archive ont été insérées au montage, certaines pour planter le décor d'époque, d'autres pour illustrer le mariage princier. En conclusion du téléfilm, un carton pré-générique remercie la princesse de Monaco pour sa participation à la pré-production.

Le film Grace de Monaco est une adaptation romancée de la vie de Grace Kelly, réalisé par Olivier Dahan, avec Nicole Kidman dans le rôle de Grace. Le film sort le 14 mai 2014, en France tout en étant le film d'ouverture du 67e Festival de Cannes. Le film, situé en 1962 sur fond de conflit fiscal entre Monaco et la France, évoque, de manière fictive, le conflit intérieur de Grace sur le choix entre son devoir de princesse et sa carrière d'actrice. Les auteurs considèrent que le film n'est pas un film biographique, beaucoup de libertés sont prises par rapport à l'histoire. Les Grimaldi ont boycotté le film, trop peu réaliste pour eux. Grace de Monaco est très critiquée par la presse, et la fréquentation du film est faible.

Filmographie, Cinéma:

Le crime était presque parfait (1954).

1951 : 14 heures (Fourteen Hours) de Henry Hathaway : Louise Ann Fuller

1952 : Le train sifflera trois fois (High Noon) de Fred Zinnemann : Amy Fowler Kane

1953 : Mogambo (Mogambo) de John Ford : Linda Nordley

1954 : Le crime était presque parfait (Dial M for Murder) d'Alfred Hitchcock : Margot Mary Wendice

1954 : Fenêtre sur cour (Rear Window) d'Alfred Hitchcock : Lisa Carol Fremont

1954 : Une fille de la province (The Country Girl) de George Seaton : Georgie Elgin

1954 : L'Émeraude tragique (Green Fire) : Andrew Marton : Catherine Knowland

1954 : Les Ponts de Toko-Ri (The Bridges at Toko-Ri) de Mark Robson : Nancy Brubaker

1955 : La Main au collet (To Catch a Thief) d'Alfred Hitchcock : Frances Stevens

1956 : Le Cygne (The Swan) de Charles Vidor : Princesse Alexandra

1956 : Haute Société (High Society) : Charles Walters : Tracy Samantha Lord

Hommages: Une variété de rose, baptisée 'Princesse de Monaco', lui a été dédiée en 1981.

Récompenses:

1954 National Board of Review Meilleure Actrice Une fille de la province, Fenêtre sur cour, Le crime était presque parfait

New York Film Critics Circle Awards Meilleure Actrice

1955 Oscar du cinéma Meilleure Actrice Une fille de la province

Golden Globes Meilleure Actrice dans un film dramatique

Golden Globes Meilleure Actrice dans un second rôle Mogambo

1956 Golden Globes Henrietta Award

Nominations:

1954 Oscar du cinéma Meilleure Actrice Mogambo

1955 BAFTA Awards Meilleure Actrice Étrangère Le crime était presque parfait

1956 BAFTA Awards Meilleure Actrice Étrangère Une fille de la province


Fenêtre sur cour (Rear Window) est un film américain à suspense produit et réalisé par Alfred Hitchcock pour la compagnie Paramount Pictures. Tourné du 23 novembre 1953 au 13 janvier 19542 aux studios Paramount à Los Angeles, il est sorti en août 1954 aux États-Unis et le 1er avril 1955 en France. Il a été présenté à la Mostra de Venise de 1954.

Le film, écrit par John Michael Hayes d'après la nouvelle It Had to Be Murder de Cornell Woolrich sous le pseudonyme de William Irish, met en scène James Stewart dans le rôle d'un photographe qui, à la suite d'un accident, se retrouve en fauteuil roulant et passe son temps à observer ses voisins, dont un qu'il commence à soupçonner de meurtre. Grace Kelly joue le rôle de la petite amie de Stewart, Thelma Ritter celui de son infirmière, Wendell Corey un détective, et Raymond Burr le voisin suspect.

Le film est considéré par de nombreux spectateurs, critiques et spécialistes du cinéma comme l’un des meilleurs films d'Hitchcock. Il a reçu quatre nominations aux Oscars. Depuis 1997, il figure au National Film Registry, et est cité au 48e rang dans le classement des 100 meilleurs films américains établi en 2007 par l'American Film Institute (édition du 10e anniversaire). Il est 33e dans le classement des meilleurs films de tous les temps sur le site de référence IMDb avec une note moyenne de 8,6/10.

Après s'être cassé une jambe au cours d'un reportage sur un circuit automobile, le photographe de presse L. B. « Jeff » Jefferies se retrouve dans un fauteuil roulant. Son état l'oblige à rester dans son appartement new-yorkais de Greenwich Village, dont la fenêtre donne sur une petite cour et plusieurs autres appartements. C'est un mercredi d'été et il fait particulièrement chaud. Jeff passe son temps à observer ses voisins qui, pour s'aérer, laissent leurs propres fenêtres ouvertes. Parmi les locataires d'en face figurent un compositeur, un couple d'âge mûr et son petit chien, une jeune danseuse – « miss Torso » –, qui danse seule le jour et, le soir, invite des hommes de tous âges chez elle, une dame qui s'adonne à la sculpture abstraite, un couple de jeunes mariés, une femme d'une quarantaine d'années qui vit seule – « miss Cœur solitaire » ou « Mademoiselle Célibataire » (« miss Lonelyheart ») –, ainsi qu'un autre couple : un homme d'une carrure assez imposante, et sa femme, malade, semble-t-il, qui reste au lit toute la journée et avec laquelle il semble fréquemment se disputer. Jeff apprendra plus tard qu'il s'agit de Lars Thorwald, un représentant de commerce, et de son épouse Anna, invalide.


Jeff fréquente une séduisante et riche jeune femme, Lisa Fremont, mais il hésite à aller plus loin dans cette relation, par crainte que celle-ci constitue un frein à sa vie aventureuse. Cependant, Stella, l'infirmière qui vient lui rendre visite chaque matin, l'encourage à sceller cette union.


Après avoir vu Thorwald faire plusieurs va-et-vient nocturnes en transportant une valise, Jeff remarque la disparition de l'épouse de Thorwald et voit ensuite le mari nettoyer la valise, y placer des bijoux, puis envelopper une petite scie et un couteau de boucher dans du papier journal. Plus tard, Thorwald ferme une malle en l'attachant avec de la grosse corde et la fait emporter par des hommes. Jeff pense que Thorwald a tué sa femme. Il fait part de ces observations et de ses soupçons à Stella, puis à sa petite amie Lisa. D'abord sceptiques, elles finissent par se laisser convaincre. Jeff explique ensuite à Tom Doyle, un ami détective, qu'ils soupçonnent Thorwald d'avoir tué sa femme et fait disparaître le corps. Doyle mène une petite enquête qui ne révèle rien d'anormal.


Peu après, le chien des voisins est retrouvé mort, étranglé. Lorsque la propriétaire de l'animal le découvre et se met à crier, tous les voisins se précipitent à leur fenêtre pour voir ce qui se passe, à l'exception de Thorwald, qui reste assis dans son appartement toutes lumières éteintes, et dont on voit briller le bout de la cigarette. Convaincu qu'en fin de compte Thorwald s'est bel et bien débarrassé de sa femme, Jeff demande à Lisa de glisser un billet accusateur sous la porte de Thorwald, de façon à pouvoir observer la réaction de celui-ci au moment où il le lira. Pour obliger Thorwald à quitter son appartement, Jeff, ensuite, lui téléphone et lui donne rendez-vous dans un café. Il pense que Thorwald a peut-être dissimulé quelque chose dans le parterre de fleurs et tué le chien afin d'empêcher celui-ci de le déterrer. Thorwald parti, Lisa et Stella partent creuser dans le parterre de fleurs, mais ne trouvent rien.


Lisa escalade alors l'escalier de secours de l'immeuble d'en face et pénètre, par la fenêtre laissée ouverte, dans l'appartement de Thorwald. Quand Thorwald revient et surprend Lisa, Jeff téléphone à la police, qui arrive juste à temps. Au moment de la discussion qui s'ensuit entre Thorwald, les policiers et Lisa, celle-ci a les mains derrière le dos et montre à Jeff une alliance qu'elle a enfilée à l'un de ses doigts et qui appartient à l'épouse de Thorwald. Thorwald la voit faire, prend conscience qu'elle envoie un signal à quelqu'un et remarque, de l'autre côté de la cour, Jeff, qui observe la scène. Lisa se laisse emmener par les policiers.


Jeff, convaincu à présent que Thorwald est un meurtrier, téléphone à Doyle, tandis que Stella se rend au poste de police y verser la caution pour libérer Lisa, laissant Jeff seul dans l'appartement. Bientôt, Jeff se rend compte que Thorwald va venir le rejoindre. Quand Thorwald entre et s'approche de lui, Jeff l'aveugle plusieurs fois temporairement avec les ampoules flash de son appareil photo. Thorwald finit par arriver jusqu'à Jeff, le saisit et le pousse vers la fenêtre ouverte. Jeff tombe juste au moment où des policiers entrent dans l'appartement et où d'autres se précipitent dans la cour pour amortir sa chute. Thorwald avoue le meurtre de sa femme et est arrêté.


Quelques jours plus tard, la vague de chaleur est retombée, et Jeff se repose dans son fauteuil roulant. Il a à présent les deux jambes dans le plâtre. Miss Lonelyheart discute avec le compositeur, le fiancé de miss Torso est de retour après avoir servi dans l'armée, le couple dont le chien a été tué en a un autre, et le couple de jeunes mariés se chamaille. Lisa est étendue à côté de Jeff et parcourt un livre de voyages, mais, aussitôt que Jeff s'est endormi, elle pose le livre et s'empresse d'ouvrir Harper's Bazaar.

James Stewart, né le 20 mai 1908 à Indiana en Pennsylvanie et mort le 2 juillet 1997 à Los Angeles, est un acteur américain.

Acteur emblématique du cinéma américain, il fut l'une de ses plus grandes stars, plusieurs fois nommé aux Oscars. Il possède une carrière aussi riche qu'éclectique et a associé son nom à des chefs-d'œuvre tels que Mr. Smith au Sénat (1939), Indiscrétions (1940), La vie est belle (1946), La Corde (1948), Winchester '73 (1950), Fenêtre sur cour (1954), L'homme qui en savait trop (1956), Sueurs froides (1958), L'Homme qui tua Liberty Valance (1962) ou encore La Conquête de l'Ouest (1962). Il a tourné avec les plus grands réalisateurs : Alfred Hitchcock, Frank Capra, George Cukor, Ernst Lubitsch, Anthony Mann, Henry Hathaway ou John Ford.

Comme beaucoup d'acteurs de son temps, il afficha des opinions politiques favorables aux républicains. Il connut une belle carrière militaire en s'engageant dans l'armée de l'air américaine au début de la Seconde Guerre mondiale, durant laquelle il fut honoré des plus hautes distinctions. Il se retira en tant que brigadier général.

Légende de Hollywood, il reçut en 1985 un Oscar d'honneur des mains de son ami Cary Grant pour l'ensemble de sa longue carrière. Acteur ayant le plus grand nombre de films présents dans les 100 plus grands films américains de tous les temps, il est aussi classé troisième plus grand acteur du cinéma américain de tous les temps par l'American Film Institute en 1999.

James Maitland Stewart naît à Indiana (Pennsylvanie), dans une famille d'ascendance écossaise. Il fait des études d'architecture à l'Université de Princeton où il a comme camarade de classe Joshua Logan qui le convainc de rejoindre l'University Players récemment créée dans le Massachusetts. Il y rencontre d'abord Henry Fonda puis Margaret Sullavan parmi d'autres acteurs. Stewart était déjà un vétéran des théâtres de Broadway quand Hollywood lui fait signe. Il gagne l'Oscar du meilleur acteur en 1940 pour son rôle dans The Philadelphia Story dans lequel il est la covedette de Cary Grant et Katharine Hepburn.


Stewart parle dans un style balbutiant et indécis qui est quelquefois dur à comprendre mais transpire de sincérité pour son auditoire. Sa carrière est donc construite autour de sa façon de jouer un personnage simple avec de bonnes valeurs morales (bien qu'occasionnellement il ait pu jouer les méchants). Son style hésitant donne à ses personnages un sentiment de naturel peu commun dans beaucoup des films de cette époque. Il tourne avec le réalisateur Frank Capra, notamment Vous ne l'emporterez pas avec vous (You Can't Take It With You, 1938) et Mr. Smith au Sénat (Mr. Smith Goes to Washington, 1939).


Son engagement dans l'Armée


Colonel de l'USAAF en 1945.

Certifié pilote privé depuis 1935 et pilote commercial depuis 1938. Il s'engagea dans l'United States Army Air Forces en mars 1941 avant l'attaque de Pearl Harbor. Son premier poste était à Moffett Field (Californie), un poste d'instructeur pour pilotes de bombardier tout en tournant dans des films ayant pour but de favoriser le recrutement de 100 000 aviateurs. Au mois d'août 1943, il est affecté à sa demande expresse au 445e Groupe de Bombardement, à la base aérienne de Sioux City (Iowa), comme premier officier en opération du 703e escadron. En décembre 1943, les B-24 Liberator du 445e rejoignent la base anglaise de Tibenham, dans le Norfolk, et sont d'emblée envoyés en mission au-dessus de l'Allemagne. En mars 1944, James Stewart est affecté au 453e Bombardiers, une unité de B-24 reconstituée après avoir été décimée. Pour redonner courage à ses pilotes, Stewart prend la tête de l'escadre au cours de plusieurs missions (20 missions officiellement enregistrées) au-dessus des territoires occupés. Il devient chef d'état-major du 2e Groupe de Bombardement de la 8th Air Force. Après la guerre, il poursuivit sa carrière dans l'Air Force Reserve, jusqu'à atteindre le grade de brigadier général en 1959. Sa dernière mission fut le 20 février 1966 un bombardement contre des camps Vietcongs au Sud Viêt Nam durant la guerre du Viêt Nam1, auquel il participa comme observateur à bord d'un B-52, avant de mettre un terme à sa carrière militaire 2. Parmi ses décorations, il y avait l'Air Medal, la Distinguished Flying Cross, la Croix de Guerre française avec palme et 7 étoiles pour autant de victoires en combat aérien.