Pierre TEMIN. BARRAS, Chef d'Etat oublié.



Editions Rousseau, 1992, Format In-8 broché, 15*21 cm, 188 pages





Paul Vicomte de BARRAS, 1755-1829, issu d’une famille d’ancienne noblesse provençale, est d’abord jeune officier des armées du Roy Louis XVI et se distingue aux Indes et en Afrique du Sud. De retour en France il participe aux plaisirs d’une société interlope mais évite de se compromettre. Adepte des idées nouvelles il se lance dans la vie politique après la prise de la Bastille.


Administrateur du département du Var il est élu à la Convention et vote la mort du Roi. Envoyé comme Représentant en mission à l’Armée d’Italie BARRAS assiste au siège de TOULON ou il remarque le jeune officier d’artillerie BONAPARTE qui s’y distingue. Avec son collègue FRERON il ordonne, ou laisse faire, de terribles représailles après la prise de la ville. Rappelé à Paris par ROBESPIERRE qui le soupçonne d’enrichissement indu, il met sur pied, avec TALLIEN et FOUCHE, eux aussi sur la sellette, le complot du 9 Thermidor dans lequel il joue un rôle décisif. Dès lors et jusqu’au 18 Brumaire son influence est prépondérante et il est en fait le vrai maître de la France.


Organisant la résistance face à l’insurrection royaliste du 13 Vendémiaire An IV il s’adjoint pour mener la répression un certain nombre de généraux dont BONAPARTE qu’il poussera et protégera désormais. Choisi comme membre du Directoire à l’entrée en vigueur de la Constitution de l’An III, il en devient le chef virtuel et, seul de ses collègues, demeure en fonction sans interruption jusqu’au 18 Brumaire.


Aimant le luxe et la représentation il sera associé, par ses nombreux adversaires et par les historiens, à l’image de désordre et de corruption du Directoire (C’est une « vérité historique » qu’il convient aujourd’hui de nuancer). Véritable « Maître de la France » sa politique sera assez habile et équilibrée entre la gauche et la droite.


Il est l’ami de la célèbre Madame TALLIEN et c’est également chez lui que BONAPARTE rencontre une des ses « protégées » JOSEPHINE de BAUHARNAIS. Il pousse BONAPARTE à épouser la jolie Créole et favorise sa carrière en lui faisant confier le commandement de l’Armée d’Italie avec laquelle le général va se couvrir de lauriers puis celui de l’Armée d’Orient pour la fameuse campagne d’Égypte. Menacé sur sa droite il décide le coup d’État de Fructidor 1797 contre les Conseils dominés par les Royalistes. Ne sentant pas qu’il est joué par BONAPARTE et les autres conjurés et espérant en recueillir les fruits, il est consentant à celui du 18 Brumaire mais est contraint à la démission.


Désormais tenu fermement à l’écart par BONAPARTE, il se retire dans sa terre de GROSBOIS puis à Bruxelles lorsque l’Empereur la lui retire -avec dédommagement- au profit de BERTHIER. Exilé à ROME en 1810, il est ensuite interné à MONTPELLIER.


BARRAS revient à PARIS sous la Restauration et, somptueusement installé à Chaillot, il mène un train de vie princier jusqu’à sa mort en 1829. Il est certain que BARRAS est entré en relations avec LOUIS XVIII dès 1799 lorsque celui-ci était en exil puis qu’il le conseilla secrètement aussi bien sous l’Empire qu’après le retour sur le Trône en 1814-1815. Ceci explique aussi bien la méfiance et le traitement que lui réserva NAPOLEON sous l’Empire que le statut totalement privilégié du Vicomte félon, Conventionnel régicide et ancien bourreau des royalistes à Toulon, Paul de BARRAS , sous la Restauration.





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