France, Vosges, Hartmannswillerkopf, Vieil Armand, la crypte, sculptures de Bourdelle



[CR5713]
Catégorie : Actualité Française 40-70 > Presse Magazine
Année : Circa 1959
Type : Tirage argentique d'époque
Format (cm): 7x10

Vintage silver print - Entrée de la crypte contenant les corps de 12000 soldats inconnus. Architecte R. Danis, sculptures de A. Bourdelle des années 1920.
Le Hartmannswillerkopf, rebaptisé Vieil Armand après la Première Guerre mondiale, est un éperon rocheux pyramidal, dans le massif des Vosges, surplombant de ses 956 mètres la plaine d'Alsace du Haut-Rhin.
Un monument national y est érigé en souvenir des combats qui s'y déroulèrent durant le premier conflit mondial (1914-1918), en 1915 surtout. En effet, situé en droite ligne à 7 km de Thann et 6 km de Cernay, entre lesquelles passait la ligne séparant la partie de l'Alsace redevenue française dès 1914 et celle reprise par les troupes allemandes, le Vieil Armand était un sommet stratégique alors âprement disputé.
Le sommet est partagé entre les communes de Hartmannswiller, de Wuenheim, de Wattwiller et de Soultz.
Le nom de Hartmannswillerkopf provient du nom du village de Hartmannswiller et de la butte (la « tête », Kopf) qui le surmonte. Les Poilus, à l'époque, ont rebaptisé (par déformation phonologique des Français ne parlant ni l'alsacien ni l'allemand) le Hartmannswillerkopf en Vieil-Armand. Il est également surnommé la « mangeuse d'hommes » ou la « montagne de la Mort » par les Poilus.
Du haut de ses 956 mètres d'altitude, le Vieil-Armand domine la plaine rhénane, entre les villes de Colmar au nord et de Belfort au sud, avec entre les deux Mulhouse. Il surplombe les communes de Hartmannswiller, de Wattwiller, d'Uffholtz et de Cernay.
Le cimetière militaire du Hartmannswillerkopf est situé tout près de la route des Crêtes des Hautes-Vosges (lieu-dit Silberloch).
Au niveau du monument national du 152e R.I. se trouve un promontoire-observatoire qui offre une vue plongeante sur la plaine alsacienne, au niveau de l'agglomération mulhousienne ; la ville suisse de Bâle est visible, en arrière-plan, par temps clair.
Par beau temps, au-delà du Rhin, la ligne bleue de la Forêt-Noire germanique est visible, tout particulièrement au niveau du Belchen et du Feldberg.
Par temps exceptionnellement clair et dégagé, les Alpes bernoises (en Suisse), peuvent être visibles, les pics enneigés éternellement se dessinant alors sur la ligne d'horizon sud-est, au-delà du Jura suisse, avec des altitudes dépassant les 4 000 mètres (4 274 m au Finsteraarhorn, leur point culminant).
Les principaux combats eurent lieu les 19 janvier-20 janvier, 26 mars, 25 avril-26 avril et 21 décembre-22 décembre 1915 faisant près de vingt-cinq mille morts dont une majorité de Français. Parmi ces nombreux morts, on relève le général Marcel Serret et le capitaine Joseph Ferdinand Belmont. Ensuite le front s'est stabilisé et ne donna lieu qu'à des duels d'artillerie et qui a valu au sommet le nom de Montagne Sacrée d'Alsace. Au sommet, au niveau de la croix, il y a environ 22 mètres qui séparent les lignes allemandes des lignes françaises. L'inconvénient de cette situation est que les lignes doivent constamment être silencieuses, car elles peuvent s'écouter les unes les autres, et donc découvrir les stratégies de l'ennemi.
Dans l'impressionnante organisation défensive allemande, des sculptures d'Antoine Bourdelle illustrent le sacrifice de la jeunesse de ces pays voisins et cousins. Pour en sentir le pathos, il faut faire comme ces soldats du Kaiser qui gravissaient les 560 marches de la « Himmelsleiter » (échelle du ciel) qui commence à 790 m d'altitude sur le Bergpfad au versant sud.
On peut distinguer deux parties distinctes sur le site du Hartmannswillerkopf aujourd’hui : d’une part le monument national constitué de la crypte et du cimetière militaire du Silberloch, d’autre part le champ de bataille avec ses vestiges et ses monuments.

La crypte : les deux archanges de part et d'autre de la grille en fer forgé portant l'inscription Ad lucem perpetuam à l'entrée de cette crypte, sont des sculptures d'Antoine Bourdelle qui les a réalisées dans les années 1920 à la demande de son ami l'architecte en chef des monuments historiques Robert Danis, directeur de l'architecture et des beaux-arts d'Alsace et de Lorraine.
Dans la crypte se trouve un ossuaire qui renferme les restes d’environ 12 000 soldats inconnus ainsi que des armes et équipements récupérés sur le champ de bataille. Trois chapelles sont vouées aux cultes concordataires, catholique, protestant et juif. La chapelle catholique abrite également une Vierge à l'offrande de Bourdelle.
La crypte est surmontée d'une esplanade au milieu de laquelle se trouve un autel de la Patrie, copie conforme de l'autel élevé au milieu du Champ-de-Mars à Paris pour la fête de la Fédération le 14 juillet 1790.

La nécropole nationale du Silberloch : Situé sur le territoire de la commune de Wattwiller, le cimetière militaire français a une superficie de 1,67 ha. Il comprend 1 640 tombes dépouilles de soldats français, 1 256 en tombes individuelles et 384 en six ossuaires.
Sur le champ de bataille se trouvent de nombreux vestiges des combats (tranchées, abris et fortins bétonnés) ainsi que des monuments dont les deux les plus célèbres sont :
la croix sommitale illuminée en béton armé de 20 m de haut ;
le monument en bronze du 152e RI.
Au niveau des vestiges d’époque, on constate l’emploi massif du béton armé du côté allemand alors que les tranchées françaises sont plus sommaires, ce qui traduit la volonté défensive de leur territoire par les premiers et la logique offensive des derniers qui considéraient donc que leurs ouvrages n'étaient que provisoires. De nombreux ouvrages restent également visibles aux alentours du Hartmannswillerkopf, du côté des anciennes positions allemandes essentiellement (tranchée de la « Suisse Lippique » ou la « cantine Zeller », par exemple).
Le site du Hartmannswillerkopf inclut 45 km de tranchées qui ont été conservées, et des sentiers qui permettent de visiter le site.



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