Autochrome Lumière Belgique.Houyet.Ancien Château Royal d'Ardenne aujourd'hui détruit.Castle.Belgium.Photographie des Couleurs.

Autochrome original.Format 9x12cm montés sous verre.Etat:Voir photos, scan au plus proche de la réalité.Photographie Couleur.

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Vintage Original Autochrome.Size:9x12cm.Mounted under glass.Conditions:Please see scan closer to the reality.View.Photograph.Shipping, wrapping cardbord.

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Château royal d'Ardenne

Château royal d'Ardenne
Image illustrative de l’article Château royal d'Ardenne
L'ancien château royal d'Ardenne.
ArchitecteAlphonse Balat
Début construction1874
Fin construction1891
Propriétaire initialLéopold II
Destination initialeHôtel de luxe
Propriétaire actuelDonation royale
Destination actuelledétruit en 1972
Coordonnées50° 12′ nord, 5° 01′ est
PaysDrapeau de la Belgique Belgique
RégionDrapeau de la Région wallonne Région wallonne
ProvinceDrapeau de la province de Namur Province de Namur
CommuneHouyet

Le Château royal d'Ardenne, situé à Houyet, à 15 km de Dinant, est un hôtel de luxe ouvert en 1891, fermé définitivement en 1949. Laissé à l'abandon, il est détruit par un incendie en 1968 et ses ruines sont rasées en 1972.

Contexte[modifier | modifier le code]

Houyet (Belgique), Tour Léopold - Parc du Domaine d'Ardenne (1878).

En 1837, Léopold Ier fait l'acquisition de ce qui devient le Domaine d'Ardenne. En 1840, il fait construire à Ciergnon un château de plaisance pour la reine Louise-Marie. Ce château est toujours aujourd'hui résidence royale. Sur le domaine d'Ardenne, à Houyet, le roi Léopold Ier rachète à la famille Orban leur grosse demeure de campagne pour en faire son pavillon de chasse. En 1843, il ordonne la construction du Château du Rocher (qui deviendra la Tour du Rocher) sur le domaine à Houyet. En 1865, Léopold II succède à son père et fait construire de 1874 à 1891, à l'emplacement du pavillon de chasse initialement acheté par son père, le Château d'Ardenne selon les plans de l'architecte Alphonse Balat (et d'Élie Lainé pour les jardins1).

En 1872, l'entrepreneur liégeois Georges Nagelmackers a l'idée de mettre sur pied un réseau ferré de luxe à l'image des États-Unis. Il reçoit notamment le soutien de Léopold II et son projet finit par aboutir en 1876 avec la Compagnie Internationale des Wagons-Lits et des Grands Express Européens. En en devenant actionnaire, le roi, ne voulait pas seulement favoriser l'expansion du chemin de fer mais aussi attirer les touristes vers la Belgique et le Château Royal d'Ardenne devait en être une destination phare pour les riches touristes et hommes d'affaires du monde entier. Ce domaine des Ardennes ainsi que Houyet furent dès lors connus comme "La petite Suisse Belge". En 1878, une seconde tour est construite dans le parc, subsistant aujourd'hui sous le nom de Tour Léopold.

En 1897, une annexe au château est construite selon les plans de l'architecte Alban Chambon (qui réalisa également l'hôtel Métropole à Bruxelles).

Le , une gare reliée au château, la Halte royale d'Ardenne2,3 est ouverte le long de la ligne 166. Le train présidentiel français fait un voyage officiel organisé pour l'inauguration. La gare sera fermée en 1919.

Menu servi à bord du train présidentiel français le 13 juin 1898 lors du voyage officiel organisé pour l'inauguration du Château d'Ardennes.
Houyet (Belgique), parc du Domaine d'Ardenne.
L'ancienne Halte royale d'Ardenne.

Hôtel[modifier | modifier le code]

La gestion de l'hôtel fut confiée au colonel anglais James North qui décéda en 1898 avant de pouvoir exercer son mandat. Le bail d'exploitation de l'hôtel fut alors remis à Georges Nagelmackers et donc, à la Compagnie Internationale des Grands Hôtels Européens, une filiale de la Compagnie Internationale des Wagons-Lits et des Grands Express Européens. Après le décès de Léopold II en 1909, l'hôtel est fermé et rouvre en 1912 sous la gestion d'une autre société, la société Hôtel du Château Royal d'Ardenne. Il devient l'une des propriétés de l'homme d'affaires Georges Marquet.

Durant la Première Guerre mondiale, le château est occupé et pillé par les troupes françaises et allemandes. En 1920, il rouvre sous la direction de Georges Marquet: il restera sous la direction de 3 générations de la famille Marquet jusqu'à sa fermeture.

En 1940, Joachim von Ribbentrop y installe ses quartiers. En 1941, il est officiellement réquisitionné par l'armée allemande. En 1944, il est occupé par les Britanniques puis par les Américains. En 1945, toujours sous la tutelle de Georges Marquet, il rouvre au public sous la direction de Léon Elleboudt et Marie-Louise Lemineur.

Terrain de golf[modifier | modifier le code]

L'hôtel ferme définitivement en . Son mobilier est dispersé en vente publique en 1950. En , le baron Gaston Braun reçoit en location, de la Donation royale, le terrain de golf du château d'Ardenne (parcours de 9 trous) ainsi que la tour Léopold qui sera utilisée comme Club House. Le château est quant à lui laissé à l'abandon. Il prend feu le . Entre 1970 et 1972, les ruines du château et l'annexe, encore intactes, sont rasées. En 1975, la Tour du Rocher est dynamitée. En 1992, le parcours de golf est agrandi à 18 trous.



L’autochrome est un procédé de restitution photographique des couleurs breveté le  par les frères Auguste et Louis Lumière.

C'est la première technique industrielle de photographie couleurs, elle produit des images positives sur plaques de verre. Elle fut utilisée entre 1907 et 1932 environ. On lui doit en particulier de nombreuses photos de la Première Guerre mondiale.


Le Louis Lumière présente la technique autochrome à l'Académie des sciences.

Gabriel Veyre réalise ensuite les premiers autochromes au Maroc.

À partir de 1907, sa commercialisation séduit de nombreux Français et étrangers1. Les usines Lumière produisirent 6 000 plaques d'autochromes par jour, 50 millions de clichés au total.

Albert Kahn, banquier philanthrope, envoie des photographes sur les cinq continents qui travailleront principalement en autochrome et constitueront selon son vaste projet Les Archives de la Planète.

Grâce à cette technique, Albert Kahn a pu ainsi rassembler des milliers de témoignages sur la vie et les gens d'une cinquantaine de pays dans le monde.

À partir de 1935, le Kodachrome puis, en 1936, l'Agfacolor remplacent progressivement l'autochrome.

Technique[modifier | modifier le code]

Principe de l'autochrome

À l'opposé des autres techniques de l'époque, ce procédé qui emploie la méthode additive enregistre l'image sur une seule plaque photographique, sous forme d'une image noir et blanc composite représentant le rouge, le vert et le bleuÉmulsion et filtre sont intimement liés, de la prise de vue à la projection, du fait du caractère aléatoire du filtre.

La technique consiste à saupoudrer une plaque de verre avec des millions de particules microscopiques (10 à 20 micromètres) — des grains de fécule de pomme de terre — teints en rouge (orange), vert et bleu (violet), fixés par de la résine. Les interstices entre les grains sont comblés par de la poudre de carbone très fine (noir de fumée). Ce filtre est scellé par une laque qui le protège pendant les opérations de développement de la surface sensible qui a été déposée sur le tout.

Même avec une excellente émulsion, la présence du filtre réduit la sensibilité effective de 4 à 8 diaphragmes. Du coup, cette technique demande un long temps de pose, d'où la mise en scène des personnages et le flou fréquent de la végétation.