DVD "L'Important c'est d'aimer" -

NEUF SOUS BLISTER

Rares sont ces films où chacun semble donner le meilleur de lui-même. Dans le frénétique L’important c’est d’aimer, metteur en scène, comédiens, techniciens paraissent ainsi s’être démenés pour accoucher d’une symphonie cinématographique aussi cauchemardesque et passionnée. Adapté d’un roman de Christopher Frank, La Nuit américaine (rien à voir avec le film homonyme de Truffaut !), le second long métrage d’Andrzej Zulawski nous transpose dans un Paris sombre et désincarné où un reporter photographe (Fabio Testi, bellâtre du cinéma "bis" italien qui livre ici une composition spectaculaire d’homme déchiré par un amour impossible) s’éprend d’une actrice sur le retour (Romy Schneider), mariée à un homme cinéphile et lunaire (Jacques Dutronc, tout bonnement phénoménal). Sur la musique oppressante de George Delerue commence pour les trois personnages un ballet morbide et désespéré, où viennent se greffer un clodo spirituel accro aux spiritueux (Michel Robin), un acteur déchu, bisexuel et dandy (Klaus Kinski), et Mazelli (Claude Dauphin), terrifiant maître chanteur. Romy Schneider recevra un César plus que mérité pour son interprétation, plus vraie que nature, d’une comédienne à la dérive. Ceux qui ont été déçus par L’Amour braque ou La Fidélité doivent ce ruer sur ce chef-d’œuvre apocalyptique. Un monument d’âpreté, de pessimisme, d’amour transfiguré. Plus prosaïquement, une vraie claque dans la gueule !


  • Réalisateurs :Andrzej Zulawski
  • Acteurs : Romy Schneider, Fabio Testi, Jacques Dutronc, Claude Dauphin, Roger Blin
  • Format : Couleur, PAL
  • Audio : Français (Dolby Digital 2.0 Mono)
  • Région : Région 2 (Ce DVD ne pourra probablement pas être visualisé en dehors de l'Europe. ).
  • Nombre de disques : 1
  • Studio : Studiocanal
  • Date de sortie du DVD : 20 octobre 2009
  • Durée : 109 minutes
  • Rares sont ces films où chacun semble donner le meilleur de lui-même. Dans le frénétique L’important c’est d’aimer, metteur en scène, comédiens, techniciens paraissent ainsi s’être démenés pour accoucher d’une symphonie cinématographique aussi cauchemardesque et passionnée. Adapté d’un roman de Christopher Frank, La Nuit américaine (rien à voir avec le film homonyme de Truffaut !), le second long métrage d’Andrzej Zulawski nous transpose dans un Paris sombre et désincarné où un reporter photographe (Fabio Testi, bellâtre du cinéma "bis" italien qui livre ici une composition spectaculaire d’homme déchiré par un amour impossible) s’éprend d’une actrice sur le retour (Romy Schneider), mariée à un homme cinéphile et lunaire (Jacques Dutronc, tout bonnement phénoménal). Sur la musique oppressan