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Louis-François Carlet, chevalier, marquis de La Rozière, né au Pont-d’Arche, près Charleville, le et mort à Lisbonne le , est un militaire et agent secret français.

Jeunesse : premiers pas militaires et études scientifiques

Issu d’une famille de la noblesse originaire du Piémont et établie depuis le XVe siècle en France, La Rozière commence très jeune une carrière des armes.

En 1745, il s'engage volontairement dans le régiment de Conti-Infanterie, où servait son père, et fait ses premières armes en Italie.

Lieutenant au régiment de Touraine-Infanterie, en 1746, il se trouve le de la même année à la bataille de Rocourt puis à celle de Lauffeld, ainsi qu’aux sièges de Bergen-op-Zoom et de Maastricht.

En 1750, il passe du régiment de Touraine aux écoles de mathématiques et de dessin établies à Paris et à Mézières et, en 1752, il suit La Caille aux Indes Orientales, en qualité d’ingénieur dans la brigade destinée pour les colonies.

De retour en Europe en 1756, il compose son premier ouvrage sur l’art militaire, ayant pour titre : Stratagèmes de guerre. Il est nommé cette même année aide-de-camp du comte de Revel et aide-maréchal général des logis de l’armée auxiliaire de France, destinée pour la Bohême.

Participation à la Guerre de Sept Ans

Il commence en 1757 la guerre de Sept Ans dans l’armée de Westphalie et se trouve à la bataille de Rossbach, où il dirige une division d’artillerie. Le comte de Revel ayant été tué, La Rozière s’attache au corps d’armée du duc de Broglie. Il fait avec ce général et les maréchaux d’Estrées et Soubise toute la guerre de Sept ans.

Il se trouve à la prise de Bremen, à la bataille de Sandershausen, où il est blessé et nommé capitaine de dragons, à celle de Lutterberg, à Bergen, en 1759, à la bataille de Minden, au passage de l’Hom et au combat de Korbach en 1760 et à la prise de Cassel en 1761.

Il est nommé lieutenant-colonel de dragons au régiment du Roi, et peu de temps après chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, à la suite de son brillant comportement lors de l’affaire du Frauenberg, où il est sur le point de faire prisonnier le prince Ferdinand de Brunswick : au moment où La Rozière va l’arrêter, son cheval s’abat, et il ne lui reste à la main que la housse du prince, qui ne doit son salut qu’à la vitesse de son cheval.

Il participe aux batailles de Grienberg, de Willinghaus, au passage du Weser. Un de ses plus beaux faits d’armes est l’assaut donné à la cascade de Cassel en 1761 qu’il enlève l’épée à la main et dont il fait la garnison prisonnière. Quelque temps après, il est lui-même fait prisonnier dans une reconnaissance, par les montagnards écossais dans la forêt de Sababord ; on le conduit au quartier général du roi de Prusse qui lui dit : « Je désirerais vous renvoyer à l’armée française, mais lorsqu’on a pris un officier aussi distingué que vous, on le garde le plus longtemps possible ; j’ai des raisons pour que vous ne soyez pas échangé dans les circonstances présentes ; ainsi vous resterez avec nous sur votre parole. »
Il passe trois semaines au quartier-général du roi de Prusse, dont il reçoit des marques de bontés et particulièrement du prince Ferdinand de Brunswick, qui se rappelant l’attaque de Frauenberg, dit un jour en le montrant : « Voilà le Français qui m’a fait le plus de peur de ma vie. »

Après son échange, La Rozière rentre dans ses fonctions. La bataille de Wilhemsthall, le combat de Morschom, la retraite de la Hesse avec le maréchal d’Estrées, celle de Dilbenstadt où il charge vigoureusement l’avant-garde ennemie sont, ainsi que celle d’Amenebourg où il dirige l’affaire, après les blessures du marquis de Castries et du vicomte de Sarsfield, et jusqu’à l’arrivée du marquis de Ségur, autant d’époques qui rappellent son courage et son habileté.


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ancien regime
armée de piémont
 Nice Le 25 fevrier  1749  

Certificat d'absence  et de non appointements accordé  par le marquis de Roziere ,comme capitaine au régiment de la marine 
avec sa signature autographe


billet en tres bon etat




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