c'est le plein été et une mère vient de mourir.
aussitôt la famille dont elle était le centre d'équilibre se disloque : deux des trois filles étant en âge d'aimer le père plante là les responsabilités et
s'en va faire le tour du monde. reste la petite nathalie à qui tous ces bouleversements surviennent au milieu des premiers émois de la féminité. ce qu'elle sera amenée à vivre chez l'une puis chez l'autre de ses soeurs très différentes devant l'amour apporte à la jeune fille une première vision des hommes et certaines réponses à ses questions.
un peu trop crûment certes et sans doute un peu trop tôt aussi. nathalie en effet ne sera pas longue à découvrir que les choses ne sont pas toujours aussi douces que leur apparence. dans cette incohérence de la perspective qui met l'âme à l'envers il ne manque pas un crépuscule d'été pas une bottine de femme pas un oiseau de l'aube pas une larme sur une joue de maîtresse.