1 Pfennig / Argent / Friederich III / (1453-1493) / Empire d'Autriche / Saint Empire Romain-Germanique.


POIDS : 0,4 Grammes - DIAMETRE : 15 mm - METAL : Argent - Atelier Monétaire : Vienne.


 
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NOTE : Les monnayeurs impériaux de Wiener Neustadt et de Graz avaient fait défection à l'étranger et le monnayeur d'Albert VI avait disparu. 

Sous la pression des guildes, l'empereur Frédéric III décida d'arrêter la frappe des pfennigs. 

Il chargea Niclas Teschler, un riche bourgeois de Vienne, et la guilde des Hausgenossen de frapper un meilleur pfennig... 



dESCRIPTION :


AVERS


Titulature avers : H W / T

Description avers : Trèfle avec croix/armoiries de Vienne au centre, entouré de trois lettres dans les lobes.

Traduction avers : H pour Hausgenossen, (la guilde des Frappeurs), W pour Vienne, T pour Niclas Teschler (Monnayeur).


REVERS

Description revers : En blanc.




HISTORIQUE : Frédéric III (empereur du Saint-Empire) (1453-1493).

Frédéric III du Saint-Empire, à l'origine Frédéric V de Habsbourg, né le 21 septembre 1415 à Innsbruck (comté de Tyrol) et mort le 19 août 1493 à Linz (archiduché d'Autriche), fils du duc Ernest d'Autriche, prince de la maison de Habsbourg, reçoit en héritage les fiefs d'Autriche intérieure (duché de Styrie, duché de Carinthie et duché de Carniole) à la mort de son père en 1424 et devient archiduc d'Autriche en 1457 à la mort de son cousin Ladislas de Bohême.

Élu roi des Romains en 1440 et couronné empereur en 1452, il est l'avant-dernier empereur couronné par le pape, le dernier pour qui cette cérémonie a lieu à Rome.

Le long règne impérial de Frédéric (53 ans) est marqué par le déplacement du centre de gravité du pouvoir vers les Territoires héréditaires des Habsbourg, où il est engagé dans des conflits familiaux de longue durée. Ce n'est qu'à partir des années 1470 qu'il trouve le moyen de se concentrer sur les causes de la dégradation de l'autorité impériale, après les coups des cantons suisses confédérés, des Turcs Ottomans, du duc de Bourgogne Charles le Téméraire et du roi de Hongrie Matthias Corvin.

La mort de Charles le Téméraire (janvier 1477) permet au fils de Frédéric, Maximilien, d'épouser sa fille, Marie de Bourgogne (août 1477) et de prendre la tête de l'État bourguignon attaqué par le roi de France Louis XI.

Avec la mort sans héritier de Matthias Corvin (1490), il ne reste donc plus que la question suisse à régler en ce qui concerne l'Empire (en revanche, la question turque est loin de l'être).

La prise en charge de l'État bourguignon (comté de Bourgogne et fiefs des Pays-Bas bourguignons, principalement) par les Habsbourg (Maximilien, puis son fils Philippe le Beau) est la première étape de leur avènement comme première maison princière d'Europe (la deuxième est l'accession du fils de Philippe, Charles, aux trônes de Castille et d'Aragon4 en 1516, avant qu'il soit élu empereur en 1520).

C'est à Frédéric III qu'on doit la devise de la maison de Habsbourg, résumée par le monogramme A.E.I.O.U., qui signifie, en latin « Austriae est imperare orbi universo » et en allemand « Alles Erdreich ist Oesterreich untertan », c'est-à-dire : « Il appartient à l'Autriche de gouverner le monde »).