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Description de la Carte Postale Ancienne

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Expéditeur :  Georges BOULIGAND qui écrivait "Les Principes de l'analyse géométrique"
Destinataire : Monsieur Jean CABANNES de l'Académie des Sciences Doyen de la faculté des sciences de Paris 2 rue Pierre Curie à PARIS (Rayé) VILLA les GLYCINES aux LECQUES par St CYR sur MER, Var
Editeur : 
Commentaire : POINTE du RAZ La Baie des trépassés

WIKIPEDIA :

Georges Louis Bouligand (né le  à Lorient et mort le  dans le 6e arrondissement de Paris)1 est un mathématicien français2.

Il est l'auteur de très nombreux articles et manuels portant sur l'analyse, la géométrie analytique et différentielle, la mécanique rationnelle, la théorie de la relativité, la topologie, la physique mathématique : théorie du potentielmécanique des solides et des fluides3… sans négliger les aspects didactiques (« Les Aspects Intuitifs de la Mathématique ») et philosophiques des mathématiques. Son essai sur les « Les définitions modernes de la dimension » (1935) annonce la notion de dimension fractale.

Biographie[modifier | modifier le code]

Georges Bouligand est le fils de Louis Marie François Bouligand, officier d'administration de l'Artillerie de marine, et d'Adolphine Marie Armelle Bonnard.

Il est reçu à la fois à l’École polytechnique et à l'École normale supérieure en 19094, et choisit cette dernière. Il en sort agrégé de mathématiques en 1912, et, à l’aide d’une bourse de la Fondation Commercy, il prépare une thèse, soutenue en 1914, « Sur les fonctions de Green et de Neumann du cylindre »5. Il est alors nommé au lycée de Tours, puis au lycée de Rennes où il enseigne en classe de mathématiques spéciales.

En 1921, après un an comme maître de conférences à la faculté des sciences de Rennes, il obtient la chaire de mécanique rationnelle à la faculté des sciences de Poitiers, puis la chaire de calcul différentiel et intégral, après le départ pour Paris de René Garnier qui l'occupait jusqu’alors. Il est nommé à la Sorbonne en 1938, mais c’est seulement en 1948 qu’il prend la chaire d’applications de l’analyse à la géométrie, qu'il garde jusqu’à sa retraite le 

Jean Cabannes, né le  à Marseille et mort le  à Saint-Cyr-sur-Mer (Var), est un physicien français spécialisé en optique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Habitant dans la ville de Limoges, son père, Antoine Cabannes (1844-?) est employé en tant qu'économe au lycée de la ville et sa mère, née Marie Louise Pauline Jourdan (1857-?), donnent naissance à Jean1.

Après ses études au lycée de Nice, il entre à l'École normale supérieure2 en 1906, la même année que Georges Bruhat (1887-1945). Il est reçu au concours d'agrégation de physique2 en 1911.

De 1910 à 1914, Jean Cabannes est préparateur à la faculté des sciences de l'université de Marseille3 et rejoint le laboratoire de Charles Fabry (1867-1945) où il prépare une thèse pour le doctorat ès sciences sur la diffusion de la lumière par les molécules atmosphériques. Durant la Première Guerre mondiale, il est, avec Émile Borel (1871-1956), affecté en Champagne à la section de repérage par le son utilisant le système inventé par Pierre Weiss (1865-1940) et Aimé Cotton (1869-1951).

En 1919, il retourne à Marseille afin d'achever sa thèse, qu'il soutient en 1921. Elle porte sur la vérification expérimentale de la loi de Rayleigh et s'intitule « Sur la diffusion de la lumière par les molécules des gaz transparents ».

Le , il épouse Marie Fabry1 (1893-1976), fille du mathématicien Eugène Fabry (1856-1944) et nièce du physicien Charles Fabry (1867-1945). De leurs unions naissent quatre enfants, dont en particulier le mathématicien Henri Cabannes (1923-2016).

Il est nommé en 1920 maître de conférences de physique à la faculté des sciences de l'université de Montpellier3, où il étudie la diffusion Raman. Il obtient le titre de professeur sans chaire en 19243 puis la chaire de physique le .

Nommé maître de conférences de physique, attaché à la chaire d'enseignement de la physique de Charles Fabry, à la faculté des sciences de l'université de Paris en 1937, il y obtient le titre de professeur sans chaire en 19383 puis succède à Aimé Cotton comme professeur titulaire de physique générale et directeur du laboratoire des recherches physiques4.

Il succède à Paul Montel comme doyen de 1946 à 19495. En 1952, il est élu membre de l'Académie des sciences puis président du Bureau des longitudes en 1956 et 19576.

Il préside la Société astronomique de France de 1951 à 19537.

Frappé par la maladie une année avant sa retraite, Jean Cabannes décède le  à Saint-Cyr-sur-Mer