Pour information : 

Charles Gabriel Félicité Martin des Pallières est un militaire et homme politique français né le 22 novembre 1823 à Courbevoie (Seine) et décédé le 10 novembre 1876 à Palaiseau (Seine-et-Oise).
Il est le fils de Jean Marie Ange, capitaine et de Caroline Roper Curzon. Entré à l'école militaire de Saint-Cyr en 1841. Il sert au Maroc (1844), au Sénégal (Grand-Bassam 1851-1853), en Crimée (Sébastopol 1854-55). Il se marie avec Marie-Hélène Morgantini à Livourne (Italie) en juin 1857. Il sert en Cochinchine (Saigon, 1858-60), en Chine (Zhoushan, 1860), de nouveau au Sénégal (1863-1865), il est général de brigade en 1868 dans l'infanterie de marine, participe aux combats pendant la guerre franco-prussienne (Sedan, Bazeilles, Orléans, 1870).

(Au cours de 1870 et 1873, un nouveau quartier et casernes militaires de l'infanterie de marine français ont été construits sur le site de la vieille (1790) citadelle de Saigon, appelé Caserne Martin des Pallières. Le site a joué un rôle sombre durant la Seconde Guerre mondiale, lorsque l'armée japonaise d'invasion l'utilise comme camp d'internement. Ce vaste camp de concentration tenait environ 4 500 prisonniers français. Aujourd'hui, le premier niveau de l'immeuble est occupé par l'Université vietnamienne des sciences sociales et humaines (en), Campus Dinh Tien Hoang.)

Il est représentant de la Gironde de 1871 à 1876, il est membre d'un parti monarchiste conservateur appelé l'Union des Droites, fait campagne pour un retour de Napoléon III ou de son fils Napoléon IV. Il est questeur de l'Assemblée nationale.

Il écrit deux livres. Dans le premier, appelé Réorganisation de l'Armée Française, il propose une modification complète de l'armée, y compris une conscription générale de la population masculine pendant un minimum d'un an. Dans le deuxième livre, appelé Orléans, publié en 1872, il raconte l'histoire de la guerre franco-prussienne, y compris ses commentaires sur Gambetta.

Les casernes Martin-des-Pallières, situées à Cherbourg, ont été nommés d'après lui. Cet endroit utilisé pour être une ancienne abbaye appelée Notre-Dame du Vœu, qui au cours des siècles a changé de fonction : résidence du gouverneur de Normandie, hôpital de la marine, camp militaire, et finalement des casernes pour l'infanterie de marine de Cherbourg. Les casernes perdent de leur importance militaire et sont vendus en 1928. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les bâtiments ont été fortement endommagés et incendiés par les Allemands en juin 1944. La municipalité a acquis le site en 1961 et a commencé la restauration des parties les plus anciennes des bâtiments comme un monument et site historique. La toute nouvelle caserne Martin-des-Pallières se trouve maintenant dans le camp militaire d'Auvours sur la commune de Champagné, à environ 12 km à l'est du Mans. C'est la base du 2e régiment d'infanterie de marine (RIMa).

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26 mai 1874


Lettre autographes de Charles Martin des Pallières.

    Sur 3 pages. En bon état. 

13cm x 20cm



"Mon cher camarade, j'ai reçu exactement vos envois, et, dans Le Siècle, qui rend compte de votre Campagne de l'Est, non pas avec le développement (?) que j'aurais voulu. La place m'est mesurée [...] , de manière à rendre justice à l'excellent esprit qui l'a dictée et dont je vous félicite bien sincèrement.
J'avais reçu également, dans son temps, votre essai sur l'armée nouvelle. J'ai voulu le lire avec toute l'attention qu'il méritait avant de vous répondre ; puis, le temps s'est passé ; je me suis trouvé en retard, et, au lieu de confesser ma négligeance, je n'ai fait que l'aggraver.
Pour tout dire, mon cher ami, nous n'étions pas d'accord sur certains hommes que vous jugez sans doute autrement aujourd'hui que vous ne le faisiez il y a un an : [...] Le Maréchal Niel, le seul ministre de la guerre que nous ayons eu depuis 23 ans - depuis Soult - Niel a été traité, par M. Lahaussois (?), tout autrement que ne le méritait un bon et grand citoyen mort à la guerre en cherchant à m'en faire une armée (???)
[...] Je voudrais, mon cher ami, savoir exactement où vous êtes. Votre dernière lettre était datée de Sèvres et timbrée de Mouzon. Où dois-je vous écrire ?
[...] j'espère que vous êtes remis de cet affreux accident mais la perte cruelle que vous avez faites est une bien cruelle épreuve
[.........]" etc etc




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