France, Morbihan, Auray, Chapelle sépulcrale du Champ des Martyrs



[PE9293]
Catégorie : CDV > vues, views > France
Année : Circa 1870
Type : CDV, tirage albuminé, 6 x 10.5 cm, vintage albumen print
Format (cm): 6,5x10,5

Vintage CDV albumen carte de visite - Carlier photographe.
La chapelle expiatoire du Champ-des-Martyrs est située au champ des Martyrs, sur la commune de Brech, dans le Morbihan.
La chapelle expiatoire y a été dressée en 1829, sous la coupe de l’architecte Caristie. Elle a abrité la sépulture des royalistes fusillés par les troupes républicaines en 1795, sur ordre du Général Hoche. Une partie des ossements a, depuis, été rapatriée dans la chapelle de la Chartreuse voisine.
La chapelle expiatoire du Champ-des-Martyrs avec son aménagement paysager fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 30 décembre 1983.
Lors de sa visite officielle dans le Morbihan en mai 2015, le prince Louis de Bourbon se rend à Brec'h et y annonce le financement de la restauration de la chapelle par sa propre Maison.
« Le 27 juin 1795, sur les plages de Carnac, une flotte à la solde de l’Angleterre débarque 5400 émigrés venus rejoindre les Chouans de Bretagne. Leur objectif commun : restaurer la monarchie en France. Face à la réactivité et à l’organisation de l’armée républicaine, les « Blancs » se retranchent rapidement sur la presqu’île de Quiberon après avoir conquis Landévant et Auray. Pris au piège, émigrés et Chouans se déchirent, à l’image de leur commandement. Mais le courage de quelques chefs chouans ne suffit pas à sauver de la répression de nombreux royalistes. Sur les 6262 personnes arrêtées, 748 sont fusillées. Trois semaines auront suffi à l’armée du général Hoche pour réduire le dessein royaliste en cauchemar. L’Histoire lui a laissé le nom « d’Affaire de Quiberon ». Dès 1795, les lieux d’exécution des émigrés et des Chouans sont appelés « champs des martyrs ». 206 royalistes sont exécutés dans les marais de Kerzo, actuel champ des martyrs à Brech. Sur place, les corps sont à peine ensevelis, si bien que les ossements remontent rapidement à la surface. Grâce à une souscription, la construction d’une chapelle à la Chartreuse d’Auray est entamée dès 1823 en mémoire des victimes royalistes de Quiberon. »
La chapelle expiatoire est de style néo-classique.
Deux inscriptions y sont portées, au-dessus de la porte de la chapelle funéraire "Hic Cecide runt" (ici ils tombèrent) et au fronton de la chapelle, "In Memoria Eterna Erunt Justi" (Dans la mémoire éternelle, ils seront justes).
Le mausolée de marbre blanc de la chapelle, œuvre de Caristie, date de 1829 : dans des médaillons ressortent les portraits de deux des principaux chefs de l'expédition de Quiberon, Sombreuil et Soulange. Les bas-reliefs du sarcophage représentent d'un côté le débarquement et de l'autre côté la mission de Gesril de Papeu.
La chapelle expiatoire est de style néo-classique.
Deux inscriptions y sont portées, au-dessus de la porte de la chapelle funéraire "Hic Cecide runt" (ici ils tombèrent) et au fronton de la chapelle, "In Memoria Eterna Erunt Justi" (Dans la mémoire éternelle, ils seront justes).
Le mausolée de marbre blanc de la chapelle, œuvre de Caristie, date de 1829 : dans des médaillons ressortent les portraits de deux des principaux chefs de l'expédition de Quiberon, Sombreuil et Soulange. Les bas-reliefs du sarcophage représentent d'un côté le débarquement et de l'autre côté la mission de Gesril de Papeu.
Dès qu'on a pénétré dans la chapelle, les yeux s'arrêtent naturellement sur le tombeau dont le petit côté fait face à la porte extérieure de la chapelle. C'est dans ce petit côté que se trouve la porte de la crypte souterraine qui contient les ossements. Le tympan supérieur, surmonté d'une croix, représente la France couverte du voile des veuves, accoudée à droite sur un tombeau et tenant de la main gauche une couronne funéraire. Au-dessous de ce motif on lit cette inscription : QUIBERON, XXI JULII MDCCXCV.
Au-dessous, deux bustes en ronde bosse sont encastrés dans des niches hémisphériques. Deux noms sont gravés sous ces bustes ; sous le buste gauche : SOULANGES ; sous le buste de l'autre côté : SOMBREUIL.
Au-dessous des bustes, sur la frise d'un grand sarcophage, on lit cette inscription : PRO DEO, PRO REGE NEFARIE TRUCIDATI, "Méchamment immolés pour Dieu et pour le Roi".
Des génies, tenant des flambeaux renversés et des palmes hautes, se tiennent debout des deux côtés de la porte du caveau, qui est coulée en bronze et d'une exécution remarquable. Aux quatre angles, ces figures de génies sont répétés.
Sur les deux parois latérales du monument pris dans la plus grande longueur, des cadres, formés de guirlandes de cyprès contiennent les noms de neuf cent cinquante-deux victimes.
Sur le grand côté de droite, en entrant, la frise supérieure du petit sarcophage présente l'inscription suivante : PERIERUNT FRATRES MEI OMNES PROPTER ISRAËL, "Tous mes frères sont morts pour Israël".
Au-dessous de cette frise, un bas-relief occupe tout le panneau ; il représente le débarquement des émigrés sur la plage de Carnac.
La bordure inférieure de l'encadrement de ce bas-relief contient la date du débarquement : LE XXVII JUIN MDCCXCV.
Sur la frise du grand sarcophage, on lit cette inscription : PRETIOSA IN CONSPECTU DOMINI MORS SANCTORIUM EJUS, "Elle est précieuse devant Dieu, la mort de ses saints."
En tournant autour du monument, on arrive au petit côté postérieur qui fait face à l'arcade donnant dans l'église des Chartreux ; situé à l'opposite du petit côté où s'ouvre la porte du caveau, ce côté a une ornementation analogue. Dans le tympan supérieur, un médaillon soutenu par deux anges et surmonté d'une croix représente Mgr de Hercé, évêque de Dol, celui qui fut fusillé avec Sombreuil sur la plate-forme de la promenade de la Garenne.
Au-dessous du tympan, on lit cette date : QUIBERON, XXI JULII MDCCXCV.
Au-dessous de la frise, deux bustes en ronde bosse dans le même style que ceux qui figurent sur la façade antérieure. Deux noms se lisent au-dessous de ces bustes : D'HERVILLY, TALHOUET.
Sur la frise du grand sarcophage, on lit cette inscription : PRO ANIMABUS ET LEGIBUS NOSTRIS, "Pour nos âmes et nos lois".
Sur le panneau au-dessous, comme du grand côté, les noms des victimes se pressent en colonnes serrées qui rappellent au visiteur ces colonnes d'attaque mitraillées par l'artillerie républicaine, le jour où le général d'Hervilly vint attaquer les positions des républicains.
Dès les premiers jours de la Restauration de 1814, au moment où les restes de Louis XVI et de Marie-Antoinette étaient transférés à la nécropole de Saint-Denis, on songea à ouvrir une souscription pour élever un monument aux victimes de Quiberon ... Un de ses principaux promoteurs fut un des glorieux soldats de l'Empire, le maréchal Soult, duc de Dalmatie.
Dès le 1er juillet 1814, le duc d'Angoulême était allé visiter ces funèbres lieux, consacrés par un lamentable souvenir. Déjà une première mesure avait été prise par le curé d'Auray, M. Deshayes. Jusqu'en 1814, les restes des victimes étaient demeurés dans les fosses où on les avait jetés à la hâte au moment de l'exécution ; ces chrétiens, qui étaient morts en pardonnant à leurs bourreaux, ne jouissaient pas des honneurs d'une sépulture chrétienne.
Le curé d'Auray eut la pensée de les transférer dans une terre bénie et d'élever au moins le signe de la rédemption sur le lieu où ils reposeraient. Les fosses, remplies à la hâte et mal comblées, étaient faciles à reconnaître à un enfoncement circulaire d'où sortaient des ossements déjà blanchis par le temps. Le curé d'Auray avait acheté la Chartreuse ; c'était la fondation faite jadis par Montfort sur le champ de bataille où il avait vaincu Charles de Blois, afin que des messes fussent dites à perpétuité, dans une chapelle placée sous l'invocation de saint Michel, pour l'âme de ceux qui avaient succombé dans cette journée.
Cette chapelle, connue dans le pays sous le nom de chapelle de Saint-Michel du Mont, avait été confiée, un siècle après sa fondation, à douze chartreux, et on l'avait rebâtie sous Louis XV. Les Chartreux continuèrent à y prier et à édifier le pays par leurs vertus, comme à soulager les pauvres par leurs aumônes, jusqu'à la grande révolution, qui les obligea à quitter la France.
Le curé d'Auray, qui avait placé dans leur ancien domaine une école de sourds-muets sous la direction des Soeurs de la Sagesse, eut, aussitôt après le retour des Bourbons, la pensée de recueillir les ossements des Victimes de Quiberon et de les faire transporter dans un des caveaux de l'église de la Chartreuse, préparé vis à vis de celui des anciens solitaires.
Lorsque, en 1814, le duc d'Angoulême vint en Bretagne, il descendit dans ce caveau funéraire et vint prier devant les ossements des victimes de Quiberon ... Une gravure représente cette douloureuse scène, destinée à être plus tard reproduite, avec certaines modifications, sur les bas-reliefs de la chapelle.
Le prince et ses aides de camp sont à genoux dans le caveau, devant une montagne d'ossements qui n'a pas moins de douze mètres de large sur quatre mètres à peu près de hauteur. Ce chaos de têtes aux yeux vides, entassées pèle-mêle avec des ossements, produit un effet inexprimable de tristesse et d'horreur. Un prêtre, debout, lit des prières pour les trépassés, les prières qui manquèrent aux funérailles des victimes, jetées sans honneur dans les fosses béantes, creusées à la hâte pour les recevoir ; la religion, qui a le dépôt des promesses éternelles, a seule le droit de se tenir debout en présence de la mort.
Ce fut quelques années plus tard que, les souscriptions ayant afflué, on commença à élever deux chapelles, une chapelle expiatoire et une chapelle sépulcrale, avec un caveau destiné à contenir les ossements.
La première pierre de ces deux chapelles fut posée, le 20 septembre 1823, par Madame la duchesse d'Angoulême. Six ans après, le 15 octobre 1829, on fit l'inauguration. Ce fut une cérémonie solennelle. Les évêques de Vannes, de Saint-Brieux et de Quimper y assistèrent ; les députés du département, M. Harscouet de Saint-Georges, fils de celui qui échappa au sort commun de ses compagnons d'infortune, et M. de Margadel, étaient présents à la cérémonie, ainsi que les généraux Joseph de Cadoudal, de Coislin, de Villiers, de la Boessière, de la Bourdonnaye.
Deux cents communes portant leurs bannières étaient accourues de tous les points de la Bretagne, et ce fut au milieu d'une réunion de vingt mille hommes que l'on procéda à l'inauguration. Ainsi, trente-quatre ans après l'évènement, les victimes de Quiberon recevaient les honneurs funèbres ; la Restauration semblait se hâter de mettre en possession de leur suprême demeure les victimes de la première révolution, comme si elle avait eu le pressentiment qu'elle-même allait être emportée par une révolution nouvelle qui grondait déjà dans le lointain.
L'art, semble-t-il, n'a pas fixé sur la toile ou sur le marbre le souvenir de cette fête funèbre ; mais un artiste de talent, M. Couderc, a peint la scène de la pose de la première pierre du monument par la fille de Louis XVI en 1823. On voit Madame la duchesse d'Angoulême, suivie de ses dames d'honneur, tenant le marteau pour frapper la pierre ; une soeur de Georges Cadoudal assiste à la cérémonie ; l'évêque de Vannes, suivi de son clergé, la préside. Le préfet, M. de Chazelles, tient le plan du monument ; des généraux et des officiers occupent tout le côté gauche de la toile ; dans le fond apparaissent quelques têtes de paysans morbihannais. La croix, tenue par un jeune lévite, et la bannière de la Vierge immaculée, dont les victimes invoquèrent l'intercession du plus profond de leur coeur à l'heure de leur mort (Ora pro nobis nunc et in hora mortis nostrae), s'élèvent en face de ces ossements héroïques, comme deux drapeaux qui doivent être à l'honneur puisqu'ils ont été à la peine, car ils ont parlé des espérances du ciel à ceux qui avaient perdu tout espoir sur la terre, et d'immortalité à ceux qui allaient mourir. La figure de la princesse est pleine de gravité et sa physionomie respire une majesté douloureuse ; il y a sur son front comme une ombre descendue du grand échafaud. Tous les visages autour d'elle sont tristes, mornes et recueillis. Le souvenir du massacre de 1795 est présent à toutes les pensées et plane sur cette scène de religion et de deuil.
Nous entrons dans une sombre avenue de sapins. Elle va aboutir à une arène entourée de terrasses et de plusieurs rangées d'arbres verts. Au fond de l'arène s'élève la chapelle expiatoire : "Hic ceciderunt ! C'est ici qu'ils sont tombés !" Vous foulez le champ des martyrs. Malheureusement, à l'époque où le monument fut construit, la renaissance de l'art chrétien, due en grande partie à l'initiative de M. de Montalembert, de M. Victor Hugo, alors fervent admirateur du moyen âge, de M. Rio et de l'école qui se forma autour d'eux, ne s'était pas encore manifestée. On ne songea point à ces chapelles ogivales du moyen âge qui, surgissant tristes et pleines de pensées au milieu de ce paysage breton, comme l'élan d'une âme souffrante vers Dieu, auraient été mieux en harmonie avec la physionomie des lieux et les sombres et douloureux souvenirs qu'il s'agissait de rappeler.
La façade de la chapelle expiatoire est un portique d'ordre dorique à quatre colonnes régulièrement espacées, supportées, à la hauteur des terrasses, par de nombreux degrés. Si l'antiquité a fourni la forme, la Bretagne a du moins fourni la matière ; les colonnes sont chacune d'un seul morceau de granit de Saint-Malo.
La charpente de la chapelle est en fer, et la couverture en plaques de cuivre. Il n'y a de fenêtre qu'au fond carré de l'édifice ; une grande croix y est dessinée dans les vitraux de manière à correspondre à celle de l'autel. Les murs devaient recevoir des fresques et l'autel des ornements qu'ils attendent encore ; dans cette époque de changements à vue, les gouvernements passent vite sur la scène sans cesse renouvelée de l'histoire, et la Restauration n'a pas duré assez longtemps, ou ne s'est pas assez pressée pour mettre la dernière main au monument funéraire, dédié par elle aux victimes de Quiberon. Tel qu'il est, le monument a un aspect imposant, et, comme le dit le R. P. Arthur Martin, il atteint le but qu'on s'était proposé autant que l'art grec pouvait le faire. Il est vrai qu'il doit en partie sa grandeur mélancolique au paysage sévère au milieu duquel il est encadré. L'inscription qui avertit le visiteur qu'il est sur le champ des martyrs, Hic ceciderunt, est cachée sous le portique.
Sur la grande frise de la façade on lit une inscription qui relève l'âme abattue par cette cruelle immolation, et oppose la justice éternelle de Dieu à l'injustice passagère des hommes : "In memoria aeterna erunt justi. La mémoire des justes sera éternelle."
Après la chapelle expiatoire, érigée sur l'endroit du massacre, on retrouve l'allée de sapins qui continue à monter vers la chapelle sépulcrale, appuyée contre l'ancienne chapelle du couvent des Chartreux, seconde station de ce douloureux pèlerinage.
Un portique peu élevé, soutenu par deux colonnes, fait saillie sur la façade unie de la chapelle, surmontée par un fronton ; sous ce portique s'ouvre une porte de fer ; sur la frise du fronton on lit cette inscription, qui rappelle que le monument a été érigé au moyen d'une souscription publique ; GALLIA MOERENS POSUIT, "La France éplorée l'a élevée".
Dès qu'on a pénétré dans la chapelle, les yeux s'arrêtent naturellement sur le tombeau dont le petit côté fait face à la porte extérieure de la chapelle. C'est dans ce petit côté que se trouve la porte de la crypte souterraine qui contient les ossements. Le tympan supérieur, surmonté d'une croix, représente la France couverte du voile des veuves, accoudée à droite sur un tombeau et tenant de la main gauche une couronne funéraire. Au-dessous de ce motif on lit cette inscription : QUIBERON, XXI JULII MDCCXCV.
Au-dessous, deux bustes en ronde bosse sont encastrés dans des niches hémisphériques. Deux noms sont gravés sous ces bustes ; sous le buste gauche : SOULANGES ; sous le buste de l'autre côté : SOMBREUIL.
Au-dessous des bustes, sur la frise d'un grand sarcophage, on lit cette inscription : PRO DEO, PRO REGE NEFARIE TRUCIDATI, "Méchamment immolés pour Dieu et pour le Roi".
Des génies, tenant des flambeaux renversés et des palmes hautes, se tiennent debout des deux côtés de la porte du caveau, qui est coulée en bronze et d'une exécution remarquable. Aux quatre angles, ces figures de génies sont répétés.
Sur les deux parois latérales du monument pris dans la plus grande longueur, des cadres, formés de guirlandes de cyprès contiennent les noms de neuf cent cinquante-deux victimes.
Sur le grand côté de droite, en entrant, la frise supérieure du petit sarcophage présente l'inscription suivante : PERIERUNT FRATRES MEI OMNES PROPTER ISRAËL, "Tous mes frères sont morts pour Israël".
Au-dessous de cette frise, un bas-relief occupe tout le panneau ; il représente le débarquement des émigrés sur la plage de Carnac.
La bordure inférieure de l'encadrement de ce bas-relief contient la date du débarquement : LE XXVII JUIN MDCCXCV.
Sur la frise du grand sarcophage, on lit cette inscription : PRETIOSA IN CONSPECTU DOMINI MORS SANCTORIUM EJUS, "Elle est précieuse devant Dieu, la mort de ses saints."
En tournant autour du monument, on arrive au petit côté postérieur qui fait face à l'arcade donnant dans l'église des Chartreux ; situé à l'opposite du petit côté où s'ouvre la porte du caveau, ce côté a une ornementation analogue. Dans le tympan supérieur, un médaillon soutenu par deux anges et surmonté d'une croix représente Mgr de Hercé, évêque de Dol, celui qui fut fusillé avec Sombreuil sur la plate-forme de la promenade de la Garenne.
Au-dessous du tympan, on lit cette date : QUIBERON, XXI JULII MDCCXCV.
Au-dessous de la frise, deux bustes en ronde bosse dans le même style que ceux qui figurent sur la façade antérieure. Deux noms se lisent au-dessous de ces bustes : D'HERVILLY, TALHOUET.
Sur la frise du grand sarcophage, on lit cette inscription : PRO ANIMABUS ET LEGIBUS NOSTRIS, "Pour nos âmes et nos lois".
Sur le panneau au-dessous, comme du grand côté, les noms des victimes se pressent en colonnes serrées qui rappellent au visiteur ces colonnes d'attaque mitraillées par l'artillerie républicaine, le jour où le général d'Hervilly vint attaquer les positions des républicains.
Dernière partie du tombeau, c'est le grand côté de gauche.
L'inscription, tracée dans la frise supérieure, est ainsi conçue : IN DEO SPERAVI, NON TIMEBO, "J'ai espéré en Dieu, je ne craindrai pas".
Au-dessous de cette inscription, un bas-relief perpétue la mémoire du trait de dévouement de l'héroïque Gesril du Papeu, ce Régulus chrétien, allant à la nage, après la capitulation, prier le commandant de la frégate anglaise, de la part de Sombreuil, de cesser le feu qui décime les rangs républicains, et revenant ensuite se constituer prisonnier.
Sur la bordure inférieure de l'encadrement du bas-relief, cette date néfaste revient : QUIBERON, XXI JULII MDCCXCV.
Au-dessous règne la frise du grand dé du sarcophage ; on lit ces paroles : ACCIPIETIS GLORIAM MAGNAM ET NOMEN AETERNUM, "Vous acquerrez une grande gloire et un nom immortel."
Le grand panneau est rempli des noms des victimes en colonnes serrées. Ainsi les martyrs marchaient au supplice.
Toutes ces inscriptions sont gravées en majuscules romaines, lettres et chiffres dorés, et sur une seule ligne.
Au fond de la chapelle, sur la muraille, de chaque côté de la haute et large arcade qui donne accès dans l'église de la Chartreuse, se trouve un bas-relief en marbre blanc.
Celui de gauche représente le duc d'Angoulême priant sur les ossements des victimes, le 1er juillet 1814 ; ce bas-relief, dans lequel le prince est représenté priant devant un autel, n'offre pas le caractère de sublime horreur de la scène réelle et primitive.
Celui de droite représente la duchesse d'Angoulême posant la première pierre du monument, le 20 septembre 1823. En face du mausolée, se trouve de l'autre côté de la nef un autel dédié à la sainte Vierge et à saint Michel. Les parois intérieures de la chapelle sont revêtues de marbre blanc et noir ; les fenêtres sont ornés de vitraux de couleur et la voûte est peinte en ciel étoilé.



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