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Née Isabelle Amélie Cottiaux, elle est la fille d'Antoine André Cottiaux, négociant en coton né à Paris, et de Marie Anne Thérèse Cottiaux, originaire de Cambrai. Orpheline très jeune - son père meurt lorsqu'elle a 2 ans, et sa mère à ses 4 ans, elle est recueillie par la famille de Maria Deraismes et sa sœur Anna Féresse-Deraismes. Elle ne cessera de leur rendre hommage, pour lui avoir ouvert l'esprit sur les questions féminines et sociales.

Le 7 mai 1864, elle épouse Gustave Bogelot, avocat à la Cour d'appel de Paris. Le couple a au moins deux enfants. C’est le début d’une longue collaboration, semblable à celle du couple Jules et Julie Siegfried. Son mari, qui consacre plusieurs ouvrages à la question des prisons, est très engagé dans les œuvres philanthropiques : il est secrétaire de la Société générale des prisons, vice-président de la Commission de l’hospice de Boulogne-sur-Seine pendant plus de 20 ans, membre du Conseil d’administration de l’Œuvre de Saint Lazare à partir de 1890, et à ce titre rapporteur de l’œuvre dans différents congrès. Lorsqu’il meurt en 1902, Isabelle Bogelot confie qu’ils ne faisaient « rien sans réfléchir ensemble ».

Bien que sensibilisée aux questions féminines dans la famille de Maria Deraismes, puis aux questions sociales par son mari, Isabelle Bogelot ne considère avoir eu une « révélation philanthropique » qu’en 1876, lorsque son mari lui apporte un bulletin de l’Œuvre des libérées de Saint-Lazare. Elle prend alors conscience qu’il était de son devoir – selon ses propres mots – de se consacrer à ces questions. Deux jours après, elle se rend à une réunion de l'œuvre et fait la connaissance d'Émilie de Morsier et de Sarah Monod, directrice des Diaconesses de Reuilly.

L’Œuvre des libérées de Saint-Lazare, créée en 1870 par Pauline Grandpré, s’attache à venir en aide aux femmes et enfants libérés de prisons, afin de les préserver d’une possible rechute : « aider la femme dans le présent, songer à son avenir en l’instruisant, lui fournir un gagne-pain et relever sa dignité par le travail ».

Deux ans après, elle est adjointe de Caroline de Barrau, puis directrice générale de l'œuvre en 1887. À partir de 1883, des asiles temporaires sont créés afin d'accueillir les femmes et leurs enfants à la sortie de prison. L'œuvre est reconnue d'utilité publique le 26 janvier 1885.

La guerre franco-prussienne la pousse à s'intéresser aux œuvres de secours aux blessés militaires. En 1886, elle obtient le second prix du diplôme d’infirmière mis en place par l’Union des femmes de France, puis le diplôme d’ambulancière l’année suivante.

Elle fonde par ailleurs avec Maria Martin et Émilie de Morsier la Ligue féminine pour la paix et l'union des peuples.

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Billancourt, 1905



 Lettre autographe de Isabelle Bogelot, directrice générale de l'Oeuvre des Libérée de St-Lazare. Chevalier de la légion d'honneur. à Maurice Guillemot

    1 lettre en 2 pages, en bon état  

21cm x 13cm 

"[...] Ce sera avec plaisir que je vous recevrais à Billancourt demain lundi. Nous causerons de ce centenaire qui m'intéresse vivement [...]. et si le coeur vous en disait de partager mon déjeuner [...] " etc etc


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