Très bon état « Ici habite le bonheur » : telle est l inscription pour le moins explicite qui accompagnait les phallus en terre cuite que les Romains aimaient à arborer à l entrée de leur maison. Les Égyptiens du XIIe siècle av. J.-C. mirent eux en scène sur un papyrus digne d un Kamasutra des couples se livrant à des poses acrobatiques. Quant aux Sumériens ils traçaient déjà il y a 4 000 ans des vers obscènes sur leurs tablettes en cunéiforme. La plastique sensuelle des statues antiques des dieux déesses et autres amazones et hermaphrodites témoigne de l emprise de la mythologie sur le quotidien de nos lointains ancêtres sumériens égyptiens grecs ou romains. Douze de ces statues dont la Vénus de Milo à l excitant nombril creusé dans le marbre nous convient ici à un voyage dans l imaginaire fantasmatique et les pratiques sexuelles des hommes et femmes de l Antiquité dans des sociétés profondément inégalitaires et à dominante patriarcale. Distinguant radicalement l épouse et la prostituée ou l homme libre et l esclave sexuel mais non les orientations des uns et des autres ces pratiques nous permettent finalement de mieux comprendre l érotisme de notre XXIe siècle entre domination masculine et prise de conscience féminine. Professeur à l université de Lorraine à Metz C.-G. Schwentzel est un passeur d histoire(s) comme en témoignent ses ouvrages pour le grand public : «Cléopâtre la déesse reine» (Payot) «La Fabrique des chefs» «Les Quatre Saisons du Christ». Apprécié des médias il intervient régulièrement dans l émission «Secrets d histoire »de Stéphane Bern. Un voyage au coeur de l imaginaire fantasmatique et des pratiques sexuelles des hommes et femmes de l Antiquité avec pour guides douze statues antiques de dieux et déesses qui nous mèneront aux sources de notre érotisme de la Mésopotamie des prêtresses de l amour à la Rome des orgies et des nymphomanes en passant par l Egypte des déesses maternelles et sensuelles la Crète des déesses serpents et la Grèce des héros virils et des Amazones.