La Russie la France la bande sahélo-saharienne et un souffle venu du Japon...
Un jeune homme amoureux d'autres hommes cherche à échapper à l'hostilité du pays où il est né et se met en quête d'une liberté qui le tire des égoïsmes ordinaires. Sur sa route il croise la Légion Etrangère par qui il va renaître.
Poursuite du bonheur et méditation sur la condition militaire d'aujourd'hui Fleurs de légion confirme que le roman est un chemin où le réel peut se transformer en mystère poétique et l'homme retrouver du cran.
A travers le destin de Nikita c'est celui de milliers d'étrangers dévoués à la France auquel le romancier rend hommage.
' Voici un roman et non pas un essai documentaire. On n'attendra pas de Fleurs de légion la chronique fidèle et exhaustive du quotidien d'un ' engagé volontaire ' qui deviendrait un jour légionnaire ni une quelconque expertise critique sur la situation de la Légion étrangère au début de ce XXIe siècle pas même une enquête sur la vie des personnes homosexuelles portant l'uniforme. L'auteur a délibérément arrangé certains aspects de la réalité comme le centre de formation où se présente Nikita (Matouret dans l'Hérault n'existe pas) ou certains détails concernant la Russie. Il ne vise aucune personne existante ou ayant existé. Comme tout romancier son affaire est de combiner des éléments tirés de la réalité avec ceux que lui livrent le jeu de l'imagination et les couleurs de l'écriture.
Au reste le lecteur conviendra que si la Légion étrangère occupe ici une place essentielle où elle reconnaîtra un hommage l'espace intérieur à partir duquel elle apparaît lui fournit une dimension singulière et autrement épique. Au lieu d'un roman militaire genre disparu depuis longtemps il vaut mieux voir ici une autofiction où le personnage principal tâche de trouver des clés à son existence et des chances de bonheur - mot tellement galvaudé qu'il a fallu ici le réanimer - : sa vie civile et personnelle compte au moins autant que sa vie mil...