HISTOIRE DE LA SESSION DE 1815
Par J.FIEVEE

Edité à Paris chez LE NORMANT, IMPRIMEUR LIBRAIRE, 1816

RELIE, X + 470 PAGES
Impression sur papier chiffon d'époque. Reliure postérieure, dos demi toile verte.

EDITION ORIGINALE de 1816

LA FRANCE ET LES DEBATS A LA CHAMBRE DES DEPUTES PENDANT L'ANNEE 1815. DES CENTS JOURS DE NAPOLEON AU RETOUR DU ROI LOUIS XVIII. PAR L'ANCIEN DIRECTEUR DU JOURNAL DE L'EMPIRE, CONSEILLER D'ETAT, PREFET ET BARON DE L'EMPIRE RALLIE A LOUIS XVIII EN 1814 SOUS LA PREMIERE RESTAURATION.

Joseph Fiévée, né le 9 avril 1767 à Paris et mort le 8 mai 1839 à Paris, est un journaliste, écrivain, haut fonctionnaire et agent secret français de Napoléon.
Il est le septième enfant et le premier fils de Jacques Joseph Fiévée, "maître traiteur" rôtisseur et d'Élisabeth Jeanne Perrier ; devenue veuve, sa mère se remarie avec M. Leblanc.

Il est imprimeur sous la Révolution, éditant notamment La Chronique de Paris, important journal de l'époque où il fait ses débuts comme journaliste.

Cela lui vaut d'être emprisonné sous la Terreur. Membre du réseau royaliste de l'abbé de Montesquiou, il doit se cacher sous le Directoire. Il rédige dans la clandestinité un roman sur les valeurs de l'époque et ses remous, La Dot de Suzette, qui rencontre un grand succès littéraire en 1798. Il s'adonne ensuite à la politique et se jette en 1795 dans une opposition périlleuse.

De 1800 à 1803, il est chroniqueur à la Gazette de France. Écroué au Temple sur ordre de Fouché et libéré sur intervention de Roederer à la demande de Bonaparte, il devient l'agent secret de ce dernier, l'informant sur la situation politique du pays et sur celle de l'Angleterre. En 1801, par le remariage de sa sœur, Élisabeth Félicité Fiévée, veuve Georges Lecoq, il devient le beau-frère de Charles Frédéric Perlet.

De 1804 à 1807, il est rédacteur en chef au Journal des débats, qui devient Journal de l'Empire. Un long article répond à un de ses papiers : « Sur d'Alembert et M. Fiévée, rédacteur en chef du Journal de l'Empire, ou Réfutation des injures que M. Fiévée a adressées à d'Alembert dans le Journal de l'Empire du 19 août 1806 », et met en perspective les positions et les engagements de Fiévée depuis la Révolution.

Fait baron par l'empereur, il est nommé maître des requêtes au Conseil d'État en 1810, puis préfet de la Nièvre de 1813 à 1815. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1812.
Rallié à Louis XVIII pendant la Première Restauration, il est révoqué pendant les Cent-Jours.

Devenu un des penseurs du parti ultra, collaborateur de La Quotidienne et du Conservateur, il écrit dans le Journal des débats et contribue par l'habileté de sa polémique au succès de cette feuille.

Il évolue vers le libéralisme après 1818. Ayant défendu la liberté de la presse, il est condamné à trois mois de prison à la Conciergerie, où Casimir Perier lui rend visite. Il collabore au Temps en 1829 puis au National en 1831.

EDITION DE 1816,  RARE , BON ETAT

UN DOCUMENT CAPITAL POUR L'HISTOIRE DE L'ANNEE POLITIQUE 1815. EDITION ORIGINALE. CACHET FLEURDELYSE SUR LA PAGE DE GARDE

Je mets en vente quelques oeuvres sur NAPOLEON. Pour les trouver facilement, tapez C1 NAPOLEON dans le moteur de recherche de ce site


Le PRIX est PORT INCLUS pour la FRANCE metropolitaine. Pour l'etranger ou l'outremer, me consulter