Médaille en métal argenté, 31mm en très bonne  condition selon scans.

Jeanne Bourgeois, dite Mistinguett, née à Enghien-les-Bains le 3 avril 1875, et morte à Bougival le 5 janvier 1956, est une chanteuse et actrice Fille d'Antoine Bourgeois, travailleur journalier de 31 ans, et de Jeannette Debray, couturière de 21 ans, Jeanne Florentine Bourgeois est née au 5 de la rue du Chemin-de-Fer (actuelle rue G.-Israël) à Enghien-les-Bains. La famille déménage à Soisy-sous-Montmorency où elle passe son enfance1. Après avoir pris des cours de théâtre et de chant, elle débute sa carrière en 1885 : dans le train qui l'amène à Paris pour ses leçons de violon, elle rencontre Saint-Marcel, responsable de revue au Casino de Paris qui l'engage pour le lever de rideau. Elle cherche sa vocation, sa voix et son nom de scène (successivement Miss Helyett, Miss Tinguette, Mistinguette2 et enfin Mistinguett). Elle entre en 1894 au Trianon-Concert où elle lance Max, Ah c'que t'es rigolo, mais sans grand succès. De 1897 à 1907, elle se produit à l'Eldorado en chanteuse comique, en épileptique, en gigolette, et découvre petit à petit l'art de tenir la scène. Après avoir appris à pallier son insuffisance vocale par un brin de comédie, une mimique unique et des pas de danse, elle en sort vedette consacrée. Le public commence à l'aimer. Jusqu'en 1914, elle alterne pièces de théâtre, revues et cinéma muet, expériences qui lui seront profitables pour devenir finalement la « Mistinguett » telle qu'on la connaît et telle qu'elle le restera jusqu'à la fin de sa longue carrière. En 1909, Max Dearly la choisit comme partenaire pour créer la valse chaloupée dans une revue du Moulin Rouge. Puis dans la revue La Revue3 c'est La Valse renversante avec Maurice Chevalier aux Folies Bergère en 1912, qui donnera lieu à une histoire d'amour longue de dix ans. Le couple est surnommé par la presse « les danseurs obsédants ». Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, Maurice Chevalier est blessé au front et fait prisonnier en Allemagne. Voulant le faire libérer, elle se porte volontaire pour jouer le rôle d'espionne. Elle offre ses services au général Gamelin4 et est autorisée à circuler librement en Europe : elle récolte de nombreux renseignements du prince allemand de Hohenlohe5 alors à Berne ou du roi Victor-Emmanuel III en Italie. Elle parvient à faire libérer son amant Maurice Chevalier en 1916 grâce à ses relations avec le roi d'Espagne Alphonse XIII6. En 1918, elle succède à Gaby Deslys au Casino de Paris,sous la direction de Léon Volterra, dont elle reste la vedette incontestée jusqu'en 1925. Dans les années 1920, elle enchaîne les opérettes à succès : Paris qui danse, Paris qui jazz, En douce, Ça, c'est Paris. Durant cette période, avec successivement Harry Pilcer, Earl Leslie, Jean Gabin, Lino Carenzio, Georges Guétary, elle est la Miss des grandes revues qui feront accourir le tout Paris. À partir de 1916, elle s'entiche d'un tout jeune affichiste de 16 ans nommé Charles Gesmar. Jusqu'à ce qu'il meure en 1928, il lui dessine nombre d'affiches et de costumes qui font sa gloire dans les années 1920. Il est son confident au point d'habiter sur son palier et de la surnommer « Maman ». Elle est la vedette du grand bal d’ouverture du Copacabana Palace, à Rio de Janeiro, en 19237. Devenue une gloire nationale, elle chante Ça c'est Paris composé par Jose Padilla, Mon homme8 sur les paroles d'Albert Willemetz, qui écrit aussi pour elle de nombreuses chansons et revues pour les Folies Bergère et jusqu'aux États-Unis. Image type de la parisienne, elle fut en concurrence avec Joséphine Baker. En 1937, elle tourne son premier film parlant, Rigolboche. À sa mort, elle a été enterrée au cimetière de sa ville natale.Chansons Valencia, La Java de Doudoune, Fleur d'Amour, Le Fado, Tout ça c'est pour vous, Moineau de Paris, ... de Jose Padilla, compositeur qu'elle considère comme « son favori ».Hommages Le compositeur Jose Padilla rend hommage à Mistinguett dans plusieurs œuvres, parmi lesquelles : Miss Tanguett et Le Tango de Miss, tango acrobatique dansé par elle-même. Dalida fait référence à Mistinguett dans l'une de ses chansons, qui s'intitule Comme disait Mistinguett. Cette chanson française est connue également sous le titre C'est vrai. Elle a été écrite par Jean-Jacques Debout. Charlène Duval propose en février 2013 un nouveau spectacle entièrement consacré au répertoire oublié de Mistinguett dans Mistinguett, Et puis c'est tout !. Albert Cohen créer en 2014 une nouvelle comédie musicale en hommage à Mistinguett intitulé Mistinguett, reine des années folles.