Après des études de droit à Aix-en-Provence, il devient avocat à Paris. Attaché au cabinet de Crémieux, il participe à l'insurrection de juin 1832 et s'associe à la protestation de Ledru-Rollin contre l'état de siège. Il s'affilie à la Société des droits de l'homme et conspire contre Louis-Philippe Ier.
Après la révolution de février 1848, il se déclare républicain. Nommé commissaire du gouvernement provisoire en Corse, il est élu le représentant de ce département à l'Assemblée constituante. Il siège à gauche et vote avec les républicains.
Lorsque Louis-Napoléon Bonaparte pose sa candidature à l'élection présidentielle, Pietri se sépare cependant de la gauche et se rapproche du prince. Il est nommé préfet de l'Ariège en 1849 puis, en novembre 1851, préfet de la Haute-Garonne. Le , il devient préfet de police de Paris et le demeure jusqu'en 1858, date à laquelle il démissionne après l'attentat
perpétré par Felice Orsini contre l’empereur Napoléon III. Nommé sénateur le , il est envoyé en 1860 comme commissaire du gouvernement pour organiser l'annexion du comté de Nice à la France. Il écrit en 1862 un ouvrage : Politique française et politique italienne.
Un de ses agents secrets était un compatriote Jacques François Griscelli.