//////////////////////////////////////////////////////

Francois Valterre ou Walter né le 2 mort le à est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Premiers engagements et parcours dans l'armée de la révolution

Le , François Valterre s'engage comme grenadier au régiment de Médoc, jusqu'en 1785.


Dès , il rejoint, toujours comme grenadier, la garde nationale de Mézières. Adjudant-major en 1792, adjudant de place en 1793, chef de bataillon en 1794, il est blessé d'un coup de feu à Marchienne-au-Pont le . Affecté à l'armée de Sambre-et-Meuse, il intègre ce qui deviendra le 30e régiment d'infanterie de ligne. Le , il se distingue à bataille de Neuwied.

En , il passe de la Moselle à l'armée d'Italie, au sein de la division Bernadotte. L'armée d'Italie est commandée par le très jeune général Bonaparte. François Valterre se signale au combat du passage du Tagliamento le , avant d'être à nouveau blessé d'un coup de feu à la prise de Gradisca trois jours plus tard. Le , il est bloqué dans Rome par les Autrichiens, et résiste avec pugnacité, défendant, isolé avec huit cents hommes dans le château Saint-Ange4, puis combattant au sein de la division Championnet pour maintenir l'éphémère République romaine contre Ferdinand IV de Naples.

Sa conduite dans Rome lui vaut d'être nommé provisoirement chef de brigade. Encore blessé le , lors de la retraite de Naples, il réprime deux mois plus tard, en juillet, les habitants de Ronciglione qui se sont rebellés contre les pillages de l'armée française et les contributions financières qu'on leur impose6. Il est à nouveau blessé d'un coup de feu à la jambe gauche devant Viterbe début août.

François Valterre prend la tête de l'unité dans laquelle il combat depuis plusieurs années, devenue la 30e demi-brigade. Il remplace à ce commandement Jacques Darnaud, promu général de brigade. Cette unité reçoit l'ordre de marcher à nouveau vers l'Italie. Le , elle est à Vevey. Puis, ayant rejoint l'Armée d'Italie, elle traverse les Alpes sur des chemins de muletiers, passant par le col du Grand-Saint-Bernard, enneigé, en chantant pour se donner des forces et en rêvant d'Italie.

« Nous luttons contre la glace, la neige, les tourmentes et les avalanches. Le Saint-Bernard, étonné de voir tant de monde le franchir si brusquement, nous oppose quelques obstacles », écrit Bonaparte le 7.

Son régiment est aussi cité à l'ordre du jour de l'état-major général le , pour avoir tenu tête lors de la bataille de Lambach, à l'arrière-garde russe, pour l'avoir entamé et leur avoir fait 400 prisonniers. Il est nommé commandeur de l'Légion d'Honneur le .

Au sein de la division Morand, il participe évidemment à la bataille d'Auerstaedt, à la campagne de Pologne et à la bataille d'Eylau en . Au cours de cette bataille, il reçoit encore deux blessures, un coup de feu au genou gauche et un biscaïen au bras droit, « blessé de manière à en rester estropié toute sa vie » (Opérations du 3e Corps). Pourtant, le colonel Valterre continue de servir, à la Heilsberg le , et à Labiau.

Il est nommé général de brigade le et continue cependant de commander son régiment jusqu'au . Il est alors affecté au commandement de la place de Palmanova, dans cet Italie où il s'est si souvent illustré. Créé baron de Saint-Ange le , il est assiégé dans Palmanova à partir du . Le , il subit un intense bombardement de nuit mais ne consent à rendre la place que le .

Mis en non-activité par la Première Restauration, il reçoit le commandement de la place de Metz pendant les Cent-Jours. Au retour de la famille royale, il est mis en disponibilité en , puis à la retraite en , après 43 années de service.

///////////////////////////////////////////////////////
EMPIRE FRANCAIS

ITALIE PALMA- NOVA  le 29 sept 1811

lettre du general de brigade Baron de Valterre 
au sujet de mouvement de troupe  
Lettre et signature autographe
 
lettre sur une  page in 4  avec adresse  et marque postale

 tres bon état
 
 





Warning


 Cultural goods and export In accordance with French law, all handwritten documents (handwritten only) sold outside the European Union require the issuance, by the French authorities, of export authorizations (license and certificate)

. For export to European Union countries, these formalities are subject to thresholds (€ 300 and € 1,500) depending on the nature of the documents. These formalities are free and take a few months