Actrice Théâtre Opéra, La cantatrice Mme Gueymard dans Les Huguenots



[PE8718]
Catégorie : CDV > portraits > Acteurs et actrices, Opera
Année : Circa 1860
Type : CDV, tirage albuminé, 6 x 10.5 cm, vintage albumen print
Format (cm): 6,5x10,5

Vintage CDV albumen carte de visite - Archives Disdéri, Paris. Fonds Levert.
Pauline Lauters, née à Bruxelles le 1er décembre 1834 et morte en 1908, est une chanteuse d'opéra du xixe siècle qui a créé de grands rôles de soprano et de mezzo à l'Opéra de Paris. Sa voix a été qualifiée de voix de « soprano de grande étendue ». Née Pauline Lauters, elle épouse l'architecte Deligne en 1853, puis, en 1858, le premier ténor Louis Gueymard, qui s'en sépare juridiquement en 1868.
Au Théâtre-Lyrique de Paris, sous le nom de Deligne-Lauters. elle interprète le rôle-titre du Billet de Marguerite de Gevaert (créé le 7 octobre 1854), celui d'Annette dans Robin des Bois (l'Agathe de Der Freischütz) en 1855 et celui de Margarita dans Les Lavandières de Santarem de Gevaert (créées le 27 octobre 1855). À la fin de 1855, elle quitte la compagnie pour faire une tournée en Bretagne.
Elle débute à l'Opéra de Paris le 12 janvier 1857 en interprétant le rôle de Léonore lors de la première de la nouvelle version française d'Il Trovatore de Verdi. Elle crée aussi le rôle de Lilia dans Herculanum de Félicien David (le 4 mars 1859) et celui de Laura dans Pierre de Médicis du prince Joseph Poniatowski.
Parmi ses autres rôles parisiens, elle interprète celui de Valentine dans Les Huguenots, crée celui de Balkis dans La Reine de Saba en 1862 et interprète ceux de Gilda dans La Mule de Pedro de Victor Massé en 1863, de Donna Elvira dans Don Giovanni et d'Alde dans Roland à Roncevaux de Mermet.
Le 11 mars 1867, Lauters crée le rôle de la princesse Eboli dans Don Carlos à l'Opéra de Paris. Le contralto Rosine Bloch était censé le chanter, mais Perrin a persuadé Verdi d'adapter ce rôle et de le transposer pour Lauters, plus vieille et d'une voix plus élevée, ce qui a posé des problèmes de tessiture à des interprètes postérieures. auters crée aussi la reine Gertrude dans Hamlet de Thomas le 9 mai 1868 et Myrrha dans La Coupe du roi de Thulé d'Eugène-Émile Diaz en janvier 1873.

Louis Gueymard (17 août 1822 — 8 juillet 1880) est un ténor français chanteur d'opéra. Né à Chaponnay de parents agriculteurs, il travaille dans la ferme familiale jusqu'à l'âge de 19 ans. Il prend ensuite des cours de chant à l'opéra national de Lyon. Il fait ses débuts sur scène en 1845 tout en suivant des cours de chant au Conservatoire de Paris de 1846 à 1848.
En 1848 Gueymard devient ténor principal à l'Opéra de Paris où il chante jusqu'en 1868. Il y crée plusieurs rôles lors des premières mondiales de plusieurs opéras, Philippe d'Autriche dans Jeanne la folle de Louis Clapisson (1848), Jonas dans Le prophète de Giacomo Meyerbeer (1849), Phaon dans Sapho de Charles Gounod (1851), Rodolphe dans Le Maître chanteur d'Armand Limnander de Nieuwenhove (1853), Rodolphe dans La Nonne sanglante de Gounod (1854), Henri dans Les Vêpres siciliennes de Giuseppe Verdi (1855), La Magicienne de Fromental Halévy (1858), Julien de Médicis dans Pierre de Médicis de Józef Michał Poniatowski (1860), Adoniram dans La Reine de Saba de Gounod (1862) et Roland dans Roland à Roncevaux d'Auguste Mermet (1864).
Sur la scène internationale, Gueymard est invité au Royal Opera House à Londres 1854. Il chante également à l'Opéra Français à La Nouvelle-Orléans lors de la saison 1873-1874.
Gueymard a également interprété Arnold dans Guillaume Tell, Jean de Leyde dans Le Prophète, Manrico et Ruiz dans Il trovatore, Rodolfo dans Luisa Miller, Tebaldo dans I Capuleti e i Montecchi et le rôle-titre dans Robert le Diable.
Gueymard se marie avec la chanteuse d'opéra belge Pauline Lauters en 1858, mais ils divorcent en 1868. Il meurt à Saint-Fargeau-Ponthierry le 8 juillet 1880 3à l'âge de 57 ans.

Alors que tant de fonds d'ateliers photographiques du XIXe siècle ont entièrement disparu, celui du photographe André Adolphe Eugène Disdéri (1819-1889), inventeur en 1854 du portrait au format carte-de-visite, fut sauvé de la destruction, de façon pour ainsi dire miraculeuse, par le général Rebora qui l'offrit à son ami Maurice Levert (1856-1944). Ce dernier, fils d'Alphonse Levert (préfet sous le Second Empire puis député du Pas-de-Calais), s'était trouvé contrarié dans sa vocation militaire par un malheureux accident qui lui avait fait perdre un oeil. Sa fortune le lui permettant, il consacra donc sa vie à collectionner des armes et des uniformes de l'armée napoléonienne1. En marge de cette activité, il cultivait sa nostalgie des fastes de l'Empire en servant de secrétaire particulier au prince Victor-Napoléon, prétendant bonapartiste de l'époque, et en rassemblant une bibliothèque et une importante collection de portraits photographiques sur les personnalités du Second Empire. On ignore dans quelles circonstances et à quelle date il se vit offrir les vestiges de l'atelier de Disdéri, une galerie de portraits sans égale pour lui puisque l'essentiel de l'activité du photographe se situe entre 1854 et 1870. Le fonds tel qu'il le recueillit est celui que Anne McCauley a consulté à la fin de son étude sur Disdéri et, sans aucun doute, exactement le même que celui qui fut proposé aux enchères par les descendants de Levert en 1995. Les négatifs (sur verre au collodion) ont disparu, mais on ignore si Levert les a négligés, détruits, ou s'ils avaient déjà disparu à l'époque incertaine où il recueillit les tirages.
Ceux-ci constituent la très grande partie de ce qui subsiste de l'activité de l'atelier. La particularité et le grand intérêt de ces tirages tiennent à ce qu'ils se présentent sous forme de planches regroupant plusieurs portraits avant découpe. Le portrait carte-de-visite achevé, en effet, était vendu au client sous forme d'une petite image rectangulaire collée sur un carton au nom du photographe. Mais, au moment de la prise de vue, plusieurs portraits étaient juxtaposés sur le même négatif, constituant une mosaïque comparable à celle du Photomaton. Dans un même format de négatif, tous les cas de figure étaient possibles : un seul grand portrait, deux moyens, un moyen et quatre petits, six et jusqu'à huit petits (le cas le plus fréquent). Il peut s'agir soit de la même image saisie plusieurs fois simultanément, soit de poses successives, sans compter, là encore, tous les cas intermédiaires.
Ces planches étaient conservées dans des registres, où elles étaient collées dans l'ordre des numéros de négatif (numéros inscrits à l'aide d'une pointe dans le collodion, pratique courante à l'époque). Elles étaient ainsi classées pour répondre à d'éventuelles demandes de retirage, puisqu'elles permettaient de visualiser les images avant d'en rechercher le négatif. Ainsi, le client choisissait la ou les images de la planche de portraits qu'il désirait commander. Parallèlement, il existait un registre commercial, ou plutôt un répertoire, non illustré, où les clients étaient inscrits par ordre chronologique à l'intérieur de chaque lettre de l'alphabet, selon l'initiale du nom de famille. Ce registre s'étend de septembre 1857 à février 1865 et contient environ cinquante mille références, soit le nom du client et la date de la prise de vue. Il constitue avec cinq registres originaux, contenant plus de deux mille planches classées dans l'ordre des négatifs, les seuls vestiges intacts de l'atelier.
Les autres registres ont en effet été dépecés par Maurice Levert dans l'intention de constituer des albums thématiques sur la société du Second Empire. Sa profonde connaissance de ses membres, de ses arcanes, des alliances, des carrières dans l'aristocratie et la haute bourgeoisie mais aussi du monde des artistes, des danseurs, vedettes de l'Opéra ou des théâtres, du demi-monde, lui permirent de former des albums factices par sujets : quatre-vingt-onze albums (contenant plus de douze mille planches en tout), dont quarante consacrés au "monde", deux au "demi-monde", deux aux "gens de lettres", six à la "mode", six aux Russes, sept aux Anglais, deux aux "excentriques", etc. C'est ainsi que le fonds de l'atelier était rangé dans sa bibliothèque, ainsi qu'il a été conservé pendant près de cinquante ans après sa mort et ainsi qu'il a été dispersé à l'hôtel Drouot voici deux ans. Les lots adoptés pour la commodité de la vente étaient ces albums constitués par Levert, et n'avaient donc plus rien de commun avec le classement de l'atelier dans sa logique première et commerciale.



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