SIEBENJÄHRIGER KRIEG – HESSEN – HAUBOUTÉ, NN. Chevalier de. Französischer Offizier. – Brief an den Capitaine der Kavallerie de La Boudine (vom Regiment Royal-Cravates). HADAMAR, 17. November 1762. 3 S. franz. – Es geht um die Eskortierung von Verpflegungskonvois der französischen Armee von MONTABAUR nach GIESSEN. Laut ausgesandter Spione würden die Bauern einen großen Teil der Fourage (Viehfutter) für die französische Armee verkaufen oder ihrem Vieh zu fressen geben, was verhindert werden müsse: „…(Übers) Meine Spione, die ich in den Westerwald geschickt habe, um das Betragen der Bauern von Montabaur zu überwachen, haben mir berichtet, und das ist Tatsache, dass diese die Fourage verkauften oder ihrem Vieh zu fressen gaben, und einen Teil dieser Fourage auf die Karren luden, die sie nach Gießen schickten. D. h. dass aus einem Dorf, aus dem 600 Rationen auf 15 oder 16 Wägen aufgebrochen sind, man davon ¾ entladen hat, um sie dann mit dem anderen Viertel von 250 Rationen zu beladen… Ich bin nicht einmal sicher, ob diese Menge ankommen wird. Ich versuche die Namen der am meisten schuldigen Dörfer zu erfahren und werde sie restlos (?) fouragieren. Ich hatte recht, dass man dieser meuterischen Gegend misstrauen muss, und das werde ich tun…“ – Interessantes Schreiben aus der Endphase des Krieges in Hessen.

 

En attendant, que je puisse avoir l’honneur de vous voir, mon cher La Bourdine, Mr Duboys me charge de vous prier de vouloir bien permettre que quelqu’uns de vos cavaliers les plus sage escortera nos convoys a Guiesen, en conséquence Mr le baillif de Montabaur vous indiquera le rendez-vous, de ces voitures ou vous voudrez bien faire trouver quatre cavaliers et Centon, qui fera une lettre de voiture dans laquelle sera marqué en total la quantité de voitures et de fourages qu’elles portent. Les cavaliers qui escorteront le convoy la porteront a Mr Pircart, officier chargé de la police du magazin de Guiesen. Mes espions que j’ay envoyé dans le Vesterwald [WESTERWALD] pour observer la conduite des paysans de Montabaur m’on rapporté, et c’est un fait, qu’ils vendoient ou faisoient manger le fourage a leur bestiaux, et chargeoint une partie de ce fourage sur des charettes qu’ils envoyoient a Guiesen, c’est-à-dire que d’un vilage duquel ils etoit partis six cents rations sur 15 ou 16 voitures on en a dechargé les trois quarts, pour en charger l’autre quart de 250 rations qu’on a fait partir pour Guiessen. Je ne suis pas même sur que cette mediocre quantité arrive. Je suis après tacher de savoir les villages les plus coupables, et les fera fourrager en blanc. Je diois bien, qu’il falloit se méfier de ce pays mutin et c’est ce que je vais faire.

Je vous prie d’ordonner a vos cavalier qui escorteront les convoys de s’adresser sur les chemins a Mrs les comandandants des trouppes qui ont ordre de Mrs les marechaux de protéger mes opérations et entrautres les convoys de fourage, et de farine, a Guiesen lesdits cavaliers contraindronts les bourguemestres des villages ou ils devront loger, de faire mettre a couvert les paysans et les bestieaux des convoys. Je vous demande un million de pardon des peines que je vous donne, mais je vous avoue que sans vous, le service souffriroit peut-etre cela finira il bientôt pour vous, mais pour moy cela peut continuer encore… Deffendez je vous prie a vos cavaliers de forcer les bestieaux a faire plus de chemin qu’il ne leur est possible.

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