André Pomme, dit Pomme l'Américain, né le à Arles, décédé le dans la même ville, est un homme politique français.
Fils du médecin Pierre Pomme, docteur de la faculté de Montpellier (né à Arles vers 1732, mort dans la même ville le )1,2,3, il est destiné à l'état ecclésiastique et pourvu d'un canonicat et de plusieurs bénéfices. Toutefois, en 1783, il renonce à cette carrière et part pour l'Amérique. Installé à Cayenne, il y fonde un foyer4 et devient directeur d'une ménagerie dans le village d'Ouassa, situé au bord de l'Oyapock5,6.
Au début de la Révolution, il est élu député à l'assemblée coloniale, siégeant à Cayenne, constituée en 7, dont il est secrétaire en 17918. Le , l'assemblée électorale de Guyane, réunie en l'église Saint-Sauveur, l'élit député à la Convention nationale9,10.
Siégeant à partir du , il rejoint les rangs de la Montagne et intervient quelques fois à la tribune9. Le 17 avril, lors de la discussion sur la rédaction d'une nouvelle déclaration des droits de l'homme, il propose l'introduction d'une référence à l'Être suprême11. Le 25 avril, il est adjoint au Comité colonial12.
Le , un décret l'envoie avec Laurent Servière dans l'Hérault et les départements voisins. Il intervient ainsi dans les Bouches-du-Rhône en octobre. Le 18 brumaire an II (12 novembre), les deux hommes annoncent de Marseille leur retour à Paris, intervenu quatre jours plus tard, selon le compte-rendu présenté par Pomme en l'an III13.
Le 17 pluviôse an II (), il est nommé par décret représentant en mission à l'armée des côtes de Cherbourg pour l'embrigadement des troupes et l'organisation du gouvernement révolutionnaire. Le 30 germinal (19 avril), le Comité de salut public la rappelle par arrêté avec huit autres représentants. Toutefois, le 17 floréal (6 mai), il diffère ce rappel, lui demandant d'enquêter sur l'esprit public à Caen. De nouveau rappelé par lettre du Comité de salut public du 14 messidor (2 juillet), il est de retour à Paris le 29 messidor (17 juillet)14.
Le 22 brumaire an III (), un décret l'envoie aux ports de Honfleur, Cherbourg, Saint-Malo, Nantes et Paimbœuf, où il agit de concert avec les représentants de l'armée de l'Ouest. À Nantes le 14 floréal (), il est de retour à Paris dix jours après