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Louis Dodéro, est le premier qui produit à Marseille des portraits photographiques au format dit carte-de-visite, mais c´est André Adolphe Eugène Disdéri, un photographe parisien, qui dépose en 1854 un brevet permettant la réalisation de huit clichés sur la même plaque de verre. Les petites photos, au format 5,2 cm sur 8,7 cm, sont ensuite collées sur un carton qui adopte le format d´une carte de visite, 6,2 cm sur 10,3 cm. Le nom du photographe apparaît imprimé sous la photo. Les dos, d´abords vierges, sont ensuite utilisés pour la publicité du studio. Une vingtaine de cartonniers en France fournissent les photographes en cartons imprimés, souvent très décorés, faisant mention de médailles reçues, de recommandations officielles. Disdéri popularise intelligemment son procédé, utilisant la caution de personnalités qu´il a photographiées, notamment l´empereur Napoléon III. Très vite le phénomène se développe, d´abord dans les milieux bourgeois, puis dans toutes les familles voulant acquérir une certaine reconnaissance sociale. D´autres photographes adoptent le format et l´engouement est tel que la production de photos-cartes de visite atteint des volumes industriels. Dans les années 1860, des centaines d´ateliers photographiques s´ouvrent à Paris et dans les grandes villes de province, l’essor de la photo-carte de visite est une des principales raisons de ce développement fulgurant des ateliers de photographes, en France et à l´étranger. En 1872, il sort des ateliers de Disderi 2 400 photos-cartes par jour. Une base de données, réalisée par François Boisjoly propose plus de 22 000 photographies et présente plus de 16 000 noms et adresses d´hommes ayant vécu pour et par la photographie à cette époque. Le phénomène ne se limite pas à la France, très tôt la mode se répand dans tous les pays européens, puis aux États-Unis où durant la guerre de Sécession l'échange de portraits se répand. Presque chaque famille possède, dans les années 1880, un album de photographies adapté à la collection de photos-cartes de visite. Des échanges sont réalisés entre les différentes branches de la famille, chacun pouvant fournir plusieurs exemplaires de son portrait du fait du faible coût de la photo. Parallèlement, des photographes éditent en grand nombre des photos-cartes de visite de personnalités célèbres, artistes, hommes politiques, famille régnante, etc. que les gens achètent pour en faire collection. Un format encore plus petit, appelé mignonnette (carton 4 cm sur 8 cm), existe aussi mais ne connaîtra pas le même engouement. Un format plus grand, sur carton de 10,5 x 16,5 cm est appelé carte cabinet. Source : Wikpédia Emile TIGER (1847-1925) Photographe d'atelier Boulogne-sur-Mer Pas-de-Calais Nantes Loire-Atlantique Paris Seine Fils d’un tisserand, Emile Augustin Tiger est né le 5 novembre 1847 à Bessé-sur-Braye (Sarthe). Il est employé de magasin, domicilié à Paris, quand il épouse le 17 février 1872 à Mont-l’Evêque (Oise) Victoire Félicité Laurent (1851-1939). Le couple s’installe dans la capitale où naîtront leurs huit enfants. PARIS : La carrière de photographe d’Emile Tiger commence vers 1878 dans un atelier situé 27, rue du Faubourg-Montmartre (9e). Il signe ses portraits "Emile Tiger et Cie". Son associé est peut-être son épouse qui est mentionnée comme photographe en 1882. Les Tiger ont exercé à Paris jusqu’à la fin des années 1880. Le 8 septembre 1892, l’un de leurs fils meurt à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) où le couple est de passage. Emile Tiger est alors employé photographe à Paris. BOULOGNE-SUR-MER : A l’enseigne "Grande Photographie Parisienne", Emie Tiger a exercé environ huit ans dans la sous-préfecture du Pas-de-Calais. En 1896, il est recensé 32, rue Victor-Hugo mais il a aussi exercé 5, rue du Pot-d’Etain. NANTES : En 1900, la famille Tiger a quitté Boulogne-sur-Mer pour Nantes (Loire-Atlantique) où Emile Tiger se fait inscrire sur les listes électorales. Son atelier est situé 10, rue du Calvaire. Il y travaillera un quart de siècle avec son épouse, leur fils Emile Victor (1882-1959) "photographe encadreur" et leurs filles Henriette (1874-1950) et Marie (1887-1973). Emile Augustin Tiger est décédé à Nantes le 10 juillet 1925 à l’âge de 78 ans. Note : Plusieurs Tiger ont été photographes sans que l’on sache s’ils sont apparentés à Emile Tiger : 1) Un Tiger a exercé en 1855 au Palais-Royal à Paris. A rapprocher d’Arsène Tiger, oncle d’Emile Tiger. Rentier, domicilié à Paris, il est témoin à son mariage en 1872. 2) Emile Tiger a été photographe 10, avenue Thiers au Mans (Sarthe) dans les années 1920. A priori, il ne peut s’agir du fils d’Emile Tiger qui n’a pas quitté Nantes. 3) Pierre Tiger, photographe à Paris (15e), fait faillite en 1935. Armand Marie FOUQUET (1824-1876) Nantes Loire-Atlantique Fils d'un marchand, Armand Marie Fouquet est né le 7 septembre 1824 à Nantes (Loire-Atlantique). En 1847, lors de son mariage, il est doreur dans sa vite natale mais en 1851 son fils naît aux Batignolles (Seine). C'est sans doute dans la capitale que le doreur devient photographe, métier qu'il exercera à Nantes. En 1872, il est recensé place du Commerce et en 1876 passage Pommeraye où il a semble-t-il succédé à Jules Sébire. C'est là qu'il décède le 31 décembre 1876 à l'âge de 52 ans. Son fils Armand Charles (1851-1923) prendra la suite.
Joseph Michel PAGEOT (1852-?) Photographe d'atelier. 15 photographies Chinon Indre-et-Loire Nantes Loire-Atlantique Tours Joseph Michel Pageot est né le 15 juin 1852 à La Flèche (Sarthe). Il est encore enfant quand son père, tanneur, quitte le domicile conjugal sans laisser d'adresse. Sa mère s'installe à Tours (Indre-et-Loire) et travaille avec le photographe Antoine Pagliacci qui formera aussi son fils. En disponibilité de l'armée d'active en décembre 1874 Joseph Michel Pageot, qui signe ses épreuves J. Pageot ou M. Pageot, commence à opérer à son compte à Tours. Sur ses premiers portraits cartes de visite, il ne mentionne pas l'adresse de son commerce. Le 1er février 1876, il se marie à Chinon (Indre-et-Loire) et ouvre un atelier quai Jeanne d'Arc tout en conservant, un temps, une activité à Tours. A la fin des années 1880, il est installé à Nantes, ville qu'il quitte en 1924. Souce : Portrait Sépia |
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