CHODERLOS de LACLOS Pierre (1741 – 1803).

Les Liaisons dangereuses

20 eaux-fortes de Martin VAN MAELE (1863-1926).

Etude et bibliographie par A. van Bever.

Jules Chevrel, Paris, 1908.


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Un volume dimensions 16 x 25 cm, format in-8 reliure signée Yseux dos à nerfs et coins cuir, tranche supérieure dorée, couverture conservée. (6) + (XXX) + 384 + (4) pages.

Tirage à 20 exemplaires sur Japon, triple état des gravures ; 30 sur Japon, double état et 175 sur Arches, état définitif. Celui-ci non numéroté sur Arches, avec le fac-similé d’une page manuscrite sur papier bleu et un envoi de l'éditeur.

 

ÉTAT GÉNÉRAL :

Reliure : Bon état. Frottements marginaux au niveau des nerfs.

Couverture : Très bon état.

Corps de l’ouvrage : Très bon état.

 

RÉfÉrencement :

Raymond Mahé, Bibliographie des livres de luxe de 1900 à 1928 inclus, t. I, p. 505.

Luc Monod, Manuel de l’Amateur de Livres illustrés modernes, t. I, p. 397, n° 2767.

 

L’ILLUSTRATEUR :

De son vrai nom Maurice Martin, Martin VAN MAELE (1863-1926) commença à travailler comme illustrateur pour divers périodiques : Magasin Pittoresque, Revue Illustre, Monde Illustré, Petit Français Illustré et Vie Parisienne. Il illustra également des livres destinés à la jeunesse : il fut notamment le premier à illustrer les traductions françaises des aventures de Sherlock Holmes. En 1901, il fut découvert par l’éditeur Charles Carrington qui l’engagea pour illustrer Thais et Flagellation des Femmes en Allemagne… deux des nombreux romans sur la flagellation que Van Maele illustra. Il travailla ensuite avec les éditeurs Roberts et Dardaillon et Jules Chevrel jusque vers 1920, date à laquelle il commença principalement à illustrer des textes publiés par l’éditeur Jean Fort. Après avoir produit les illustrations d’ouvrages tels que les Fleurs du Mal, les Paradis artificiels, ou la Religieuse, Martin Van Maele était arrivé à la pleine maturité de son talent lorsque la mort interrompit son effort. Il est mort le crayon à la main, pour ainsi dire. (voir également Marcus Osterwalder, dictionnaire des illustrateurs, t. I, p. 1079)

 

L’ÉDITEUR :

Jules Chevrel est surtout connu comme l’éditeur de plusieurs ouvrages, souvent érotiques, illustrés par Martin Van Maele : la Trilogie érotique de Verlaine en 1907, Les Amours d’Ovide en 1908, les Œuvres libres de Verlaine en 1910, La Religieuse de Diderot en 1916, les Fleurs du Mal de Baudelaire en 1917… ). La seule adresse connue de la librairie Chevrel se situait au 29 rue du Seine à Paris.

 

LE RELIEUR :

Louis Yseux, d’abord ouvrier chez Durvand, s’associe en 1908 avec Thierry lui-même héritier de Simier et Petit. Il est l’un des relieurs les plus talentueux du début du XXème siècle, travaillant pour de nombreux bibliophiles et faisant perdurer une tradition de la reliure et de la dorure française remontant au XVIIIème siècle.

 


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TRÈS BEL EXEMPLAIRE BIEN RELIÉ

 

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