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André MALRAUX - Antimémoires I


Paris, Gallimard, (31 octobre) 1967




1 vol. (140 x 200 mm) de 604 p. et [3] f. Cartonnage toile éditeur. 



Tirage spécial à 240 exemplaires pour les Compagnons de la Libération, celui-ci n° 146 (avec cachet). 


Envoi signé : « Pour Madame Marchal, avec les hommages d'André Malraux ». 


Conservés dans l'exemplaire : 2 lettres tapuscrites à en-tête de l'"Ordre de la Libération" datées du 21 novembre et du 13 décembre 1967 annonçant cette édition réservée aux "Compagnons ou à leurs familles", la vente de ces exemplaires au profit de la "Société d'Entraide des Compagnons de la Libération" ainsi que les séances de signatures en présence de l'auteur, alors ministre des Affaires culturelles, prévues le 9 décembre et le 16 janvier.


« Pourquoi me souvenir ? », se demande Malraux dans l'ouverture des Antimémoires, évoquant l'aumônier du plateau des Glières, pour qui « il n'y a pas de grandes personnes ». Publiées pour la première fois en 1967, ces mémoires qui n'en seraient pas constituent la première partie du Miroir des Limbes. Jean Schlumberger admirait dans les Antimémoires son « architecture secrète »  ; le 9 octobre 1967, il écrivit avec justesse à Malraux ce qui demeure une analyse très fine de ce livre : «[...] vous êtes un homme dans les sentiments duquel la mort a fait de durs ravages ; [...] Derrière votre éloquence il y a cette note silencieuse à laquelle j'attache plus de prix qu'à l'éloquence » - cette fameuse éloquence, dont Malraux avait tant de mal à se défaire, qui lui vaudra quelques critiques. Il n'empêche, et Jean Schlumberger l'avait senti : « Toute la fin de votre livre ne m'a pas seulement intéressé : elle m'a ému. »





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Photos et descriptions complémentaires sur demande. 



 _gsrx_vers_625 (GS 6.9.7 (625))
 _gsrx_vers_1608 (GS 9.5 (1608))